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EcoTrail Paris 2016
Mardi 19 Mars 2024Bas de page
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Idx N°48226/03/2016 à 06:29 - Ecotrail en Vidéo Fait marquant N°482
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La vidéo vient rejoindre le récit, l'album photo et la trace GPS.
Mélange de séquences vidéo personnelles et officielle, elle immortalise ce bel événement que fût cet Ecotail de Paris.

Page 1 - Article N°6

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Idx N°48122/03/2016 à 15:56 - Ecotrail, la trace GPS Fait marquant N°481
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Voici le relevé de ma Garmin 310XT pour mon 2ème ultra.
En attendant la vidéo, voici ce que cela donne kilo après kilo.

Page 1 - Article N°5

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Idx N°48022/03/2016 à 12:36 - Eco...finisher ! Fait marquant N°480
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Joie, doutes, froid, chutes, fatigue, patience, persévérance, euphorie, il en faut des substantifs pour boucler 80 kilomètres et épingler une médaille de finisher à son palmarès.
Cet Ecotrail de Paris m'aura poussé dans mes derniers retranchements pour m'offrir comme ultime récompense un final grandiose.

PhotoTout a commencé samedi matin par un lever matinal à 4h00 suivi d'un long périple en voiture, tramway, TGV, métro, RER, bus pour rejoindre la base de loisir de Saint-Quentin en Yvelines aux alentours de 11h00.
Chemin faisant, je retrouvais Christophe, à la gare RER Saint-Michel.
Sur le site de départ, c'est Stéphanie qui venait compléter le trio : notre point commun, la Chine et le marathon de la grande Muraille l'année passée.
L'heure était donc à de joyeuses retrouvailles.

PhotoComment dire... le ciel était couvert.
Il faisait froid, très froid : un vent glacial balayait la zone de départ.
Heureusement, des boissons chaudes (thé, café) et quelques victuailles étaient à disposition.
Des tentes nous ont permis de patienter à l’abri du vent.
Mais il fallait remettre les sacs aux camions consigne avant 11h40. Alors, il a bien fallu se mettre en tenue de course donc enlever quelques épaisseurs.
Je gardais deux maillots techniques à manches longue mais pas mon coupe-vent de peur d'avoir trop chaud une fois trouvé mon rythme de course.

PhotoA midi, le sas de départ était ouvert aux coureurs.
Là, je retrouvais le groupe CLM le temps d'une petite photo.

12h15, c'était parti.

Malgré un 100 bornes sur route (Chavagnes-en-Paillers en 2010), je ne suis pas un habitué des très grandes distances et encore moins en trail où je n'ai jamais dépassé les 56 kms (trail du vignoble nantais en 2014).
Alors, sans préparation vraiment spécifique, je partais un peu dans l'inconnu.
80 kms avec 1500 mètres de dénivelé positif, ça vaut bien un petit 100 bornes : donc, à l'image de mon chrono sur 100 kms, je visais un maximum de douze heures d'effort.
Les barrières horaires étaient basées sur une moyenne inférieure à 6 km/h : sans être totalement à l'abri d'une défaillance, je n'étais pas non plus trop inquiet. A chaque point de mesure, j’augmenterai mon avance sur cette dead line pour me donner du mou en cas de panne sèche.

Pendant 12 kilos, je resterai en compagnie de Christophe et Stéphanie : partis sur une base de 9 km/h, cette première partie roulante nous a permis de nous mettre en jambe en douceur.
Et heureusement, car des jambes, moi, je n'en avais point.
A la place deux poteaux, fatigués, tétanisés par le froid.
Au bout de la première heure, le bilan était plutôt peu rassurant et je me demandais comment j'allais pouvoir boucler les 70 restant alors que j'avais déjà l'impression de faire de gros efforts pour avancer.

PhotoVers le 13ème, changement de relief, avec des portions boisées, vont commencer à s’enchaîner des côtes longues et pentues, caillouteuses parfois.
Côtes suivies de descentes abruptes qui, vers la mi-parcours, mettront à mal mon genou gauche faisant apparaître une belle douleur au niveau de la rotule.
Descentes qui me feront chuter à deux reprises sans gros bobo.
Je cours désormais sans Stéphanie restée en retrait et sans Christophe parti devant.

22ème, je retrouve Christophe au premier ravitaillement. Je prends le temps de boire et de bien me restaurer car, mis à part un ravitaillement en eau au 45ème, il n'y aura plus de solide avant le 56ème.

Et c'est reparti : toujours pas de jambes, toujours cette fatigue latente.
Les doutes m'assaillent. A peine un quart de la course derrière moi et je sais que je vais devoir lutter... et que ça va être long, très long.

Alors, je prends mon mal en patience.
Je prends chaque difficulté après l'autre en prenant pour objectif le ravitaillement suivant.
Je monte les côtes trop raides en marchant pour m'économiser.

Photo45ème, arrivée à l’observatoire de Meudon : le vent froid me transperce.
Je fais le plein de ma réserve d'eau et m'assois quelques instant pour récupérer.
Mon genou tiraille mais ça ne s'aggrave pas.
Je me résous à repartir avant d'être complètement congelé. Mes jambes demandent quelques centaines de mètres pour retrouver un peu d'allant.

Nous continuons à arpenter bois et chemins escarpés où cailloux et racines en feront tomber plus d'un : chaque fois, chacun notre tour, nous prendrons des nouvelles des infortunés pour nous assurer que tout va bien.

PhotoLa nuit commence à tomber.
55ème, ravitaillement de Chaville, j'arrive bien émoussé.
Mais chaque ravito est une petite victoire. Je sais que je peux continuer pour atteindre le suivant.
Là, de la soupe chaude est servie. Une fois encore, assis à l'abri du vent, j'en avalerai deux gobelets et reprendrai quelques forces.
Petite frayeur, alors que je m'apprête à repartir dans l’obscurité, ma frontale refuse de s'allumer. Pourtant, je l'avais testée avant de partir avec des piles neuves. Impossible de continuer sans éclairage !
Après deux démontages, elle finira par s'allumer à mon grand soulagement.

PhotoDirection le ravito du 67ème.
Dans le noir, les coureurs avancent péniblement. La fatigue et le froid sont les sujets du jour. En discutant avec les autres, on se rassure un peu, on oublie ces instants de galère.
Jusqu'au 65ème, nous grimperons de belles côtes suivies de descentes où racines et cailloux seront autant de pièges à éviter.
Cette attention de tous les instants s’avérera épuisante.
Mais, je le constate, à ma faible vitesse, je rattrape et double des concurrents petit à petit (255 entre le 22ème et l'arrivée). Toujours bon pour le moral.

Comme au 56ème, je profiterai du ravitaillement du 67ème pour avaler deux gobelets de soupe, me reposer à l'abri du vent avant de repartir.
Le temps de plaisanter avec des bénévoles qui, à voir ma mine déconfite, savent dans quelle galère je suis.

PhotoMais, contrairement aux autres arrêts, celui-ci rime avec dernier tronçon, celui qui mène à cette tour Eiffel que nous avons de plus en plus souvent en point de mire.
Là, je me dit que rien ne m'empêchera d'aller au bout.
PhotoPhotoMême si je marche par moment alors que, sur les bords de Seine, il n'y a plus beaucoup d'aspérités.
J’égrène les kilomètres les uns après les autres.
Je double, me fait doubler.
Les passants, promeneurs et fêtards nous encouragent lorsqu'ils nous voient passer sur les trottoirs. Ca fait chaud au coeur et me booste.

PhotoUne dernière série d'escaliers mène au Champ de Mars, marches que je monte deux à deux.
Un signaleur m'empêche de traverser car le feux est au vert pour les automobilistes.
Je patiente et m'engouffre dans un mince couloir bordé de spectateurs qui m'acclament et me félicitent.
Le speaker scande mon nom.
Je tape dans les mains qui me sont tendues : je suis survolté.
Photo
PhotoOn me tend un ticket pour accéder à la Tour Eiffel.
Je passe un tourniquet et pars à l'assaut du pilier sud et de ses 300 dernières marches.
57 mètres plus haut, m'attend l'arrivée.
J'ai le feu aux jambes.
La fatigue s'est envolée.
Je grille 5 coureurs dans l’ascension.

Photo
PhotoTapis rouge.
Flash des photographes.
Un speaker, mon nom encore une fois.
P'tain, ce que je suis heureux!
J'oublie même d'en couper mon chrono tellement il est devenu superflu depuis longtemps.
C'est en voyant mon nom sur l'écran où sont affichés les résultats des arrivants que je réalise que j'y suis arrivé.

PhotoJe récupère ma médaille et mon T-shirt de FINISHER.
Un verre de Coca suivi d'une petite bière... le bonheur.

Bien vite, le froid se rappelle à moi.
Je tremble comme une feuille morte.
Je rejoins les ascenseurs et me mêle à la foule des touristes qui nous félicitent eux aussi.
Je regarde une dernière fois les scintillements de cette Tour que je ne regarderai plus de la même manière désormais.
PhotoJe ne traîne pas et file direction le stade Emile Antoine, récupère mon vestiaire au camion garé juste devant.
Comme à chaque fois que j'en ai rencontré tout au long de cette journée, je remercierai les bénévoles chaleureusement : ils nous auront soutenu tout le long et, eux, seront restés immobiles dans le froid de longues heures pour que nous puissions courir dans de bonnes conditions.

Quel bonheur de pouvoir prendre une douche bien chaude et de pouvoir enfiler des vêtements propres.
Je profiterai d'un repas offert aux coureurs : j'ai une faim terrible et avalerai tout sans exception, soupe, lasagnes, fromage, tarte aux pommes.

Je quitterai le stade à minuit et demi passé.
Et là, je croiserai Stéphanie, finisheuse en 12 heures : elles est aux anges et je suis vraiment content pour elle.
Christophe m'a envoyé un SMS pour me dire qu'il avait terminé 12 petites minutes avant moi.
Tout le monde est allé au bout, encore un beau souvenir à partager.

PhotoMétro et tramway me ramèneront à mon hôtel porte de Châtillon.
Au fond de mon lit à 2h00 du matin, impossible de m'endormir tant mes jambes sont devenues douloureuses une fois leurs muscles refroidis.
Je referai ma course plusieurs fois savourant ma victoire du jour.
A défaut de lutter contre le chrono, j'aurai lutté 10h50 durant contre le froid, contre moi-même et cette satanée fatigue qui ne m'aura pas lâché du début à la fin.

7h00, dimanche matin, à peine quelques instants de sommeil mais je suis debout et bien éveillé.
Mes gambettes me rappellent sans ménagement ce qu'elles ont enduré la veille.
Ca grince.
Je ne dormirai pas non plus dans le TGV qui me ramènera à Nantes.
Euphorie quand tu nous tient !!
Page 1 - Article N°4
coach jack le 07/04/2016 à 21:24
BRAVO à toi JC GH Encore un beau défi de réalisé, décidément tu tiens la forme RP. Au plaisir de te croiser un jour sur nos terres nantaises si mon organisme me le permet.

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Idx N°47920/03/2016 à 19:03 - Ecotrail Paris : finisher ! Fait marquant N°479
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Me voici de retour à Nantes avec une médaille en plus dans la poche.
Je suis FINISHER de l'Ecotrail de Paris qui à eu lieu hier samedi.

Pour faire court en attendant récit et vidéo :
- il faisait sec mais très nuageux et surtout très froid avec un vent terriblement glacial : j'ai dû consommer pas mal de calories pour me maintenir à température !
- pas la forme olympique, deux chutes, un genou récalcitrant, j'ai dû gérer les ressources du jour et être terriblement patient pour boucler les 78,7 kms du parcours.
- un parcours assez roulant au début et sur la fin mais très cassant entre les deux : beaucoup de côtes et de descentes très abruptes
- le plaisir de retrouver Stéphanie et Christophe que j'avais connus lors de mon périple sur la Grande Muraille de Chine
- Un final grandiose au premier étage de la tour Eiffel dont il aura fallu gravir un paquet de marches pour s'élever à ses 57 mètres.

Les première photos sont en ligne.
La suite arrivera dans les prochains jours.

LienLe blog de l'EcotrailLien
Page 1 - Article N°3

Idx N°47228/02/2016 à 19:43 - Ecotrail : ça se précise Fait marquant N°472
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De retour d’Italie et de mon marathon de la Saint valentin à Terni, j'avais dans ma boîte à lettre, une enveloppe de l'Ecotrail de paris.

A l'intérieur, mon dossard, une puce pour le sac à dos, un ticket de RER pour rejoindre le départ à Saint-Quentin-en-Yvelynes, un mémo carnet de route...

Reste moins de 4 semaines.. .SD
Page 1 - Article N°2
symphorien le 12/03/2016 à 20:41
Je serais là pour faire les photos au départ et à l'arrivée des courses WK
URéponse de fondjede le 15/03/2016 à 12:31
Faut pas qu'on se loupe cette fois ci WK


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Idx N°47028/01/2016 à 11:05 - Nouvel ultra Fait marquant N°470
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Abonné aux marathons, je me lance de temps en temps sur des défis un peu plus ultras.
En 2010, c'était les 100 kms de Chavagnes-en-Paillers.
En 2014, le Défi des Fondus au Landreau me faisait courir 78 kms en deux étapes dont une de 22 kms en nocturne.

Cette année, je me suis décidé pour l'Ecotrail de Paris : 80 kms au programme.
Au départ de Saint-Quentin-en-Yvelyne pour une arrivée au premier étage de la Tour Eiffel, le parcours empruntera la vallée de Chevreuse.
Le départ sera donné le samedi 19 mars à 12h15.
Le temps maxi pour finir est de 12 heures 45 avec quelques barrières horaires en chemin.
Je pense qu'une bonne dizaine d'heures (au minimum) me sera nécessaire.

Décision prise fin septembre de l'année dernière, je m'y étais inscrit dans la foulée.
98 € quand même plus 7 € pour recevoir mon dossard à la maison. Ce qui m'évitera d'aller porte de Versailles la veille de l'épreuve.

Il me reste encore à acheter un billet de train et trouver un hébergement pour le vendredi et le samedi soir.

Pas de préparation spécifique.
Je prévois juste de courir le marathon de la Saint-Valentin à Terni 4 semaines avant cette échéance ainsi qu'un trail de 30 kms à la Pointe du Raz pour clore ma pseudo préparation quinze jours avant.


LienLe site de l'EcotrailLien
Page 1 - Article N°1