Fondjede
Petit blog d'un coureur ordinaire
09/10/2016 à 17:33 - Lisbonne : Rock et Cocaïne
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Jeudi 28 Mars 2024Bas de page
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Vidéos
Idx N°47712/03/2016 à 19:51 - Cap Sizun : la vidéo
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6 jours après ce superbe défi, la voici.

Juste pour vous donner envie d'y aller.
Beaucoup de secousses, normal, le terrains était ultra accidenté.
Beaucoup de souffle, pareil, le vent y était omniprésent.
Une course magnifique.
Un superbe weekend avec Didier et Romain.

Dans une petite semaine, je serai en train de galoper en vallée de Chevreuse pour les 80 kms de l'Ecotrail de Paris SD


Trail du Cap Sizun - 6 Mars 2016 par fondjede


LienLe site des Rederiens du Cap SizunLien
Page 11 - Article N°385

Récits compétitions
Idx N°47607/03/2016 à 10:37 - Cap Sizun : époustouflant!
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Dernière sortie longue avant l'Ecotrail de Paris, avec Didier et Romain, nous avions choisi la Pointe du Raz comme destination pour un trail de 30 kms.
Trail que je comptais faire sans trop puiser dans mes réserves, juste pour la ballade.
Côté ballade, la course à tenu ces promesses.
Côté effort, la mise de base n'aura pas suffit.
Retour un beau weekend.

Samedi vers 15h30, nous prenions la route direction Audierne, ville situé à 13 kms de Cléden-Cap-Sizun, point de départ du trail.
3 bonnes heures plus tard, à l'hôtel "Au Roi Gradlon", nous prenions possession de nos chambres avec une vue sur mer sublime au soleil couchant.
Petite bière au pub puis repas dans une crêperie, pas couchés tard.

Dimanche, 7h30, au sortir de l'hôtel, nous attendaient un ciel dégagé et une, température assez froide accentuée par un petit vent pas chaud lui non plus.
Un peu avant 8h00, nous récupérions nos dossards et notre récompense (une serviette rouge) dans une salle communale de Cléden-Cap-Sizun et filions vers le stade de départ.

N'ayant pu prendre de petit déjeuner à l'hôtel, nous avions fait un arrêt à une boulangerie à Audierne : nous manquait le café.
Le site de départ n'était pas encore complètement prêt à notre arrivée, le café pour les coureurs, pas coulé.
En discutant avec des bénévoles dans la salle réservée aux inscriptions pour la randonnée, ceux-ci nous offriront gentillement un café de leur réserve. Sympa.

Le petit vent qui balaie le site de départ nous frigorifie.
Au podium, une animatrice tente de réchauffer les organismes en musique.
Nous, on veut se réchauffer en courant !

9h00, le départ est donné.
400 coureurs, s'élancent à l'assaut des 30 kms.
Les premiers bouchons arriveront rapidement avec les sentiers monotrace et les premiers gros bourbiers.
De la boue et de l'eau nous en mangerons sur pas mal de tronçons.
Du coup les premiers kilos qui nous emmènent vers le nord de la pointe sont courus à petite cadence.

Au bout de 3,5 kms de sentiers boueux à souhait (j'ai plongé jusqu'à mi-mollet à certains endroits), nous débouchons enfin sur la côte est ses paysages magnifiques.
Le vent couvre à peine le bruit des vagues, vraiment un chouette moment.
Le problème est que le terrain devient alors non seulement très accidenté mais également très caillouteux.
Pas trop le loisir de quitter le sol de yeux même si, caméra au poing, je capture quelques scènes. Mais une vigilance de tous les instants est requise.

Longer cette côte rocheuse s'avère être un exercice éprouvant : des montées et descentes abruptes, cheminement entre les roches demande beaucoup d'énergie.
Sur cette première partie, balayée par les vents, nous prendrons bien l'air et dépenserons moultes calories.

La baie des Trépassés sera notre seule portion de sable. Sable humide et dur qui ne me posera pas de problème.
Nous filerons ensuite vers la Pointe du Raz proche de la mi-parcours.
Dans cette première moitié, Romain nous lâchera rapidement.
Avec Didier, plus raisonnablement, nous tenterons de garder un rythme pas trop élevé.
De toute façon le relief nous y aidera : notre moyenne à peine supérieure à 8 km/h en sera le reflet.

Même avec ce faible rythme, nous dépassons régulièrement des coureurs.
Au fil des kilomètres, on sent que les organismes souffrent.
Moi, c'est à partir du 20ème que la fatigue commencera à peser lourdement.
Je vais cependant lâcher un peu Didier et finir ma course seul.

Après la Pointe du Raz, la météo va rapidement changer : ciel couvert, chute de la température, les premières averses vont nous cueillir.
Cerise sur le gâteau, nous subirons deux averses de grêle.

Les enchainements, montées, descentes sur sentiers rocheux, les bains de boue, vont devenir de plus en plus usant.
Vers le 25ème, des débuts de crampes dans les cuisses vont m'obliger à quelques arrêts pour décontracter ces muscles qui grincent.

Patient, je continuerai à enchaîner kilo après kilos.
Quittant la côte, les trois derniers nous ramènerons vers Cléden par des chemins en sous-bois ultra cassants sur le même modèle que depuis le début : eau, boue, montées et descentes permanentes.
La voix du speaker sur le site à l'arrivée perce depuis un bon moment et me rend impatient. J'ai hâte d'en finir.

J'aurai glissé sur ce trail.
Mes pieds auront maintes fois buté sur les aspérités du sol.
Mais jamais je ne serai tombé même si à plusieurs reprise, ce fût limite.
La crainte de la chute et d'une blessure me sera restée en tête tout le long de la course.
Ça aussi, c'est moralement éprouvant.

Une dernière côte nous ramène vers le stade.
Je profite du tour du terrain de foot pour accélérer et doubler deux concurrents.
Romain est déjà arrivé, check !
Et surprise, Didier aussi : lui que je croyais derrière moi.

Je coupe le chrono sur la ligne et rejoins mes compères.
Didier est arrivé plus tôt après avoir loupé une bifurcation qui, par chance, à raccourci son trajet de 1,7 kms. Je comprends mieux.
Il m'aura fallu 3h43 pour boucler ces 30,4 kms avec une peu plus de 500 mètres de dénivelé positif.

Il fait froid. Nous ne trainons pas pour retourner à la voiture, prendre nos affaires et aller à la douche.
A peine assis, mes cuisses seront tétanisées par les crampes.
Mon estomac, comme après chaque effort trop violent, râle lui aussi.

Nous prendrons un dernier petit rafraîchissement puis quitterons Cléden, retour Nantes.

Le bilan est positif : la course était magnifique.
Parcours indescriptible de beauté, organisation très réussie, bénévoles très souriant et sympathiques.
Là où, je suis moins satisfait, c'est sur la débauche d'efforts que m'a demandée cette épreuve.
J'espère ne pas avoir à le payer par la suite.
J'ai donc, par prudence, décidé d'alléger les deux semaines à venir pour privilégier ma récupération.

Mon prochain gros objectif de l'année, se rapproche.
Dans 2 semaines à peine, la vallée de Chevreuse et ses 80 kms m'attendent.
Pas rassuré... SD

LienLe site des Rederiens du Cap SizunLien
Page 11 - Article N°384
didjeb le 08/03/2016 à 09:30
sympa les we entre potes avec petite sortie dominicale :p
ER

Marathon
Idx N°47429/02/2016 à 11:32 - Premier dossard 2016, première médaille
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Avec ce marathon de la Saint valentin à Terni, après deux mois sans, j'ouvre le bal des compétitions de l'année 2016.

Petit marathon bien sympa où je fût le seul français aligné, le San Valentino Maratona m'a permis de boucler avec beaucoup de plaisir mon 43ème marathon, mon 6ème italien.

J'ai publié les premières photos et ma trace GPS.
Le récit et la vidéos vont suivre.

Durant ce séjour italien, prolongé par quelques jours de pur tourisme à Rome, j'ai reçu mon dossard pour l'Ecotrail de paris du 19 mars prochain.

En attendant, dernière longue distance avant cet ultra, je serai le weekend prochain du côté de la pointe du Raz pour un trail côtier de 30 kms.

La saison est définitivement lancée BL
LienLe journal du marathon de TerniLien
Page 11 - Article N°383

Rétrospectives
Idx N°46705/01/2016 à 15:53 - Que 2016 soit pétillante !
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2016 est déjà là.
Je tenais à vous présenter mes plus sincères souhaits de bonheur et de réussite pour cette nouvelle année.
Bougez, allez de l'avant, faites de cette année un immense terrain de jeux et entrainez-y tous ceux qui vous sont proches.

Avant d'attaquer les projets 2016 - et ils sont déjà légion - l'heure est à la traditionnelle rétrospective de l'année passée.

2015, à l'image de 2014, restera une belle année de course à pied.
- 223 sorties
- 3 280 kms courus (record perso)
- 2 nouveaux pays découverts : la Chine et le Portugal
- 2 annulations de course : le trail Saint-Nolff en novembre annulé suite au attentats parisiens et le marathon de Kyoto prévu en février prochain remis à 2017 pour le même motif.
- 21 compétitions (record perso) dont 5 marathons :

Mais pas seulement.
- Un peu moins de natation la faute à une fermeture pour travaux de 3 mois de ma piscine habituelle.
- Mes premiers entraînements de marche sportive pour préparer mon premier défi de 100 kms dans le parc naturel du Morvan en équipe de 4 au profit d'OXFAM, une association humanitaire qui oeuvre pour lutter contre la pauvreté dans le monde.

Voilà, globalement j'ai pris beaucoup de plaisir à courir, nager, marcher seul ou entre amis durant ces 365 jours.

2015, c'est aussi le démarrage réel de mon groupe de rock : The JAXS.
L'équipe s'est enfin stabilisée avec Stéphane à la guitare rythmique, Sylvain à la batterie, Alain à la basse et Philippe au chant.
Moi, je me suis collé à la guitare solo, un vrai challenge et énormément de travail en perspective.
Mais, c'est parti pour de vrai et, je l'espère vraiment, 2016 devrait voir nos premiers pas devant un public RK

L'heure est à la remise à zéro des compteurs pour mordre dans le vif l'année qui se présente.
Mon calendrier 2016 est déjà bien rempli à l'heure ou j'écris cette rétrospective.

Je vous présente une nouvelle fois tous mes voeux en espérant croiser votre chemin un jour ou l'autre.

LienMon carnet d'entraînementLien
Page 11 - Article N°382

Récits compétitions
Idx N°46527/12/2015 à 08:42 - Corrida de la Beaujoire : deux dossards sinon rien
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En 2014, il y faisait un froid de canard.
Cette année, 14°C étaient annoncés pour ma 2ème participation à la dernière course du calendrier 2015, la Corrida de la Beaujoire.

C'est avec Frédérique, venue me chercher à la maison, que je partageais à nouveau l'aventure.
Mais cette année, j'avais décidé de me lancer un petit défi : participer aux deux courses proposées : deux courses courtes, ce que je déteste, la première de plus de 4 kms à 14h25 et la deuxième de 8,8 kms en deux boucles à 15h00.

C'est donc avec deux dossards superposés, le N°704 au dessus du N°887, que je partais comme une bombe sur la première compétition.

Jambes lourdes pas habituées à un tel rythme, ce premier tour dans le stade et ses enfilades de marches fût terriblement éprouvant mais, avec un chrono de 19'37" pour ces 4,6 kms, j'étais plutôt satisfait de ce premier échauffement.

10 minutes plus tard, dans un peloton beaucoup plus dense, je partais plus doucement à l'assaut des deux tours de la course de 8,8 kms.
Caméscope à la main, assez concentré pour ne pas tomber, souvent bloqué par les bouchons provoqués par les rétrécissements aux abords des gradins et de leurs marches, je suis parti sur un rythme plus adapté à mes vieilles jambes.
Plus chaud, j'ai avalé sans difficulté les séries de marches et toutes les relances exigeantes dans les gradins du stade.
La partie plus plate sur le parking du stade m'a permis à deux reprise de prendre de la vitesse et de doubler pas mal de coureurs.
Fred, malade, abandonnera à la fin du premier tour.

Je terminerais le deuxième tour en super forme : 40'23" pour 8,8 kms, impeccable.

Une belle ambiance sur cette course avec des spectateurs dans les gradins, de la musique dans le stade, beaucoup de coureurs déguisés, de jolies mères Noël.

Voilà, dernières courses de l'année, ces boucles m'auront permis de prendre une belle bouffée de plaisir avant d'attaquer 2016.

Je vous livre ces quelques images trépidantes pour que vous puissiez partager avec moi ces derniers moments de plaisir de 2015.

Page 11 - Article N°381

Récits compétitions
Idx N°46417/12/2015 à 20:18 - La Tourlandry en images
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Les images du trail de La Tourlandry de dimanche dernier sont arrivées.

Je vous ai fait une petite compilation vidéo de notre arrivée à moi et Romain.


LienLe site de La Tour CourtLien
Page 11 - Article N°380

Récits compétitions
Idx N°46314/12/2015 à 10:42 - La Tourlandry : froid le bain de boue !
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Il faisait 6°C ce dimanche matin au départ de Nantes.
Didier, malade, ayant dû renoncer au voyage, c'est avec Romain que je partais en direction de La Tourlandry, bourgade proche de Cholet en Maine et Loire.
Une heure plus tard, arrivés sur un site baigné par le brouillard, il ne restait plus qu'un seul petit degré au thermomètre. Glacial !

Heureusement, entre le retrait des dossards et le départ, il ne restait que 30 petites minutes à occuper : juste le temps de se préparer et d'attendre au chaud dans le gymnase proche de la ligne de départ.

3 petites minutes avant le coup de feu libérateur, nous essayions vainement de nous réchauffer au sein d'un beau peloton de 350 coureurs.
Le soleil commençait à percer.
9h30, premières foulées, sans échauffement, inutile de dire que les muscles étaient froids. Gros tiraillements derrière les cuisses, abducteurs en berne...

Ne connaissant pas le parcours de ce trail dont c'était la première édition, ne sachant pas trop comment allaient réagir mes jambes à ce troisième effort en trois semaines (marathon de La Rochelle puis Trail Nocturne Touchois), 22 kms à la clé, je partais avec un objectif inférieur à deux heures.

Parti englué dans le peloton, le modeste rythme des premiers hectomètres n'aura pas duré longtemps.
Avec une entame assez plate, le tracé était propice à la tenue d'une cadence plus soutenue. J'ai donc rapidement haussé le ton.

Mis à part une première côte abrupte vers le 5ème kilo, quelques longs faux-plats et des passages très boueux, je n'ai pas eu trop de problème pour garder un rythme supérieur à 12 km/h.

Un parcours champêtre, des traversées de fermes et élevages, pas de forêt, le soleil aura accompagné notre avancée tout le long.
Bien que la température soit toujours aussi fraiche, la bonne cadence tenue m'aura servi de radiateur. Je n'ai donc pas souffert du froid durant la course.

Je ne ferai pas bombance au seul et unique ravitaillement du 11ème. Juste une gorgée de boisson sucrée - glacée - et un petit morceau de pain d'épice, le tout en quelques secondes pour ne pas laisser le moteur se refroidir, l'arrêt sera court.

Ensuite, j'attaquerai une usante succession de côtes et faux-plat de près de deux kilomètres. Longue ascension rendue encore plus difficile par des chemins très boueux.
Ensuite, ce sera plus facile.
Sauf sur les 3 derniers kilos.

La fatigue commence à se faire durement sentir : je n'ai plus trop de répondant.
Si, jusqu'ici, j'ai doublé régulièrement pas mal de monde, je n'ai alors plus personne en point de mire. Je suis à la peine.
3 coureurs me doublent et me déposent sans que je puisse les accrocher.
Un quatrième me rattrape et reste à mes côtés pour m'encourager.
Nous discutons un peu, ce qui me fait du bien mais je ne peux tenir son rythme.

Le clocher de La Tourlandry pointe alors. Dernier kilomètre.
Sur les dernières centaines de mètres, je me retrouve mêlé à la course des enfants.
Je sillonne alors au milieu des ces petites graines de sportifs, les encourage, les admire sprinter à l'approche le l'arrivée.
Je termine au milieu de ces bambins qui donnent tout ce qu'il ont dans les tripes, sans autre calcul que de courir le plus vite possible.

Je coupe le chrono et file dans le gymnase pour me mettre au chaud.
Je suis trempé... de sueur.
1h45'50" me dit ma Garmin.
1h45'37" me dira le classement officiel.
84ème sur 350, encore une belle place.
Malgré ma relative baisse de régime sur le final, j'ai bien tenu.
Romain terminera 5 minutes derrière.
Un sac avec quelques victuailles et un buff aux couleurs de la Boucle de La Tourlandry (vert et jaune) nous sera remis en récompense.

Je retrouverai mon compagnon saumurois des derniers kilos avec lequel nous échangerons autours du ravitaillement quelques idées de courses à faire en Maine et Loire et/ou en Loire-Atlantique.

Petite douche... glacée.
Petite bière... bien fraiche.
Seule la chaleur humaine était à l'ordre du jour.

Avec Romain, nous rentrons satisfaits de cette course vraiment bien organisée et plaisante, regrettant juste qu'il n'y ait pas eu plus de difficultés sur le tracé.
Maso, les garçons MD

Maintenant, place à un rythme moins endiablé.
Dernier rendez-vous de l'année de compétition, la Corrida de la beaujoure le 26 décembre.


LienLe site de La Tour CourtLien
Page 11 - Article N°379

Marathon
Idx N°46112/12/2015 à 17:22 - Porto : la vidéo enfin ! Fait marquant N°461
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Un planning très dense, c'est le moins qu'on puisse dire.
Pas vraiment eu le temps de refroidir depuis notre retour de Porto il y a plus d'un mois déjà.

La voilà enfin, la vidéo de mon 41ème marathon, mon premier sur le sol portugais.
Je peux ainsi clore ce chapitre même si la page portugaise ne s'est pas totalement refermée : cette semaine, profitant d'offres avantageuses sur les vols à destination de Lisbonne, j'ai signé pour le marathon du 2 octobre 2016 ER

Autre chapitre que je dois encore terminer... en vidéo : La Rochelle...



LienLe journal du marathon de PortoLien
Page 11 - Article N°378

Récits compétitions
Idx N°46006/12/2015 à 13:38 - TNT : froid et chaud !
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Il faisait bien froid ce samedi soir aux Touches.
Ajouté à cette faible température, un petit vent glacial achevait de nous faire regretter notre chaud cocon familial.

Avec Didier, après Château-Thébaud l'année passé, nous avions choisi Les Touches comme course au profit du "Téléthon".
Course du club de mon ami Yoann.
250 coureurs maximum : 79 sur le 23 kms.

Deux distances au programme de cette première édition : 11,5 et 23 kms soit une boucle ou 2.
Deux pour nous.

Dans la salle des sport nous retirions assez rapidement notre dossard, le N°2325 pour moi, ainsi qu'un super maillot manches longues jaune fluo.
Ca sentait la belle organisation et ce fût le cas.

Quelques tours d'échauffement autours du terrain de foot, il était impossible d'attendre sans bouger tant la température et le vent étaient froids.

La stratégie de course était fixée : 6 jours seulement après le marathon de La Rochelle, un modeste chrono de 2h10, un premier tour doucement, plus au deuxième en fonction des possibilités du jour.

Fumigènes rouges, TNT D'AC/DC en fond sonore, frontale allumée, le départ était donc donné à 19h.
La stratégie de course a volé en éclats dès les première secondes.
Didier parti comme un fou et moi, j'ai suivi.

Pas de grosse difficulté sur ce parcours assez roulant : un peu de boue par endroits et quelques longues côtes mais pas de gros dénivelé. Heureusement car, dans ces parties montantes, mes cuisses peinaient à grimper.

Avec Didier, nous déroulons donc avec un rythme proche de 12km/h : j'ai peur de ne pas tenir et laisse à plusieurs reprises filer mon compagnon de route qui à chaque accélération me laisse sur place et me colle 50 mètres dans la vue.
Moi, je préfère jouer la prudence et la régularité sur ce premier tour.
D'autant plus que nous sommes mêlés aux coureurs du 11,5 qui peuvent se permettre d'aller plus vite.

Le parcours est bien balisé. Les signaleurs aux bons endroits nous guident efficacement.
Une belle côte suivie d'une belle descente nous ramènent au stade pour le seul et unique ravitaillement de la course avant d'attaquer la deuxième boucle.
Pause technique , boisson sucrée et 3 TUC plus tard, nous partons à l'assaut du dernier tour.
Nous sommes annoncés 35 et 36èmes.

En terrain connu sur cette deuxième itération, il était plus facile pour moi de gérer mon allure sachant ce qui m'attendait.
Les cuisses ne semblaient pas vouloir capituler malgré de belles raideurs.

Et j'ai naturellement haussé le ton.
Objectif, être dans les 30 premiers. Nous avons doucement mais sûrement remonté quelques concurrents dont les deux première féminines.

79 coureurs seulement sur le 23 kms, les écarts se sont vite creusés.
Et, au loin une frontale, qu'ils nous sera difficile de remonter.
Mais, patiemment, nous avons grignoté l'avance de ce coureur qui sera mon lièvre et, une fois dépassé, me mettra la pression jusqu'au bout.
Je lâcherai Didier, conservant toujours une petite avance. Plusieurs fois, je me retournerai pour le garder en vue, ralentirai un peu, me ferai dépasser par ce coureur qui ne lâchait rien.

Didier ne revenant pas, je décidais de donner tout ce qui me restait en stock.
Avec ce coureur qui me marquait à la culotte, nous finirons par rattraper un autre concurrent, le doublerons.
Je ferai un effort supplémentaire sur les deux dernier kilos pour prendre mes distances.

Au maximum de ce que je pouvais donner, j'ai souffert dans la dernière côte, ai accéléré dans la dernière descente pour aborder le stade avec une belle marge de sécurité.
Pris en photo sur la ligne d'arrivé, dossard flashé pour marquer la fin de la course, je ne patienterai que quelques secondes pour voir arriver Didier.

Chrono bloqué à 1h52'12", je n'en reviens pas d'avoir été capable de courir ce trail de nuit à un tel rythme.
Inutile de dire qu'à ce moment là, je jubile de satisfaction.

Je savourerai une bonne soupe chaude, échangerai mes impressions avec quelques coureurs.
Bien vite, nous retournerons nous changer car, malgré le froid, je suis trempé de sueur.

Je retrouverai ensuite Yoann à qui j'avais prêté mon caméscope pour filmer le départ : la vidéo est ci-dessous.

Ce matin, les classements :
24ème au scratch et 2ème V2, super !


LienSite Les Touches RunningLien
Page 11 - Article N°377

Musique
Idx N°45905/12/2015 à 10:26 - Les Insus à Nantes
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Les trois membres du mythique groupe Téléphone qui à 'bercé' mon adolescence partent en tournée dans toute la France.

Aubert, Bertignac, Kolinka sur la même scène du Zénith à Nantes, ce sera pour le 7 mai 2016.
Difficile d'avoir des places mais, connecté un petit quart d'heure avant le début de l'ouverture des réservations, j'ai réussi à en attraper 2 ER

RKRKRK

Quelques minutes plus tard, je récidivais avec deux places pour voir ces mêmes énergumènes au festival de Poupet à Saint-Laurent-sur-Sèvre ER

LienFestival de PoupetLien
Page 11 - Article N°376