Fondjede
Petit blog d'un coureur ordinaire
09/04/2018 à 11:06 - Super Trail Nantais : à l'eau !
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Jeudi 28 Mars 2024Bas de page
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Récits compétitions
Idx N°57409/04/2018 à 11:06 - Super Trail Nantais : à l'eau !
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Que dire à l'issu d'une telle course ?
Peut-être que, par temps sec, le parcours doit être vraiment sympa.
Mais voilà, de sec, il n'y a rien eu ce dimanche.
Retour sur une galère qui n'en fût pas une... je m'explique GR

Inscription tardive, j'ai longtemps hésité entre un 30 bornes à Saint-Julien-de-Concelles, course que j'avais couru sous une chaleur surprenante l'année passée, et ce super trail nantais que je lorgne depuis des années mais qui tombe toujours mal dans mon planning.
Comme je préfère courir le matin, c'est le super trail qui l'a emporté.
Au programme 44 kilomètres sur des terres que je connais entre val de Chézine et vallée du Cens. Deux superbes cours d'eau dont nous allons largement profiter.

Dossard numéro 42, retiré la vaille au Décathlon près de chez moi, j'avais le privilège de quitter la maison à 8h15.
A 8h35, j'étais au stade de Procé à Nantes.
A 9h00, le départ était donné.
Petit peloton d'une centaine de trailers motivés.

Car motivé, il fallait l'être.
Ciel bâché, pluie abondante, seule une température douce, 11°C, pouvait faire office de bonne nouvelle.
La pluie constante depuis la veille laissait déjà présager quelques passages boueux.

Parlons objectif.
Pour moi, premier test sur du très long cette année.
Même si j'ai mangé plus de 320 kilomètres en mars et essayé de travailler vitesse et renforcement musculaire, je suis encore un peu léger physiquement.
Parcours pas forcément très plat et chemins difficiles ne favoriseront pas la tenue d'une cadence élevé.
Donc je pars en mode sortie longue avec pour objectif de ne pas trop m'exploser, marathon de Nantes dans deux semaines n'oublions pas.
Oui, je sais, ce n'est pas raisonnable PC

Donc, départ à 9h00.
Et là, je suis surpris par la vitesse du peloton.
Ça part vite et je me retrouve rapido en queue du dit peloton.
Je ne déroge pas à mon objectif, garde mon petit rythme.

Premier contact avec le vélo balai suite à un arrêt technique au deuxième kilo.
Je repars, double deux concurrents puis trois autres.
Deuxième contact avec le vélo balai un peu plus loin.
J'ai trop chaud avec mon vêtement de pluie. Je préfère encore être mouillé par la pluie que suer comme un malade.
Le temps de mettre ma veste dans mon sac à dos, je repars dernier.

Ces premiers kilos le long du val de Chézine sont plutôt plats mais, chaque fois que nous quittons le chemin principal pour emprunter des traces plus en amont, c'est la gadoue. Ça patine sérieusement.
Courir en maintenant son équilibre sera le défi du jour.
En attendant, je crame beaucoup d'énergie pour un faible rendement CF

Autre défi, le balisage. Un peu de rubalise et beaucoup de marquage au sol au plâtre.
Marquage au sol rincé par les intempéries qui quelquefois me fera m'interroger sur le chemin à suivre.

Je ne compte ni les marres d'eau, ni les champs de boue où mes pompes font tellement ventouse que j'ai peur d'en laisser une enfouie à chaque traversée.
Premier clou de la matinée, km 6, le passage sous le boulevard Marcel Paul.
La Chézine déborde, j'ai de l'eau au dessus du genou. Glaciale !

Le peloton s'est très vite étiré.
Je ne rattrape que six coureurs avant d'arriver au ravitaillement situé au 11ème kilomètre dans le parc de la Gournerie.
1h11 pour 11 kilos, c'est dire.
Mais je m'en moque. Je suis bien physiquement. Et ce n'est que le premier quart de la course.

Quittant la Gournerie, nous filons sur Sautron.
De la boue à n'en plus finir. J'évite de justesse deux belles chutes dans des descentes.
La gadoue omniprésente rend la progression difficile. Certaines buttes sont vraiment délicates à grimper.
J'accroche deux concurrents qui, à la faveur d'une pause, m'ont permis de les rattraper.
J'oublie quelques temps ma solitude pour tchatcher un peu.
Mais ils ont une cadence un peu supérieure à la mienne et je me résigne à les laisser me distancer. Je ne veux pas me mettre dans le rouge.

Aux abords du 18ème, alors que nous franchissons la rocade qui mène à St-Nazaire, une belle ligne droite sur du bitume, qui fait du bien au moral, met dans mon champs de vision un petit groupe de coureurs.
Je n'accélère pas mais je me rapproche doucement.
Mon départ prudent et mon rythme de sénateur vont finir par payer.
Jusqu'au bout, je vais grappiller régulièrement quelques places au classement.

Les Naudières, la Chapelle Bon Garand, quelques passages dans l'eau plus tard, nous rejoignons la vallée du Cens. Les traces en sous bois sont encore plus boueuses et glissantes. Ajoutez-y des racines et de la roche et vous comprendrez qu'il fallait avoir les yeux rivés au sol pour tenir debout.

Au ravitaillement du 26ème, je ne traine pas trop, peur de me refroidir.
Je suis trempé mais la pluie n'est plus qu'un faible crachin qui va finir par s'arrêter pour nous permettre de faire 'au sec' les 10 derniers kilomètres.

34ème, 3ème et dernier ravito.
Pareil, je ne traîne pas trop.
La fatigue commence à se faire sentir.
Le ras le bol de la boue commence à s'installer.
Vu la météo, pas de spectateurs sur le parcours, pas de joggeurs du dimanche, ni de VTT, à peine quelques promeneurs de chien.
Seuls les bénévoles placés aux abords des routes pour assurer notre sécurité nous apporterons sourire et encouragement.

Mais, voilà, nous sommes de retour sur le val de Chézine. Ça sent la fin.
Au 36ème, nouveau passage sous le boulevard Marcel Paul.
La Chézine a profité de notre ballade de 30 bornes pour gonfler encre un peu plus.
De l'eau à mi-cuisse, je suis frigorifié. Fait rare, j'ai froid aux pieds.

Malgré la fatigue, j'avance, ponctue philosophiquement chaque nouveau bourbier de quelques invectives de mon cru.
Le parc de Procé refait son apparition.
Le stade est en haut d'une petite colline que nous gravirons à la faveur d'un beau petit détour dans le parc.
Un dernier tour de stade, quasi désert, et je franchis avec soulagement la non ligne d'arrivée. Je ne sais même pas vraiment où couper mon chrono. Je pense que c'est l'arche qui faisait office de ligne d'arrivée.

Je récupère mon t-shirt de finisher.
Je suis mouillé, ultra boueux, fatigué. J'ai froid.
Je ne m'occupe même pas de chercher mon classement ni de trouver quelqu'un à qui parler.
Presque tout le monde déserte le site, seuls les organisateurs sont encore là.

Retour à la maison au plus vite pour une douche bien chaude et une sieste d'enfer.
Je ne consulterai mon classement qu'en fin d'après-midi.
43,170 km bouclés en 4h47'35", je m'affiche en 76ème place sur 107 participants.

Le bilan reste positif.
Pour cette première longue sortie, même si les conditions étaient très, très, très difficiles, j'ai physiquement tenu et moralement bien abordé mon sujet.
Reste à espérer que je n'aurai pas trop puisé dans les réserves pour mon 9ème rendez-vous avec le marathon de Nantes dans deux semaines.

LienSite des Foulées nantaisesLien
Page 6 - Article N°430
Denis le 09/04/2018 à 11:47
Bravo JC GH. Ce sont mes sentiers d'entraînement. Je confirme que, depuis la fin 2017, les abords du boulevard Marcel Paul sont redoutables. Bonne récupération. Quel est ton objectif, en dehors de prendre du plaisir, sur le marathon de Nantes ?
URéponse de fondjede le 09/04/2018 à 12:06
Merci Denis,

Pas de grosses ambitions sur ce marathon de Nantes.
Tout dépendra de ma récupération et de la forme du jour mais je viserai, au mieux, un 4h00.
J'ai encore du boulot pour retrouver mon rythme de croisière.

Jack le 14/04/2018 à 10:59
Félicitations JC !!! Non, non je ne t'oublie pas et je ne me lasse pas de lire tes récits de courses qui sont toujours aussi agréables à visionner.
Je suis toujours impressionné de voir que tu tiens la forme et que tu sois capable d’enchaîner toutes ses courses.GHGHGH
Bonne récupération à toi et bonne chance à Nantes pour ton énième marathon.
Jack (qui vient de reprendre après 3 longs mois d'arrêt, arthrose genou)
Au plaisir de se croiser, je l'espère !

Récits compétitions
Idx N°57301/04/2018 à 18:31 - AtlantiSport : pas prévu !
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Parti en weekend à La Rochelle pour voir mon fiston donner ses deux premiers concerts, je n'avais pas prévu de courir ce classique trail à la maison.
Mais voilà, un concert sur les deux a été annulé.
Le vendredi soir, aux Enfants du Rock, café sur le vieux port, nous avons assisté à une superbe prestation musicale de Télécab, tribute to téléphone, groupe dans lequel Gaël donne de la voix tout en jouant de la basse.
Comme la météo n'était pas annocée comme propice à la ballade ce dimanche, nous sommes rentrés le samedi soir.

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Dimanche matin, à 11h, je portais donc le dossard N°946 pour ma deuxième course de l'année.
Course pas prévue... précédée d'une semaine assez musclée sur le plan de l'entrainement.
4 séances de course à pied avec renforcement musculaire, grosse série de fractionnés et 2 intenses séances de natation, pas fait pour être en pleine forme au départ.
Conscient de la fatigue générée par tous ces efforts, je n'avais pour objectif que de faire une grosses sortie avec au milieu une belle accélération.

Parti de la maison en trottinant, je faisais 3,5 km d'échauffement pour arriver quelques minutes avant le départ sur le parking de la zone commerciale d'Atlantis.
Un petit coucou à Pierre, Franck, Lydie...
Et hop, 11h05, le départ était donné.
Cette année les coureurs du 9 km étaient partis 5 minutes avant nous.
Du coup, n'ayant que des participants aux 18 km, le rythme au démarrage était moin violent. Impeccable pour moi.

Objectif, 12 km/h.
Ce n'est pas franchement rapide mais, pas encore rassuré quant à la capacité de mon genou à tenir l'effort, je préférai ne pas trop tirer sur la machine.
Beaucoup me doublent sur les premiers kilos mais je reste fidèle à mon rythme.
Je connais le parcours et ses difficultés : la fin est agrémentée de belles patates qu'il faudra savoir avaler.

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La météo est bonne : éclaircies, du vent mais pas trop et température un peu fraîche, conditions idéales.

Solvardière, Carrière, Bois-Jo, ça ondule pas mal mais je gère bien mon effort.
La transition vers Tougas est plus plate : là, quelques buttes nous attendent. Idem, je gère.

Le retour vers la Carrière est le moment que j'attends.
14 bons kilos sont déjà derrière nous. J'ai quelques secondes d'avance sur mon objectif, pas de quoi pavoiser mais bon, c'est déjà ça.
Je suis annoncé 59ème... et me fais doubler dans la foulée... argh CR
Je fais l'impasse sur les ravitaillements pour ne pas casser ma cadence.
Les côtes, dans ce coin, je les connais par coeur.

Le rythme est toujours régulier. Le physique suit.
Juste un petit rappel de mon genou dans un descente un peu abrupte mais rien de grave.
Je gravis chaque ondulation avec assez de facilité et, petit à petit, remonte trois concurrents.

Retour à Atlantis.
Je prends deux coureurs devant moi comme cible pour sprinter.
Je les grille quelques mètres avant l'arrivée.
Chrono figé à 1h29'10".
55ème sur 263.
Nickel !

Je file récupérer ma récompense, un tour de cou.
Sans traîner je repars en trottinant direction la maison.
Au final, j'aurai mangé 25 kilomètres ce dimanche et fait un beau fractionnée de 18 km.
Plutôt satisfait.
J'ai encore besoin de progresser pour retrouver une forme olympique mais je suis sur la bonne voie.

LienSite AtlantiSport EnvironnementLien
Page 6 - Article N°429

Idx N°57214/03/2018 à 13:29 - Saumurban trail : bon dimanche...
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Fin 2017, mon genou droit à dit STOOOP !
Après une coupure de 6 semaines et une reprise hivernale bien difficile, en ce début mars, j'étais vraiment à cours de forme.
Raison pour laquelle, vous connaissez ma sagesse légendaire, j'avais fait l'impasse sur de belles courses dont le semi-marathon d'Orvault de ce dimanche 11 mars.
Fin du chapitre sagesse.

En ce dimanche onze mars, donc, je me levais à 4h20 pour aller à Saumur...
... en passant par la Chapelle-sur-Erdre, récupérer mon Didier,
... en passant par Angers pour compléter ce covoiturage avec Mika et Monica,
... pour aller ... pour aller... allons, un petit effort de réflexion pour une fois...
... pour aller courir le Saumurban trail dans sa version la plus longue, à savoir 35 km.
Pas facile de comprendre la psychologie du coureur en mal de confiance.

Pourquoi ai-je cédé à ce Didier Messmer ? aucune idée.
Je préfère ne pas m'en souvenir.

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Toujours est-il qu'à 8h45, j'avais mon premier dossard sur la poitrine, le N°3073.

On déconne mais là, je n'étais pas vraiment fier.
Affronter 35 bornes avec 500 mètres de D+ alors qu'on n'a pas dépassé les 20 bornes depuis plus de trois mois, avec un genou convalescent qui plus est, ce n'est pas fait pour rassurer.
Mais ça n'empêche pas d'avoir le moral et d'être de bonne humeur.
Ma première course de l'année : ça me manquait.

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8h45, nous partons - en queue de peloton - de l'école de cavalerie de Saumur.
La suite ne sera qu'une succession de sites superbes, de panoramas sublimes et de bons moments ponctués de belles rencontres.
Par contre, on aura mangé des marches, des côtes, de la boue.
Mais la météo était de notre côté avec, certes un peu de vent, mais un soleil à peine voilé par quelques nuages.

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Durant 35 kilomètres nous allons donc aller de surprise en surprise et découvrir ce patrimoine saumurois que j'avais déjà aperçu l'année passée lors du premier marathon de la Loire.
Difficile de tout citer tellement nous avons vu de belles choses.
Des châteaux tout plein avec de belles propriétés.
Des caves, avec dégustation of course : moi je ne trinquerai une seule fois avec Laure pour honorer son bel effort du jour. Un petit shot de vin rouge au km 33, pas de risque de défaillance.
Le musée des blindés (km 7), la maison des Compagnons du Devoir (Km10), école Nationale d'équitation, Cadre Noir et son grand manège, golf, parc Forest Adventure, incroyable tout ce que nous avons traversé avec ravissement.

En résumé un tracé génial qui alternera ville et nature et ne nous laissera que de belles images en têtes.
Tracé que j'aurai couru à faible allure pour ne pas risquer de casser ma fragile mécanique mais intégralement en compagnie de Didier et Mika.
Nous aurons déconné du début à la fin ajoutant - au fil des kilomètres - à notre petit groupe Laure puis Isabelle.
Laure, inscrite sur le 26 km, que nous convaincrons de boucler le 35 en notre compagnie.
Isabelle que nous doublerons maintes fois grâce à nos arrêts ravitaillement à rallonge.

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Parmi les bons moments du jours, le bain de mousse concocté par les sapeurs pompiers aux abords de leur caserne vers le km 14, le passage au château de Marson vers le km25, les ravitaillements au Grand manège, au Forest Adventure où nous vendangerons de longues minutes pour partager un moment de grand n'importe quoi avec les bénévoles.
Des bénévoles que nous ne remercierons jamais assez tant ils ont été sympa et disponibles à écouter nos âneries du début à la fin... pas facile de nous supporter CR

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Durant ces 35 bornes, fil rouge de nos errances intellectuelles, un "Bon dimanche" lâché à tout va à tous les spectateurs, bénévoles et autres malheureux qui auront croisé notre divagante route. D'abord par Mika, puis par tout le groupe.
"Bon dimanche" que Didier aura la généreuse idée de ponctuer (de manière quasi systématique, pas sûr qu'il en ai loupé un) par un "sous vos applaudissements" qui nous fera marrer jusqu'à plus soif.
Quant aux applaudissements, quand il n'y en avait pas, il suffisait de les demander, merci Mika RP

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Peu importe le chrono dans ces conditions mais nous mettrons plus de 4h17 à boucler cette belle course.
Pas loin des derniers mais pas loin d'être ceux qui se sont le plus amusés sur ce trail.

Didier m'avait vanté les qualités de cette course. Point de mensonge l'ami, c'était super.
Belle organisation, beau parcours, énooooormes félicitations aux organisateurs de cet événement dont je ferai la promotion c'est certain.

Comment terminer ce compte rendu, fastoche : un dernier "Bon dimanche.... sous vos applaudissements" que nous avons mérités, non ?

Page 6 - Article N°428
mika le 14/03/2018 à 19:00
magnifique CR, on a l'impression de rechaussé les baskets :-)
Merci Jean claude de m'avoir supporté, jespere qu'on pourra revivre un si bon moment de partage et de rencontres ensemble.
Un CR tout en bonne humeur qui montre que vous semblez avoir passé une belle matinée sur nos terres saumuroises... ce qui justifie amplement les centaines d'heures à préparer l'événement.
Le traceur des parcours
Antoine GRUAU (trailer saumurois) le 21/05/2018 à 20:16
Bonjour,

Mille Merci pour votre compte rendu plein de bonne humeur, de fun et d'éloges pour notre course phare du mois de Mars en terre saumuroise. Cette épreuve fonctionne grâce à vous coureurs, athlètes amateurs ou chevronnés et également grâce aux bénévoles qui oeuvrent dans l'ombre.

Continuez à vous régaler sur les sentiers hexagonaux ou sur d'autres fuseaux !

News
Idx N°56902/02/2018 à 15:29 - Québec : chez nos cousins
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3ème marathon programmé pour 2018, Québec !

Après un premier rendez-vous ajourné en 2011, le projet est remis sur les rails.
La demande d'inscriptions est partie.
Ce sera donc en octobre si tout se passe comme prévu.
LienLe blog de l'événementLien
Page 6 - Article N°427

Marathon
Idx N°56605/01/2018 à 13:39 - Edimbourg sur mon... 51
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L'intention y était.
Il ne me restait plus qu'à concrétiser.

Avec un peu de retard, c'est fait.

Après, Nantes, Edimbourg sera mon 52ème rendez-vous marathon.

La page spéciale pour suivre l'événement, sa préparation et son aboutisement est créée.

LienLe blog de l'événementLien
Page 6 - Article N°426

Rétrospectives
Idx N°56330/12/2017 à 18:51 - 2017 à fond, 2018 pareil !
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Encore une année qui fait ses valises.
Et, pas à dire, en 2017, je les aurai bien remplies.

2017, musicale, mon groupe, The JAXS, nouvelle formule, à tenu ses objectifs pour arriver en juin à proposer trois belles prestations très rock'n roll à Couffé, La Copechagnière et l'Herbergement.
Avec Stéphane, Sylvain, Ghislain et Sébastien, après un semestre de dur labeur, l'aventure s'est concrétisée de la plus belle des manières qui soit.
Et nous ne comptons pas en rester là.
Notre set s'étoffe petit à petit et nous ne désespérons pas de pouvoir nous produire plus souvent en 2018.
Suivez nous sur ce site ou sur notre site officiel ou encore sur notre page Facebook !

En 2017, j'ai franchi le pas : je me suis acheté un piano !
Un bout de temps que j'en révais.
Comme il restait un peu de place dans mon agenda, je me suis ajouté des cours hebdo pour progresser au plus vite.
Pas demain, que je joue du clavier sur scène mais allez savoir.

2017, ce n'est pas une surprise, c'est encore quelques paires de runing qui ont péri sous le poids de mes foulées (un peu plus de 3 200 km quand même) et des 15 compétitions auxquelles j'ai participé :


Dans tout cela, de belles perfs, quelques galères mais toujours cette immense satisfaction d'avoir donné ce que je pouvais.
Toujours un énorme plaisir de courir avec mes potes, Didier en tête, et de voyager avec mon Isabelle : cette année, Madère, Rio de Janeiro et Budapest se sont ajoutées à Saumur et Nantes pour me faire atteindre la barre des 50 marathons.

Le programme 2018, n'est pas encore bouclé... je suis (grave) à la bourre !
Mais, j'ai déjà plein d'idées que j'espère mener à leur terme.

Je vais conclure cette petite rétrospective, en vous souhaitant à tous et toutes, de belles fêtes de fin d'année et une myriade de beaux projets pour l'année qui arrive.
Vivez 2018 à fond !


Page 7 - Article N°425
Thepinkrunner le 01/01/2018 à 14:13
Très Belle et Grande Année à toi aussi en espérant te revoir très bientôt 😊

Vidéos
Idx N°56213/11/2017 à 08:38 - Budapest : la vidéo Fait marquant N°562
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A l'issue d'un weekend de montage vidéo très intense, voici celle de mon dernier marathon à Budapest le 15 octobre dernier.

Le chapitre de mon 50ème marathon est maintenant clos.

Place à la programmation 2018.
Rien en vue pour l'instant... il va falloir que je m'y colle urgemment !




Page 7 - Article N°424

Vidéos
Idx N°56112/11/2017 à 18:04 - Trail de l'Hyrôme : la vidéo
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Quelques images à l'arrivée du trail de l'Hyrôme du 5 novembre dernier.



Page 7 - Article N°423

Récits compétitions
Idx N°55906/11/2017 à 12:57 - Trail de l'Hyrôme : fatigué ? allez comprendre !
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C'est pour une quatrième compétition en six semaines que je me levais dimanche dernier à 5h30.
Comme d'hab, pas besoin de réveil pour ouvrir les yeux.
Mais côté physique, aïe, aïe, aïe BL
Dans son intégralité, mon corps était rebelle ce matin là : une énorme sensation de fatigue générale, de jambes bien lourdes, pas bon pour le moral.

Bailler à m'en décrocher la machoire, c'est ce que je ferai tout le long du trajet pour, dans un premier temps, rejoindre Didier à La Chapelle-sur-Erdre et ensuite rouler jusqu'à Chemillé-Melay à une petite heure de route de là.
De plus, 5°C au thermomètre, la température n'était pas faite pour me booster.

Ce trail, nous l'avions déjà couru l'année dernière mais, si j'ai souvenir une bon moment passé entre potes (avec Didier et Anthoni), je n'ai plus en tête le tracé et ses difficultés.

Arrivés sur place, nous nous garons quasiment à la même place que l'année passée mais faisons le choix de laisser nos affaires à la consigne pour ne pas revenir à la voiture. Trop froid !
Sur le parking nous retrouvons Arnaud et Mika, les locaux de l'étape.

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Dossards vite récupérés : le N°27182 pour moi.
Nous nous préparons à l'abri, profitant d'une petite table près de la consigne.
J'opte pour des manches longues, du court pour les jambes, pas de gant mais un buff autour du cou.
Il y a des ravitos sur le parcours alors je fais l'impasse du le Camelbak.

PhotoUn petit vent froid balaye le stade où nous faisons un petit échauffement, juste pour ne pas attendre en nous refroidissant.

9h30, un peloton d'un peu moins de 500 coureurs s'élance, sous le soleil, à l'assaut des 27 kilomètres annoncés.

Moi, bien engourdi par la fatigue et le froid, je pars doucement.
Je ne sais pas trop comment aborder cette épreuve.
Le début de course est descendant.
On tchatche avec Didier et Arnaud.

A la défaveur d'une pose technique dans le troisième kilo, je repars juste devant le vélo balai et les trois concurrents qui le précèdent.
Me retrouvant de fait en queue de peloton, je vais perdre énormément de temps lorsque nous allons aborder les premiers chemins mono trace.
A chaque petite côte, chaque passage sur un pont (ponts en bois ultra glissants), ça bouchonne.
Je prends mon mal en patience, me disant que ce n'est pas plus mal pour moi.

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Le parcours est plaisant. Nous longeons l'Hyrôme dans un cadre très vert.
Quelques côtes mais pas de grosses difficultés sur cette premère portion.
Le premier ravitailleemnt arrive au km 7.
Parti volontairement sans Camelback, je prends un peu d'eau et de Coca, un carré de chocolat et deux noisettes pour aasurer sur la fin.
A partir de ce moment, ma course va prendre une autre dimension.

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Ces premiers kilos imposés à une allure modeste m'ont permis de bien m'échauffer.
Comme arrivent des chemins un peu moins étroits, je décide de hausser le ton pour essayer de rejoindre Didier et Arnaud.
4'42" au km 8, je passe de 10 à plus de 12 km/h.
Je en sais pas trop combien de temps je vais tenir à ce rythme mais je me dis que je ralentirai une fois retrouvés mes compagnons de toute.

Autre ravito, un peu rapproché à mon goût, au km 11.
Je prends quand même le temps de boire et de prendre un peu de solide.

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Malgré les pluies de ces derniers jours, le terrain n'est pas trop boueux.
Mes Asics acrochent bien dans les côtes et les descentes abruptes.
Avec ce haussement de rythme, je double beaucoup.

Les kilomètres défilent. Et toujours pas de Didier en vue.
Je me dis que j'ai pris trop de retard sur le début de course et que je ne le reverrai pas avant l'arrivée.
Cependant, je ne subit pas trop ma fatigue.
Je garde un bon rythme, avale assez bien les difficultés et relance sans trop souffrir.

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C'est vers le 20ème que je vais commencer à ressentir les effets de la fatigue.
Je franchis quand même le 22ème en un peu moins de deux heures.
Je fais une dernière halte au 3ème ravitaillement. Je snoberai le 4ème pour ne pas casser mon rythme et éviter une relance trop laborieuse.

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L'Hyrôme, nous allons y goûter peu après.
Comme un chien fou, je traverse ce petit cours d'eau à fond.
Au plus profond, j'ai de l'eau à mi-cuisse.
Mais, avec l'élan, je m'éclabousse le visage et ressort du gué trempé jusqu'à la taille.
L'eau était glaciale.
S'en suit une belle patate bien raide : pas facile de garder de l'allant avec des pompes gorgées de flotte. Au milieu de la côte, je marche un peu.

Les dernier kilos sont jalonnées de véritables murs que je monte en marchant, mains sur les cuisses.

Je n'y comptais plus et pourtant.
Au km 25, je reconnais la silhouette de Nono.
Je le dépasse.
Il me dit que Didier est juste devant.
Je ne suis plus en messure de trop accélérer mais, même si côté musculaire, les signes de fatigue se font de plus en plus sentir, je garde cette cadence qui m'a permis de bien avancer.

Un peu plus loin je rejoins Didier. Check !
Un oeil au chrono me confirme que je tiens bien le choc.
La dernière portion pour rejoindre le stade comporte deux belles côtes et un long faux-plat.
Les 2h30 pointent le bout de leur nez alors je jette mes dernières forces dans la bataille.

PhotoLorsque je franchirai la ligne d'arrivée, j'aurai dépassé cette barrière symbolique de quelques secondes.
Mais, comme l'année dernière, la distance annoncée par mon GPS est plus proche des 28 que des 27 kilomètres.
27,76 km en 2h30'26".
Plus de 11km/h sur ce trail, je n'en reviens pas.
Du vélo balai à la 183ème place au scratch, j'aurais gratté plus de 250 coureurs.
Je suis htyper satisfait.
Didier puis Arnaud arrivent peu après. Satisfaits eux aussi.

Une médaille en chocolat nous est remise avec une bouteille de jus de pomme local et une sac contenant une gourde et quelques denrées alimentaires.
Nous filons rapidement à la consigne récupérer nos effets personnels, nous changeons et reprenons rapido le chemin du retour.

Un fois encore, la fatigue m'a joué un drôle de tour.
Loin de me clouer au sol, comme à Savenay, même si j'ai un peu joué avec le feu, même si j'en ai un peu bavé sur la fin, cette fatigue m'a dopé moralement m'obligeant à bien doser mon effort, à me faire un peu violence pour ne rien lâcher.

Plus de compétition en vue dans les prochaines semaines, je vais pouvoir entâmer une période de récupération et commencer à penser à mon planning 2018 toujours désespéremment vide...


LienSite du Trail de l'HyrômeLien
Page 7 - Article N°422

Récits compétitions
Idx N°55830/10/2017 à 09:57 - Trail Urbain Nantais : reprise pas top poussive !
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Rentré vidé, épuisé de mon récent périble à Budapest, en me garant sur le parking à proximité de la mairie de Chantenay, je n'étais pas très confiant.
Les petits footings de ces 10 derniers jours, laborieux, c'est le moins qu'on puisse dire, étaient révélateurs d'une belle fatigue générale.

Mais, comme à mon habitude, l'envie était là.
Et puis, ce trail urbain, je le place parmi les plus belles courses de la région.
Alors pourquoi bouder son plaisir ?

Arrivé tôt pour pouvoir aisément me garer, je filais chercher mon dossard, le N°336, au premier étage de la mairie.
Un petit bonjour à Rémi, venu de son île d'Yeu pour l'occasion.
Retour à la voiture rapido. La température fraîche de ce dimanche matin, alliée à une masse nuageuse menaçante, n'invitait pas à découvrir ses gambettes.

Conscient de la petite forme du moment, je misais donc sur un long échauffement en douceur.
La stratégie du jour consistait à partir prudemment sans toutefois trop me traîner.
Bref, à l'écoute des mes sensations.
Objectif, 12 km/h soit 1h15'.

27 minutes d'échauffement plus tard, ayant bien papoté avec des amis de mon ancien club, bien chaud, je filais retirer coupe-vent et manchons pour me présenter dans le sas de départ en short et maillot manches courtes.

Départ donné à 10h00, je merdouille pour lancer mon chrono. Je ne m'en apercevrais que 500 mètres plus loin.
Je pars sur un bon rythme sans me mettre dans le rouge.
La première descente mène aux premières difficultés : montée vers le haut du parc des Oblates, escaliers pour redescendre et remonter le dit parc.
Pour bien chauffer les cuisses et faire monter le cardio, la meilleure des recettes, c'est sûr !

Ensuite, ça ondule.
Je profite des faux-plats et descentes pour récupérer avant chaque difficulté.
Difficile de calculer une moyenne sur ce parcours accidenté mais je me situe légèrement au dessus des 12 km/h visés.
Je souffre un peu : musculairement, ce n'est pas le meilleur de mes jours.
Mais, je gère.

Photo
PhotoPremière ascension de la Butte Sainte-Anne et de ses 120 marches, ça passe sans trop de bobo.
Belle descente avant d'attaquer le deuxième tour, je récupère.
Ayant bien bu avant le départ, de peur d'avoir du mal à relancer, je fais l'impasse sur les ravitos.

Cette deuxième boucle va bien passer elle aussi.
Calé sur une cadence qui me convient, les kilomètres et les difficultés défilent plutôt vite.
Le moral est bon. Les cuisses ne râlent pas trop. Le souffle est au rendez-vous lui aussi.
La deuxième montée de la Butte passera mieux que la première.
Sourire à Laure qui, comme au premier tour, m'encourage et me prend en photo.
Je file.

PhotoArrivé au pied de la longue côte qui mène au portique final, j'ai encore du jus.
J'entends les foulées d'un groupe de coureurs, dopés par la ligne d'arrivée, qui entend bien me cramer avant de la franchir.
Je me retourne, vois le danger.
Ni une, ni deux, j'allonge la foulée et accélère significativement.
Mes assaillants s'accrochent mais j'arrive à hausser le ton pour finalement les distancer d'une bonne dizaine de mètres.

A mon arrivée, le chrono officiel annonce 1h11'50".
Objectif dépassé avec la manière.

Je retrouve mes copains des Traileurs du 44, Romain, Yann, Anthony, ...
Au traditionnel bol breton, je préfèrerai une paire de manchons pour les fraîches matinées à venir.
Je profiterai d'une petite collation gentillement préparée par Gaëlle pour partager un moment de détente avec les autres Td44 qui son arrivés, Franck, Olivier, Sébastien, j'en oublie.
Un petit coucou à mon pote Thierry (Bobosse) venu courir en famille avec ses grands enfants.

Trempé de sueur, je me refroidis à vitesse grand V. Je décide de retourner me changer à la voiture et dis au revoir à ma bande de potes.

La façon dont j'ai géré cette reprise post marathon me rassure un peu.
Dimanche prochain, avec Didier, nous irons refaire le Trail de l'Hyrôme, un 27 km que j'espère courir sans trop peiner.
On verra.

LienSite du MS Chantenay NantesLien
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