C'était le 31 juillet 2000.
Après quelques laborieuses semaines d'apprentissage de PHP, MySQl, HTML, CSS et quantité d'autres mots barbares, je mettais en ligne la première version de mon premier site web.
Depuis de l'eau à coulé sous les ponts ou plutôt du bitume a défilé sous mes semelles.



Petit résumé de 10 années de labeur...

Initialement conçu pour faire de la pub à mon club et publier les résultats des Foulées de la Gournerie, ce site s'est enrichi au fil de mes idées : annuaire de sites, calendrier local, calculette.

Rapidement, j'ai eu le désir de faire partager ma passion pour la course à pied. Il m'a donc fallu m'exposer un peu plus et mettre en place des outils plus interactifs pour recueillir vos avis, vos messages.

En 2001, le site a pris une dimension 'marathon' avec l'apparition du compte-rendu de mon premier exploit sur cette distance mythique. Je l'étoffe chaque années de quelques récits et albums photos supplémentaires.
Le véritable démarrage, c'est avec New-York en 2002 qu'il a eu lieu. Depuis, je reçois régulièrement des messages me demandant des infos, des conseils et des astuces pour participer à des marathons à l'étranger. Messages auxquels j'attache une grande importance et réponds toujours promptement.

En 2005, c'est ce blog qui est apparu sur la demande insistante de mon Double qui souhaitait avoir plus de nouvelles sur ma vie... sportive. Ce blog a ses fidèles... des amis peut-être

En 2007, le carnet d'entraînement à fait son entrée. Lui aussi a beaucoup évolué pour être ce qu'il est aujourd'hui. C'est pour moi un outil précieux. Quelques élus en ont un exemplaire personnel et m'ont copieusement donné du boulot avec leurs idées d'amélioration.

Depuis 2008, j'étoffe mes récits de courtes séquences vidéos. Rien de tel pour faire partager les émotions que le son et les images animées.

Tout ça représente vous l'imaginez des centaines d'heures passées accroché au clavier de mon PC... prenante passion.

Oui, mais depuis le début, tout ça m'a permis de prendre énormément de plaisir.
Pur plaisir d'informaticien à l'origine auquel est venu se greffer la joie de communiquer avec ce joli monde qu'est la course à pied.
De messages en rencontres, j'ai eu la joie de faire la connaissance d'un tas de personnes toutes aussi passionnantes les unes que les autres.
En quelques années, de coureur assidu sans plus, je suis passé, sous la férule de tous ce enragés, au statut de coureur assoiffé de kilomètres et de rencontres.

C'est grâce à ce site que j'ai pu rentrer en contact avec la naissante communauté CourirLeMonde.org. Communauté qui depuis 2003 a boosté mon calendrier et le nombre de mes amis coureurs.

En 10 ans, le challenge technique c'est donc transformé en challenge humain.
Je me nourris désormais de kilomètres, de rendez-vous sportivo-festifs et de tous ces mots que j'échange avec vous tous qui réagissez d'une façon ou d'une autre à mes propos.

Merci à vous tous qui suivez et suivrez mes frasques sportives, qui avez croisé ou croiserez mon chemin.
On s'enrichit toujours du rapport aux autres.
Ne me laissez pas tomber, j'ai vraiment envie de continuer longtemps, longtemps, longtemps...



La page dédièe à mon 23^ème défi

Dans la série "Je suis en retard mais je fais tout ce que je peux pour m'en sortir", je vous présente ma dernière vidéo.

Presque 2 mois après l'événement, voici donc résumée en 5 minutes et 40 secondes ma trépidante aventure vendéenne.
A cette occasion, j'étrennais mon tout nouveau caméscope de poche Kodak ZX3.
Bien que séduit par la qualité de l'appareil, qui filme en HD soit dit en passant, j'avoue n'avoir pas été très bon côté cadrage.
J'ai encore quelques progrès à faire de ce côté là.
Donc, ça bouge beaucoup et ça filme un peu trop les cailloux... à regarder à jeun, je vous le conseille
Mais, ce qui compte, c'est le souvenir et l'émotion. Et de ce côté là, je suis satisfait.

Avec un dossier complet, trophée, récit, photos, vidéo et diplôme, je referme ainsi la page Chavagnes-en-Paillers.

Je peux désormais regarder franchement du côté de Saint-André-des-Eaux.
Ce sera dans moins de 3 semaines maintenant.
J'entame aujourd'hui ma semaine la plus chargée. Le moral est bon, la forme aussi, les températures redeviennent raisonnables... que demander de plus.

Pour en finir avec les news :
- je vous présente une photo de mon dernier trail trouvée sur le site de l'organisateur... admirez le bronzage... et la sueur
- le 8 juillet, j'ai reçu par courrier mon diplôme du marathon de Vienne. Il trône désormais en tête du récit associé et me permet, une fois encore, de clore un dossier marathon.

PS : je terminerai par une salve d'encouragements pour deux de mes potes qui vont se lancer le weekend prochain à l'assaut d'un grand défi.
Plus de 100 bornes en montagne pour Jack qui se lance sur l'Ultra Trail Beaufortain...
Plus de 180 en vélo pour Patrice : une étape du tour et 3 cols pyrénéens...

Que du costaud ! Allez les gars !





Le dossier 100 kms au complet est ici !

Entre plages et chemins creux, c'est le nom de cette course nature à laquelle je participai pour la première fois ce matin.
Je dois dire que je n'ai pas été déçu du voyage... je raconte !

A 7h30, je retrouvais Christian, collègue postier, et une amie de Marc, autre collègue que nous devions retrouver sur place un peu plus tard. Petite halte par Sautron pour récupérer un 4^ème larron et nous voilà partis pour Pornichet... un peu à la bourre quand même !

8h35, arrivée Pornichet.
Tout juste de temps de cavaler pour retirer nos dossards, revenir à la voiture, nous changer et regagner la ligne de départ.
Pas le temps de faire le moindre échauffement et nous sommes déjà sur la plage prêt à partir.

La plage... jamais couru sur du sable moi
Pas le temps de cogiter : 9h00, c'est parti.
250 mètres de sable mou, c'est duraille pour démarrer à froid.

Heureusement, nous allons rapidement retrouver du dur : une petite transition bitume et nous attaquons à la queue leu-leu les premiers chemins.
Je retrouve Pierrick et François de l'ACC, le temps d'une tchatche en rythme. Puis c'est le tour de Sylvain (ex pensionnaire de l'UFCPH), récent papa d'un petit Emeric... félicitations.
Mes deux premiers kilos sont modestement rapides du fait de la file indienne imposée mais c'est tant mieux car ça me permet de monter en pression un peu plus doucement.
Ensuite, le peloton va s'étirer et je vais pouvoir allonger la foulée.
Ce n'est pas la forme des grands jours : cuisses un peu raides et petit rhume chopé à la piscine le vendredi précédent.
Mais, ce n'est pas non plus la galère. Il va juste falloir que je reste prudent et que je trouve ma vitesse idéale.

Le parcours sur les 14 premiers kilos est essentiellement composé de chemins ombragés ce qui le rend trés agréable. Je n'ai pas souffert de la chaleur du jour sur cette partie là.
Pas de grosses relances non plus. Des chemins un peu tortueux qui cassent la cadence quand même.

C'est vers le 7^ème km que je vais trouver une allure qui me va bien aux alentours de 4'30" au kilo.
C'est du chemin en sous-bois, alors il faut en permanence être attentif aux pièges que représentent trous, racines, cailloux, branches d'arbres...
Bien balisé, le parcours est plaisant. Pas de risque de se perdre.
Mais les balises kilomètriques, elles, ne sont pas correctement placées.
Je me base alors sur mon GPS dont les données au kilo me semblent bien plus fiables (plus d'un kilomètre d'écart au final !)
Spectateurs de temps en temps, organisateurs, promeneurs, les encouragements sont aussi au rendez-vous.
Ravitaillements tous les 5 kms environ, rien à dire sur l'organisation.

A partir du 15^ème, les choses vont changer.
Un coureur qui connait le secteur m'indique que le parcours va devenir plus difficile.
Et j'ai pu constater qu'il avait diablement raison le bougre
On commence par des escaliers : je descends, je remonte, je redescends vers... la plage.
A découvert, le soleii tape dur. Il fait d'un coup très, très chaud !
De longues portions de sable nous attendent. Entre chaque, des rochers, des chemins côtiers, des raidillons... pas besoin de vous dire que mon rythme va drastiquement chuter : 5'18" dans ce 15^ème plombé par 800 mètres de sable !

Moi, courir dans le sable, je ne sais pas.
Là où certains volent, moi, je m'enfonce malgré de petites foulées.
Trop lourd le garçon
J'essaye bien de courir le long des vagues pour trouver du sable plus resistant à ma foulée pachydermique mais, par deux fois, je vais avoir droit au bain de pied... rafraîchissante l'eau de mer... floc, floc, floc... j'avais pas besoin de ça pour ralentir.

Les chemins en bord de plage sont truffés de ralentisseurs et barrières pour embêter les deux roues... barrières que je négocie assez mal, peinant à chaque relance.

Mon GPS annonce 17 et le panneau '18 km' est dépassé.
Un dernier kilomètre restera tout de même à faire avec une dernière portion de sable.
Je pique un petit sprint final, histoire de griller deux concurrents.
Je termine en nage et plutôt usé par ces derniers kilos.
Mais la course était vraiment belle et je ne me suis ennuyé à aucun moment.

Mon chrono est affiche 1h22'28" : plutôt bien. 1h23'04" au classement officiel ce soir
Un petit coupon remis pour la tombola, m'indique que je termine 108^ème / 571.

Je retrouverai mes amis un peu plus tard. Certains rejoints par leur famille resteront sur place.
Moi, je remets le cap sur Saint-Herblain bien content de ma matinée.
Cette course marque la fin de ma 4^ème semaine de préparation pour le marathon de Saint-André-des-Eaux.
Jusqu'ici, tout c'est bien passé.
Je regoutte doucement - et prudemment - aux joies de la vitesse.
Je vais aborder les semaines le plus chargées de mon plan.
Seule la chaleur me fait un peu peur...

Site du CEPCA

Quelques news avant ma prochaine course dimanche à Pornichet : un trail de 18,5 km en bord de mer et sous-bois que je n'ai encore jamais couru et que j'irai découvrir avec des collègues.

J'en suis à ma 4^ème semaine de préparation pour le marathon de St-André-des-Eaux qui aura lieu le 1^er août.
J'ai plutôt bien récupéré de mes 10 km de Ste-Luce-s/Loire.
Et la suite de ma préparation s'annonce bien.
Seul hic, la canicule qui s'est installée depuis plus d'une semaine et rend pénible mes efforts. J'essaye de courir le matin à chaque fois que s'est possible... mais ce n'est pas tous les jours.

Côté projet, je commence à jalonner mon probable séjour à Lausanne pour les vacances de la Toussaint. Le marathon y aura lieu le 31 octobre. J'le f'rai bien en Double
A suivre...

Pour finir, sous la pression, j'ai dû finaliser mes vidéos du festival hard rock Hellfest de Clisson... avant même de pouvoir faire celle de Chavagnes-en-pailler !
Impatients ces ados...
Voici donc trois vidéos, court témoignage de cette magnifique et mémorable journée du 20 juin (rien que par sa durée : midi à 2h20 du mat) que j'ai passée avec mon fiston à découvrir quelques viriles tendances noires du rock et revoir les groupes de mon adolescence à moi : Motörhead, Saxon et, spectacle halucinant, KISS...
Je vous laisse savourer.






Site du festival Hellfest

C'était cet après-midi mon retour à la compétition.
Digéré mon cent borne, déjà en prépa pour le marathon de Saint-André-des-Eaux (22), j'avais besoin de regoûter aux joies de la 'vitesse' et de me tester.
Sur ce 10 km en fin d'après-midi à Sainte-Luce-sur-Loire, mon seul objectif était de retrouver du rythme. Pas de prétention chronométrique, mais le souhait de tourner aux alentours de 14 km/h pour rester sous la barre des 44 minutes.

Première compétition de l'année en région nantaise, c'est avec un immense plaisir que j'ai retrouvé un peloton local.
Joie également de retrouver quelques amis pour paporter.
Jack (à un mois de son Ultra Trail du Beaufortain), Pierrick (UTMB finisher), François (ACC), José et Gildas (anciens de l'UFCPH), Francis (un fidèle du site), quelques collègues, rencontrer tous ces gens m'a donné du punch.
Arrivé de bonne heure, j'ai pu faire un vrai échauffement de 30 minutes, tout en douceur et en tchatche avec Jack et Pierrick.

18h, le départ est donné.
Puce à la chaussure... droite, je m'élance, vent dans le dos, au sein d'un peloton de plus de 500 coureurs.
Trop rapide sur le premier, 3'58"
Trop rapide sur le second, 3'59"
Trop rapide sur le troisième, 4'02"
Seul un fort vent de face me ramènera à la raison.
D'autant plus que, esseulé, je ne cherche pas vraiment à trop lutter mais plutôt à trouver un rythme de croisière raisonnable.

Du 4^ème au 9^ème, je vais trouver une allure qui me convient. Ni trop, ni trop peu, je navigue aux alentours du 14 de moyenne recherché : nickel chrome !
Quitte à y laisser quelques secondes, je me laisse rejoindre dans le 7^ème pour pouvoir me protéger du vent sur les 2,5 km à suivre.
Bien calé dans mon groupetto, je ne force pas trop.

Dans le dernier kilo, j'accélèrerai sans difficulté.
Je franchis la ligne au max.
Quelques instants après, j'ai déjà récupéré.
Vite fait, bien fait, j'ai bien géré cette reprise.
Je ne me suis pas explosé. J'en avais encore un peu sous les semelles. Trés satisfait.

Je retouve Jack, José, Gildas après la ligne, histoire d'échanger quelques propos sportifs... récupère le résultat de ma course livré en live (la photo ci-jointe)... puis repars faire 2 petit kilos de décrassage... facile.

Bilan : 10 km en 41'58" soit 14,3 Km/h
114^ème / 558
36^ème V1M / 145

Satisfait ce soir donc et prêt à attaquer ma 3^ème semaine de prépa marathon.

Demain, c'est ma journée Hellfest à Clisson
J'y'emmène 4 ados, dont mon aîné, en quête de rock'n roll passer une journée trés... métal : Motorhead, Kiss, Slayer... du lourd et pas que du jeune

Site du RCN

Enfin !!!
Il vous aura fallu presque 2 mois pour la voir arriver.
Mais, cette fois, ça y est.
Je me suis fait violence pour la terminer au plus vite sachant que j'ai encore celle de Chavagnes-en-Paillers à réaliser et que se profile à l'horizon le marathon de saint-André des-Eaux.

Cette nouvelle vidéo met fin à la page spéciale marathon de Vienne 2010.
Jetez un oeil à cette belle ballade au coeur d'une des plus belles villes que j'aie jamais visitées.
Un peu plus de 6 minutes de plaisir, enfin, je l'espère.
Avec en toile sonore, la bande son du film Pirates des Caraïbes joué par l'orchestre philarmonique de Prague.
J'ai choisi cette musique car elle m'a accompagné et redonné du tonus aux abords du 34^ème kilomètre lors de la superbe mais longue traversée du parc du Prater.


Récit, photos et vidéo, tout y est désormais !

Il faut absolument que je me ressaisisse.
Mes problèmes professionnels ont depuis des semaines pris le pas sur mes envies et me pourrissent la vie.

J'ai décidé d'attaquer le problème de face.
Pour le boulot, des entretiens que j'espère décisifs la semaine prochaine.
Pour les envies, une planification de courses pour les semaines à venir.

Hier, j'ai reçu le diplôme officiel du marathon de... Séville. Je ne l'attendais plus celui-là !
Ce matin, je recevais au courrier, une invitation pour le 30^ème marathon d'Helsinki. Invitation que je ne pourrais honorer, non pas faute d'envie mais plutôt faute de moyens.

Côté course, j'ai misé sur le plaisir de retrouver des amis sur une course des plus modestes : le maraton de Saint-André-des-Eaux en Côtes d'Armor.
Petit marathon par l'affluence mais gros événement côté CLM : El Palmero, Carpediem, Pompier22, Basilio, Pongib... des amis que j'aurai un immense plaisir à retrouver là bas. D'autres que je ne connais pas encore viendront enrichir ma collection de super CLM's !
Hôtel réservé pour une escapade sur un week-end.
J'envoie mon inscription la semaine prochaîne.

Du coup, il me fallait mettre au programme quelques courses locales pour retrouver un peu d'allant.
Les 10 km de Ste-Luce-s/Loire le 19 juin et un trail de 21 km à Pornichet le 4 Août feront l'affaire.

Comme n'arrête pas de le dire mon grand Gaël : "ça y est, il va encore se la péter !"
Ouais, d'accord... mais, quand même, j'ai des circonstances atténuantes, non ?

Hier, c'était soirée spectacle : Florence Foresti au Zénith de Nantes pur son one woman show "Mother Fucker". Avec Isabelle, morts de rire du début à la fin C'était fini qu'on avait tout juste l'impression que cela venait de commencer.
Une bonne soirée donc.

Mais, ce n'est pas pour ça que je me la pète.
Non, hier, au courrier, j'ai reçu une belle grande enveloppe blanche au logo du "100 kms de Vendée".
Avec une belle plaquette contenant les résultats de l'épreuve, se trouvait mon diplôme.
Celui qui dit que je l'ai fait et que j'ai le droit de me la péter en société, à la maison, au boulot, avec les amis, sur la toile et tout le tralala !!!
Donc, pas le choix, je suis obligé de... vous voyez bien quoi !

Même si ce bon souvenir tient encore une belle place dans mon esprit, l'heure de la reprise n'en a pas moins sonnée.
J'ai rechaussé les baskets, repris l'entraînement avec entrain.
Mais ce qui me manque, c'est une planification pour mon second semestre 2010.
J'avais tout misé sur Chavagnes et négligé le reste de la saison.

Deux pistes sérieuses :

- le marathon de Saint-André-des-eaux le 1^er août : petit marathon en Côtes d'Armor (pas trop loin de chez-moi pour être envisagé sur un week end) mais grand rendez-vous CLM en gestation. Ça mérite que je m'y intéresse
- le marathon de Lausanne : à Chavagnes, j'ai rencontré un gars le soir de la pasta qui m'en a dit du bien. Comme c'est pendant les vacances de la Toussaint, pareil, c'est jouable mais gros trajet en voiture à prévoir

Côté courses locales, un 10 kms à Ste-Luce-s/Loire le 19 juin et un trail de 21 kms à Pornichet le 4 juillet pourraient coller avec une prépa marathon.

Va falloir que je me décide et vite.

Côté vidéo, je commence à combler mon retard.
Le montage du marathon de Vienne tire à sa fin.
Prochainement sur vos écrans...

Comment qu'y s'la pète grave sur sa page spéciale !

Un long, long récit pour la plus longue des distances que j'aie jamais parcourues.
J'espère que cette longueur ne vous découragera pas.
Pour moi, chaque détail a son importance et relate ce que fût cette longue journée passée baskets aux pieds.
De ma stratégie de course en passant par toutes ces petites anecdotes qui font de la course à pied mon havre de pleinitude, chacun y trouvera ce qui l'intéresse. Du moins, je le souhaite.

L'album photo n'est qu'un complément coloré à toute cette prose.
Difficile de capter tout ce qui m'a marqué.

La vidéo à venir sera le dernier témoignage de cette terrible mais sublimante expérience.

Tout est à découvrir ici

Je n'en reviens pas encore et pourtant, je l'ai fait.
Le trophée en atteste !

100 bornes, c'était mon objectif principal pour cette année.
Mon seul et unique objectif était de le finir.
Je ne peux pas dire que ce fût facile, ça non.
De mauvaises sensations en début de course : trop tendu peut-être.
Un énorme passage à vide entre le 45^ème et le 60^ème
A deux doigts d'abandonner au 50^ème, je dois la poursuite de l'aventure à un autre Jean-Claude qui m'a accompagné un bon bout de temps et m'a dit "Allez, on repart".
Je me suis refait une santé en fin de 4^ème tour pour aborder plus sereinement les 2 dernières boucles.
J'ai trouvé les ressources pour hausser le ton sur les 5 derniers kilomètres et boucler mon premier 100 en moins de 12h30.
Je n'ai pu retenir quelques grosses larmes une fois la ligne franchie.

En résumé : 12h28'53" - 358^ème / 406 (plus de 500 inscrits) - 164^ème V1M / 177

Je retiens de cette épreuve la grande solidarité entre cent-bornards.
Tout le monde encourage tout le monde. C'est fort, trés fort.
Les tonnes encouragements des bénévoles et une belle organisation sont aussi à mettre au crédit de l'événement.

100 kms, c'est aussi un combat contre soi-même dans les moments où plus rien ne va, ni le physisque, ni le moral.
Heureusement, la météo ne nous a pas trop été défavorable : du vent certes sur ce parcours bosselé, une alternance de nuages et de soleil mais pas de pluie.

Ce matin, je suis fourbu, meurtri mais heureux.
Après un début d'année assez riche, je vais prendre le temps de récupérer.
J'ai du boulot.
La vidéo de Vienne n'est toujours pas réalisée.
Et il faut que j'attaque le récit et la vidéo de Chavagnes...

Là où tout sera bientôt raconté