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Petit blog d'un coureur ordinaire
13/03/2017 à 11:30 - Semi d'Orvault : un peu de rythme, enfin !
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Jeudi 28 Mars 2024Bas de page
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Récits compétitions
Idx N°51207/11/2016 à 10:50 - Trail de l'Hyrôme : estampillé BRF
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Peu de compétitions sur ce deuxième semestre 2016, c'est un fait.
Quelques aléas familiaux ont gelé mon planning de course. J'ai du renoncer à pas mal de belles épreuves. Pas le choix. On se refera l'année prochaine.

5 semaines donc après le marathon de Lisbonne, ce trail marquait un retour à la compétition nature 5 mois après mon dernier trail à l'Ile d'Yeu.

Pas vraiment la grande forme, un peu à court d'entrainement spécifique, l'idée était simplement de remettre le pied à l'étrier et de retrouver le plaisir de porter un dossard.

Parti en covoiturage avec Didier et Antoni, une bonne heure de route nous séparait de Chemillé-Melay dans le Maine et Loir, un peu après Cholet.

5 °C au thermomètre, 10°C maxi annoncés, j'optais pour une tenue jambes à l'air, manches longues, gants et buff pour protéger mains et cou.
Touche finale, je passais par dessus mon tout beau, tout nouveau maillot à l'effigie de la BRF (Breiz Runner Foundation), cadeau de Didier pour mon récent anniversaire BL
Pour la première fois de ma vie de coureur, j'allais donc galoper en arborant le drapeau breton.
3 ravitaillements sont annoncés donc je fais l'impasse sur mon CamelBack.

Photo9h30, nous quittons le stade : 500 traileurs sont annoncés sur les 27 kms du parcours.
Premiers kilos en descente sur lesquels nous forcerons l'allure pour nous porter sur l'avant du peloton et éviter les goulots d'étranglement des futurs chemins en mono trace.

PhotoLe parcours est assez verdoyant et très agréable.
Les ponts qui enjambent les cours d'eau sont glissants à souhait.
Pas de grosse côtes mais beaucoup de casse-pattes.
Quelques transitions bitume, un peu longues à mon goût.

Le premier ravito arrive vers le 6ème.
Les boissons y sont très froides : j'en absorbe peu et ne prends aucun aliment solide. Je sais déjà que je vais avoir mal au bide donc je limite les quantités.
Pareil quelques kilos plus, loin, sauf que là, j'aurais vraiment une barre au niveau de l'estomac.
Heureusement, ça va passer sans trop me gêner.

Côté jambes, pas de grandes sensations mais il y a du répondant dans les côtes.
Par contre, sur le plat, ça ne déroule pas bien.
J'essaye de garder une cadence constante et de tenir un rythme proche de 10,5 km/h.

PhotoAprès le contournement d'un plan d'eau, la mi-parcours se profile.
Avec Antoni et Didier, nous restons groupés. Sur cette première partie, je serai resté un peu en retrait.
Sur la deuxième, je vais prendre un peu plus les rênes.
J'ai besoin de tenir une certaine cadence et j'ai de plus en plus de mal à ralentir.

PhotoAprès le troisième et dernier ravitaillement, où j'aurai préféré ne pas m'arrêter mais où j'ai attendu Didier et Antoni qui avaient besoin de se restaurer.
Après cette dernière halte donc, la fin du parcours va nous réserver quelques réjouissances.
Montées abruptes avec des cordes, deux passages à guet avec de l'eau gelée au dessus du genou, tout est fait pour mettre à l'épreuve les organismes.
Je commence à doubler des coureurs qui marchent.
Moi, j'avale toujours les aspérités en courant.
Je ralentis régulièrement pour attendre mes compères.

PhotoJ'aurai cette patience jusqu'à environ 3 kilomètres de l'arrivée.
Mes jambes râlent à chaque fois de je lève le pied : les changement de rythmes commencent à me peser.
Alors je décide de garder la cadence qui me convient jusqu'au bout, lâchant de fait mes amis.

Nous rentrons dans Chemillé à moins de deux kilomètres du complexe sportif, point de départ et d'arrivée de la compétition.

Je hausse le ton pour doubler les coureurs qui me précèdent.
A l'entrée sur le stade, je pique une belle accélération pour gagner encore quelques places.
Je franchis la ligne bien essoufflé.
Antoni puis Didier arriveront peu après.

2h36'43", j'ai tenu une moyenne supérieure à 10,5 km/h.
C'est plutôt correct sur cette distance au vu des difficultés du jour.

En récompense, nous récupérons un sac contenant quelques victuailles (fromage, kiwi, gâteau) puis nous désaltérons et récupérons quelques calories sous l'immense barnum où nous avons collecté nos dossards avant la course.
Malgré le soleil qui à percé au fil des heures, nous ne traînons pas pour retourner nous changer car la température est toujours aussi frisquette.

Ça faisait un bail que je n'avais passé un bon moment sportif avec des potes et cette belle course m'aura fait du bien.
Prochains rendez-vous (avec Didier of course), le Trail Nocturne Touchois, le 26 novembre et le Défi 24h pour le Téléthon à Angers où nous partirons pour 3 heures de running entre 5 et 8 heures du matin ST

LienSite du trail de l'HyrômeLien
Page 9 - Article N°397

Vidéos
Idx N°51130/10/2016 à 17:13 - Lisbonne : la vidéo Fait marquant N°511
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Incontournable dernier opus de chaque aventure marathon, la vidéo.

Comme vous le constaterez, le soleil était au rendez-vous de ce marathon de Lisbonne... un peu trop peut-être.

Fin de ce 45ème défi marathon, pas le plus facile car la santé n'y était pas mais un bon souvenir quoi qu'il arrive.


LienLe journal de l'événementLien
Page 9 - Article N°396

Marathon
Idx N°50909/10/2016 à 17:33 - Lisbonne : Rock et Cocaïne
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De retour après 6 jours passés à Lisbonne à l'occasion de mon 2ème marathon sur le sol portugais.

Fatigué, affaibli par une grosse rhino-pharyngite, je n'avais pas les moyens de tenir le choc mais j'ai tenu à m'aligner sur ce 45ème défi marathon : pas très raisonnable me direz-vous JM

La météo était idéale bien que la température un peu chaude sur la fin ne m'ai pas aidé à terminer.
Un parcours totalement au bord de l'eau, avec de jolis coins mais pas toujours.
J'ai fait ce que j'ai pu pendant 3 heures et ai fini avec les moyens du bord sur les 97 dernières minutes.

Mon premier Rock n' Roll marathon avec une médaille de poids.
Et pour l'occasion, j'aurai associé mes deux passions, guitare et course à pied pour quelques notes de Cocaïne... le récit complet vous en dira plus.

Rendez-vous sous peu pour ce compte-rendu en images.

LienLe journal du marathonLien
Page 10 - Article N°395

Musique
Idx N°50621/07/2016 à 11:08 - Les Insus à Poupet
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Encore un intense moment hier au festival de Poupet.

Après le Zénith de Nantes en mai, c'est à Saint-Laurent-sur-Sèvre en Vendée que nous avons mis le cap hier pour retrouver ce fabuleux trio des ex Téléphone (Jean-Louis Aubert, Louis Bertignac et Richard Kolinka). A 80 bons kilomètres de chez-nous mais pour notre plus grand plaisir.

Avec Sylvain, Gaëlle et mon Isabelle, nous avons donc covoituré jusqu'au château de la Barbinère, un site perdu en pleine campagne, uniquement accessible par de petites routes où deux voitures ne pouvaient se croiser sans emprunter les accotements.
Arrivés sur site vers 16h30, donc de bonne heure, nous apprécierons notre bonne idée d'un départ en début d'après-midi.

Pas de problème de circulation, pas trop d'attente au passage des contrôles avec fouille minutieuse et, au final, une place à 15 mètres de la scène SG.
Nous patienterons en plein cagnard pendant deux heures qui passeront assez vite une petite bière à la main.

Première bonne surprise avec le tout récent groupe BUZZ, 3 petits (et petites) jeunes associés à deux ex membres du groupe TRUST.
De l'énergie à revendre et de bons morceaux bien pêchus, cette première partie nous a tous bien plu.

Ensuite les James Hunter Six et leur mélodies soul, rythm & blue ont un peu fait retomber l'ambiance. Pas facile de passer entre deux groupes de rock.

Un peu plus de 22h00, dés les premières notes, les Insus ont mis le feu.
Toujours les mêmes standards aussi entraînants mais aussi des titres moins connus, une belle alchimie et toujours cette pêche communicative.
Nous en avons pris plein les yeux et les oreilles pendant plus de deux heures... deux rappels, un petit feu d'artifice pour clôturer la soirée... génial !

Nous laisserons partir une grosse partie du flot des 28 000 spectateurs venus assister à l'événement en prenant une dernière petite bière assis dans l'herbe.
Cela ne nous empêchera pas de bouchonner longuement pour retrouver l'autoroute et rejoindre notre bercail.
Couchés heureux à 4h00 après une douche salvatrice.

Petite forme quand même au lever à 6h00 pour aller bosser CF
Page 10 - Article N°394

Récits compétitions
Idx N°50013/06/2016 à 10:47 - Trail de l'ile d'Yeu : sans énergie !
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Photo

C'est la pluie qui m'accueillit ce vendredi 10 juin à la sortie du bateau.
Une météo capricieuse tout au long du weekend à laquelle s'est ajoutée une forme tout aussi capricieuse.
Petit débriefing d'un weekend de trail réussi malgré tout.

PhotoVendredi donc, après une petite heure de route pour rejoindre la gare maritime de Fromentine, je récupérai auprès du stand des organisateurs mes billets de bateau pour l’île d'Yeu puis allais déposer ma voiture au parking partenaire de l'événement à deux pas (10% de réduction, 26,10 € pour le weekend).
Initialement, Isabelle devait m'accompagner pour ce weekend entre amis.
Nous (en l’occurrence, Jean-pascal) avions réservé une maison à Ker Chauvineau pour 8.
Des aléas familiaux m'ont contraint à partir seul, Isabelle ayant insisté pour que je n'annule pas ce rendez-vous HB
Du coup, pour pouvoir rentrer plus tôt, j'ai écourté mon séjour, échangeant mon billet de retour prévu le dimanche à 22h00 pour un billet ce même jour à 8h00.
Sur le quai, alors que je déposais mon sac dans le container à bagages, je retrouvais Lydie et sa petite troupe.

21h30, le bateau de la compagnie Yeu-Continent quittait le port et me déposait 35 minutes plus tard à Port Joinville.
Sous une belle averse, je récupérai mon sac et filais en direction de la place de la Pylaie pour récupérer mon dossard, le N°113, ainsi que puce pour le chrono et serviette à l’effigie de l'événement en récompense.

2,5 kms de marche en pleine nuit pour rejoindre Ker Chauvineau - heureusement que je m'étais fait un petit plan pour retrouver notre location - et je retrouvais, pour la plupart assis devant France-Roumanie, Didier, Jean-Pascal, Antonin, Marine, Lénaïc et Jocelyn. Il était presque 23h00 et la France marquait à cette instant le but de la victoire.
Arrivé tardivement et en dernier, je me suis fait un petit repas en solo composé de salade de pâtes, riz au lait et banane, le tout préparé à la maison avant de partir.
Puis dodo.

PhotoPetite nuit, réveil aux aurores, comme d'hab.
Ciel bâché, vent puissant en rafales, averses copieuses, la baie vitrée de la maison me donnait un spectacle peu réjouissant.
Petit déjeuner en solitaire suivi d'une heure et demie de lecture pour voir enfin émerger mes compagnons de trail.
Nous prendrons la direction du complexe sportif un peu avant 10h00.
Là, nous retrouverons beaucoup de têtes connues, Danièle, Martial, Lydie, Thierry...
Comme le débriefing annoncé ne semblait pas vouloir démarrer nous prenions alors la direction de Port Joinville, point de départ des trois course du jour : 13 kms à 10h30, 45 kms à 10h40 et 23 kms à 10h50.

PhotoSi les distances les plus courtes voyaient s'aligner près de 500 coureurs chacunes, seulement 180 athlètes dont moi, Didier et Jean-pascal osaient défier les 45 kms du trail le plus long.
Nous laissons partir la première course, posons devant le portique de départ pour un petit cliché pris par Valérie puis arrive notre tour.
La pluie a cessé. Nous ne la reverrons plus.
Le vent lui continue de balayer l’île.
Le soleil fera quelques fugaces apparitions.

Pas d'ambition particulière sur ce trail : conscient qu'un reliquat de fatigue dû à un début de saison assez chargé pesait sur mon physique, je n'avais pour objectif que de gérer au mieux cette longue distance sans trop souffrir. Un chrono espéré entre 5h00 et 5h30 selon la difficulté d'un parcours qui m'était inconnu.

Un peu de bitume pour quitter le port sous les vivas d'une petite foule et, très vite, nous rejoignons la plage pour un contournement par le nord de l’île.
Qui dit plage, dit sable et rochers : à froid, je déteste.
Pas de mise en jambe progressive, il faut pédaler dans la choucroute pour avancer. Mes muscles n'aiment pas ce genre de démarrage. Les premiers kilos vont être éprouvants.
Dès le début, j'ai su que je souffrirai.
Et j'ai souffert.

PhotoPas trop bien sur le premier tiers de la course : des jambes lourdes, aucune bonne sensation certes mais partis avec Didier sur une base de 9,5 km/h, nous cheminions tranquillement sans trop puiser dans nos ressources.
Au bout de quelques kilomètres les premiers coureurs du 23 partis 10 minutes plus tard commenceront à nous doubler.
Quasiment en même temps, nous commencerons à dépasser les derniers du 13.
Le sable cèdera la place à des chemins praticables mais très ondulants : jamais de gros dénivelés, non, mais toujours de légers faux-plats qui seront usant à la longue.
Longer la côte est très plaisant et offre de jolis panoramas.
Quelque jolis casse-pattes avec des descentes et remontées rocheuses abruptes mais, ici, rien à voir avec le Cap Sizun les rochers et ses terribles dénivelés caillouteux.

PhotoLe premier ravitaillement est au 14ème kilomètre. Eau, Coca, oranges, bananes, raisins secs, dattes, pain d'épice... que du sucré, dommage un peu de salé aurait fait du bien.
Le suivant sera au 22ème.
Entre les deux, nous aurons quitté la côte sud de l’île, laissé de côté les coureurs du 13 kms, cotoyés deux super héros aux strings rouges seyants.
Et moi, je sentirai la fatigue s'accumuler au fil du temps.
Ce deuxième ravito sera vraiment le bienvenu car j'en ai déjà plein les bottes et n'ai aucun espoir de voir ma forme s'améliorer.
Je sais que la fin nécessitera une mobilisation totale de mes maigres ressources restantes : bon, ça, même si c'est dur, je sais faire.

Nous repartons Didier et moi avec Thierry en direction d'une longue portion de 3 kilomètres de plage au km 24. Les coureurs du 23 ont bifurqué juste avant.
Heureusement le sable y était relativement dur et, en ayant baissé le rythme et malgré une chaleur qui commençait alors à être pesante, j'ai absorbé cette difficulté sans trop rechigner.
Au bout, avant de faire demi-tour pour une section de dunes et encore du sable, je profiterai d'un petit ravito sauvage pour me rafraîchir.

PhotoLa suite du parcours sera plus boisée donc moins exposée au vent et au soleil.
Début de point de côté, je laisse partir Didier un peu avant le ravito du 32ème.
Là, je suis cuit. Je m'assoie quelques instant et, même si nous repartons ensemble, ce foutu point de côté m'obligera à m'arrêter de nouveau.
Je continuerai seul à affronter sable et vent de face sur le retour qui se fera par l'intérieur des terres.

Derniers petits plaisirs, des sections de chemins boueuses à souhait : glissades garanties mais pas de chute pour moi.
Nouvel arrêt... imposé par une fatigue intestinale CF
Les kilomètres s'accumulent lentement.
La voix du speaker à l'arrivée qui porte dans les derniers kilomètres me redonnera un peu d'énergie.
Me permettra de grappiller quelques places.
Pas de sprint pour finir car j'arriverai seul sur la piste du complexe sportif.
Didier m'accompagne quasiment jusqu'à la ligne finale.

Photo5h20'51" d'effort... quelle belle lutte.
J'en aurai une fois encore bavé mais cela ne m’ôtera pas le plaisir d'avoir participé à une belle course et d'être allé au bout.

Une petite médaille m'est passée autour du coup : pas ma plus belle, on est d'accord, mais elle comptera comme les autres.

Retour à notre location, douche, repos et nous nous la coulerons douce avec un petit apéro en terrasse suivi d'un bon repas gentillement préparé par Marine.
Euro de foot oblige, nous materons la deuxième mi-temps d'Angleterre-Russie.
Encore une courte nuit, nouveau petit déjeuner en solo et, à 8h00 je reprendrai la mer pour retrouver le continent et les miens...
Fin d'un beau petit weekend.

LienSite du Trail de l'Ile d'YeuLien
Page 10 - Article N°393
Denis le 16/06/2016 à 09:53
Bravo Jean-Claude GH. L'envie de faire ce trail insulaire émerge insidieusement d'autant plus que j'affectionne particulièrement l'île d'Yeu. Mais les distances proposées me freinent un peu. 23 km est un poil trop court pour moi tandis que 45 km me paraît irréaliste au vu de la difficulté du parcours (sable, rocher, ...) et de ma faible expérience sur le marathon. Sinon, j'espère te croiser fin août à Savenay sur le 30 km (l'échauffement idéal en vue de ta participation au trail de 45 kms en fôret de Brocéliande deux semaines après WK).
Danielle-Erdrea le 16/06/2016 à 23:36
Ravie de lire le détail de ce we...je ne t'ai vu que si peu de temps avant et après ton trail!J'espère que ton garçon va bien...
A très bientôt et bonne récup!!

News
Idx N°49523/05/2016 à 18:39 - Trailwalker : 100 kms de moments forts Fait marquant N°495
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Ma première médaille gagnée autrement qu'en courant, c'était ce weekend à Avallon.

Une marche solidaire au profit de l'organisation OXFAM qui lutte contre la pauvreté dans le monde.
Une marche en équipe de 4 , soudés du début à la fin.
Une marche rendue magique grâce à des supporters ultra dynamiques qui, du départ à l'arrivée, à chacune des 7 étapes de cette épreuve, nous ont apportés un soutien logistique incroyable mais surtout joie et réconfort.
Une marche de 100 kilomètres dans le cadre magique du parc naturel du Morvan.

Cette aventure avant tout humaine a donc connu la plus belle des conclusions hier à 11h30.
Elle avait commencé 28h05' plus tôt.
La plus longue de mes expériences sportives.

Un énorme merci à Chloé, Vincent et Olivier mes partenaires du jour : c'est à 4 que nous avons remporté le pari. Et je suis fier et ému de pouvoir dire que l'équipe est arrivée au complet.

Je terminerai ce court article par une révérence des plus marquée pour saluer nos supporters (familles de Chloé et Olivier) sans qui ce moment n'aurait certainement pas été aussi fort et réussi.

Je n'oublierai pas non plus, ceux et celles qui, à notre direction du marketing (DMGCE), sont à l'origine et à l'organisation de ce challenge postal.

Le récit arrivera bientôt avec les photos et, bien sûr, une longue, très longue vidéo à l'image de ce splendide weekend de marche.


LienLe blog de l'événementLien
Page 10 - Article N°392

Récits compétitions
Idx N°49209/05/2016 à 11:32 - Bouguenais, contre vents et marées
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A peine quelques heures de sommeil, la tête encore au concert de la veille, les mollets bien durs de m'être agité pendant plus de 2h30 sur les tubes de Téléphone, ce dimanche, je n'avais pas trop la tête à courir.

Il le fallait pourtant bien.
Pour cette course nature de Bouguenais, je devais inaugurer mon nouveau maillot des Trailers du 44, groupe Facebook de coureurs indépendants, ayant pour point commun la passion du trail.
J'avais promis d'y être.

Un petit déjeuner plus tard, ça allait nettement mieux.
A 8h00, je passais le pont de Cheviré pour rejoindre le site de La Roche Ballue à Bougenais.

Dès l'arrivée au Parking, je retrouvais Yannick, copain de mon ex club, l'UFCPH.
Peu après le retrait de mon dossard, le N°272, je repérais ici et là les maillots noir et rouge ornés du logo - que je trouve très réussi - des Trailers du 44.
Nous étions une petite quinzaine sur les deux épreuves de 10 et 20 kms.
C'est Son, qui ne courait pas, qui assurait le reportage photo.

Cette épreuve, je l'ai déjà courue pas mal de fois : j'en connaissais donc les principales difficultés et savais comment doser mon effort.
Seuls la forme et mon comportement à l'effort restaient les inconnues du jours.

Un peu frisquet ce matin de mai, la faute à l'absence de soleil et à un vent soutenu qui balayait le site.
Les fortes marées du moment auront eu leur impact elles-aussi.
La partie du tracé située en bord de Loire était submergée ce dimanche matin : plus de 60 cm d'eau selon les organisateurs.
Ces derniers en viendront donc à inverser le sens de la boucle et retarder de quelques minutes le départ, le temps de laisser le niveau de la Loire baisser.

9h05, je décolle pour ma sixième compétition de l'année.
Pour la première fois, mon dossard n'est pas épinglé à mon maillot : je teste et inaugure un porte dossard Décathlon.
J'avais peur que le dossard ne flotte au vent et me gêne, au final, je n'ai pas eu à m'en soucier. Bien.

Après un petit échauffement, je pars en début de peloton (800 coureurs environ), comme d'hab pour éviter les bouchons dans la première série de marches.

Dès les premières centaines de mètres une petite douleur vive se manifeste à l'arrière de ma cuisse droite. Je lève immédiatement le pied.
Mais ce ne sera qu'une fausse alerte, la douleur s’atténuera doucement.

Un beau ralentissement prend naissance au pied de la première série de marches comme prévu mais ce sera pire pour le gros du peloton.
Nous courons ensuite direction le bourg de Bouguenais en courant à la queue leu-leu sur un chemin mono trace.
Le rythme est de fait modeste et moi, ça me convient.
Pas aujourd'hui que je vais faire péter le chrono.

Deux belles buttes dans le bourg font monter le cardio et chauffer les cuisses.
Je grimpe prudemment en essayant de ne pas trop laisser de plumes dans la bataille.
Arrive ensuite une partie plate avec des portions sablonneuses en bord de Loire.
Le niveau de l'eau a bien baissé et nous mouillons à peine nos running.

Km 9, retour à la carrière dont nous allons escalader marches à l'appui les contreforts.
Deux jolis kilomètres de spaghetti dans les bois, avant de voir les concurrents du 10 bornes partir sur la gauche alors que nous bifurquons sur la droite.

Les kilos 11 à 15 sont plats et majoritairement en sous-bois.
Je n'ai pas les moyens de hausser le ton alors je joue la régularité. Ce qui me permet de rattraper et doubler quelques coureurs. Je me fait doubler aussi de temps en temps mais moins que je ne dépasse. Ça me rassure.

Comme prévu le retour sur la carrière annonce la dernière grosse difficulté du jour. Je grimpe cette dernière grosse côte à l'énergie, profite des encouragements de Danièle venue nous supporter.
La 3ème féminine est annoncée juste devant moi.
Je profite des dernières aspérités pour la rejoindre et de la dernière descente pour la distancer.

Alors que je pensais finir peinard, je vois fondre sur moi un groupe de plusieurs coureurs qui ont pris pour objectif de me griller avant la ligne d'arrivée.
Je serai obligé de mettre le paquet pour ne pas me faire dépasser mais il s'en sera fallu de peu.

1h45'48", à quelques secondes près, le même chrono que l'année passée.
Sans être dans un grand jour, j'aurai bien géré ma course et gardé une cadence honorable.
Je récupère mon lot, une paire de lunettes de soleil, original.
Je rejoins mes amis pour le debriefing habituel.
Le soleil amorcera alors sa première percée.

Me voici à deux semaines de mon défi de 100 kilomètres dans le Morvan : là, en équipe, il me faudra marcher et non pas courir.
Nous dépasserons certainement les 24 heures d'effort pour aller au bout de ce challenge.
A suivre...

LienLe site de l' AL BouguenaisLien
Page 10 - Article N°391

Musique
Idx N°49109/05/2016 à 11:16 - Les Insus... 2h30 au téléphone !
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J'ai déjà assisté à quelques concerts mythiques, vu quelques unes des idoles de mon adolescence et je ne m'en lasse pas.

Samedi soir, avec Isabelle, nous avions en poche nos tickets pour le Zénith de Nantes.
Retour en arrière de plus de trente ans avec les Insus.

Les Insus (portables), c'est la reformation du mythique groupe Téléphone : Jean-Louis Aubert, Louis Bertignac, Richard Kolinka sans Corinne Marienneau, la bassiste, ont donc redonné vie à leurs tubes des années 70-80 pour notre plus grand bonheur.

"Hygiaphone", "Crache ton venin", "Cendrillon", ""Quelque chose en toi ne tourne pas rond"", "Argent, trop cher", "Fait divers", "Ca, c'est vraiment toi", "New-York avec toi", "Le jour s'est levé", "Dure limite", "Un autre monde"... 2h30 de tubes, inoubliable.
Debout à se trémousser, chanter, taper dans les mains pendant 2h30 dans un Zénith plein comme un oeuf, c'est incroyablement beau à vivre.
J'en garderai un souvenir intense RK

Le lendemain à Bouguenais pour la course nature, j'avais les jambes un peu lourdes et la tête remplie des mélodies de la veille.

Heureusement, nous pourrons revivre ces moments magiques le 20 juillet prochain au festival de Poupet.
Hâte d'y être.

PS : avec mon groupe de rock, The Jaxs, nous travaillons actuellement "Un autre monde" : ce morceau aura désormais une consonance encore plus personnelle à mes oreilles.
Moi dans le rôle de Bertignac BL

Page 10 - Article N°390

News
Idx N°49030/04/2016 à 18:49 - Le maillot des Trailers du 44
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Depuis quelques mois, je retrouve régulièrement des coureurs du groupe Facebook des "Trailers du 44" animé par Cédric.

L'identité du groupe s'est concrétisée hier soir avec la remise des maillots du groupe.
T-shirt noir et rouge, sobre, avec un beau logo et de belle qualité.
Je l'inaugurerai lors de la course nature de Bouguenais le 8 mai prochain (20 kms).

Le magasin Cap Outdoor de Saint-Sébastien-sur-Loire nous a accueillis pour cet événement et offert un petit apéro. Merci pour leur accueil.
Un moment très convivial où j'ai retrouvé ceux avec qui j'ai déjà partagé boue et bonne humeur ainsi que ceux avec qui je le ferai un jour ou l'autre.
Page 10 - Article N°389

Marathon
Idx N°48518/04/2016 à 18:29 - Nantes : un 44ème de haute lutte
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C'est à Nantes que je voulais courir mon 44ème marathon.
C'est à Nantes que j'ai couru mon 44ème marathon.

Mais, ce ne fût pas simple.
Une température idéale, du soleil, un léger vent, des spectateurs un peu partout, toutes les conditions étaient réunies pour que tout aille pour le mieux.

C'était sans compter sur une santé en berne : rhume, bronches encombrées, mal de gorge m'auront privé d'énergie.
Il m'aura fallu lutter du début à la fin pour boucler cette course.

Heureusement, l'envie était bien présente et c'est au moral que j'ai mené à bien cette affaire.

Quelques images sont déjà disponibles.
Le récit arrivera sous peu.

LienLe journal de l'événementLien
Page 10 - Article N°388