Deux semaines seulement après le marathon de Vannes, éreinté par 9 jours de bricolage toujours aussi intense, il n'était pas question de louper une des plus belles courses de la région qui, de plus, est une des dernières course sur route du calendrier.
8h30 heure d'hiver donc, je pointais mon nez à la mairie de Chantenay pour retirer mon dossard (N° 329).
Temps mitigé, trés venteux et plutôt frais, ça sentait la fin de saison.
Un petit échauffement plus tard et brin de causette avec Yo, Yohann, Yannick, Cécile, je me retrouvais sur la ligne de départ aux côtés de David et Luc (copains de club) puis mon pote Bobosse.
Stratégie affichée : après 9 jours passés sans une salle de bain et un couloir à faire du placo, de l'enduit, du ponçage, de la peinture, j'avais besoin de me dé...fou...ler ! Donc, même dans une forme ultra pas olympique, à fond autant que mes cuisses et mollets le tolèreraient
10h00, c'est parti pour deux boucles. Connaissant bien le parcours, je me suis placé devant pour éviter les bouchons dans les ruelles étroites et divers passages de porches, sentiers piétions.
Un premier kilo en 3'41"... du suicide
Comme d'hab, on enchaîne montées, faux-plats, descentes, escaliers, parcs et prairie.
Trés vite, j'ai les cuisses en feu mais je tape dedans. J'ai trop envie.
Les deux séries de marches de la butte Sainte-Anne me font cracher les poumons. Je ne vous raconte même pas mon état au deuxième passage. Mais, devant tant de spectateurs, pas question de lâcher
Bien que je sois à la peine, je tiens mon rythme. Je ne vois pas le temps passer.
Je ne regarde pas mon chrono. Je donne tout ce que je peux. Je profite de chaque répit pour récupérer. J'explose à chaque fois que ça grimpe un peu sec.
Très vite la dernière montée vers le portique final se présente.
J'ai eu l'impression d'accélérer mais le paysage n'a pas vraiment défilé plus vite.
Je franchis la ligne bien usé mais finalement je récupère vite mon souffle.
En cadeau, un T-shirt Adidas et un porte-gourde.
Je bois un peu d'eau et file regarder les résultats qui sont en cours d'affichage au fil des arrivées.
Et là, petite satisfaction.
1h00'34" - 141ème / 749 et 47 ème V1
Pas si mal que ça et, surtout, bien mieux qu'espéré
Je retrouve Thierry (dont j'ai fait la connaissance à Rezé et qui fera La Rochelle dans un mois), puis Thierry (mon pote Bobosse).
11h45, je suis de retour à la maison.
Requinqué pour une nouvelle après-midi... de peinture !
Maintenant, je ne sais pas encore si je ferai des cross cette année.
Je suis un peu usé physiquement... mais, qui sait
Même pas entraîné tu pètes des chronos maintenant, je me demande si tu n'a pas trouvé à sniffer de la peinture ou de la colle pour marcher comme çà
Je vais te suivre de près à MALTE
Désolé de ne pas avoir donné de nouvelles plus tôt.
La vie 'normale' a repris son cours et je n'ai pas pris le temps d'allumer mon PC ces jours-ci.
Je me suis finalement dit qu'il valait mieux faire d'une pierre deux coups et publier dans la foulée le récit à l'appui d'un petit message dans ce blog.
Vannes fût un bel événement.
Cette course dont j'avais entendu beaucoup de bien ne m'a pas déçue.
Organisation irréprochable à tous les niveaux.
Ambiance du tonnerre comme souvent en Bretagne.
Parcours très agréable car très varié (50% bitume, 50% sentiers) mais pas facile, facile avec de belles... relances.
Un départ aux pied des remparts, un feu d'artifice, un passage dans le coeur historique de la ville (et ses pavés), une belle arrivée dans le stade du Kercado, le tout saupoudré d'une belle affluence de spectateurs démonstratifs, que du positif.
Pas de grosse perf de mon côté mais je m'en doutais un peu avant de prendre le départ.
Juste beaucoup de plaisir.
Voici donc la première étape : un récit et les images qui vont avec pour illustrer un marathon des plus vivants.
La suivante consistera à faire le montage vidéo de mes prises de vue... dans quelques jours vraisemblablement.
Pour le premier objectif du week-end, no problemo, je suis prêt. Mon fiston (Gaël) est chaud bouillant. Déjà bien échauffé avec le Hellfest en juin, par le somptueux show Supertramp de mardi dernier et juste avant le concert de Scorpions vendredi prochain... suivi de kool & The Gang le lendemain... en avant la musique
On va encore pô se coucher de bonne heure...
Pour le second, ben, on verra sur place.
Départ demain matin à 7h00 avec mon collègue Marc et son cousin.
Vannes, c'est à 100 bornes de Nantes.
La météo prévoit un temps ensoleillé mais frisquet. Il faudra se couvrir.
Il nous faudra retirer notre dossard avant 9h00, prendre la navette avant 9h15, essayer de faire une petite photo avec Pompier22 si je le retrouve.
Le tout pour un départ au pied des ramparts à 10h00.
Ambiance garantie d'après les echos que j'en ai eu..
La faute à Ouest-France, quotidien local, qui vantait le succès de l'édition 2010 des Foulées du tram avec une photo prise sur le nouveau pont Léopold-Sédar-Senghor où je figure, bien entouré par Yo (dossard N°262) et Soizic (dossard N°3659), mes compagnes du jour.
La morale de l'histoire : pas la peine de se tuer à l'effort ni de faire un podium pour être célèbre... Le contenu de l'article :
La 18e édition des Foulées du tram, n'a rien à envier aux précédentes, même si la barre des 6 000 arrivants n'a pas encore été franchie. Lire aussi dans le cahier Sports
Quand, à 15 h, le starter Philippe Demy a donné le départ, à Rezé, de la 18e édition des Foulées du tram, les nuages ont laissé la place au soleil, comme pour mieux s'associer à la fête.
Mais on savait déjà qu'elle serait belle, car l'épreuve créée par le regretté Fernand Lancereau était en conformité avec ce qu'avait souhaité l'homme : conviviale, familiale, joyeuse...
Au Foulées du tram, il y a ceux qui courent et ceux qui sont venus pour les encourager... qu'ils soient loin devant ou loin derrière. C'est aussi l'occasion de découvrir la face cachée de la ville, les nouveautés. De ce côté-là, le pont Léopold-Sédar-Senghor a fait un tabac, le plein de spectateurs, tout comme la longue ligne droite du cours des 50-Otages, à Nantes, où a eu lieu l'arrivée. La ligne droite de tous les superlatifs : « On ne sent plus la moindre douleur, on vole... » Karine a une jolie formule pour résumer cette sensation : « On a l'impression d'être une star... » Elle n'a pas tort sauf qu'hier, il y avait 6 000 et quelques stars, quel que soit leur classement.
Oui, la fête fut belle, elle l'aurait été encore plus sans les grincheux qui viennent chercher leur dossard au dernier moment. Il y a également ceux qui insultent les bénévoles, qui trichent, courent sans dossard ou bien avec celui de l'an dernier, sans oublier ceux qui font des faux. On se demande bien pourquoi, d'autant que l'engagement est gratuit.
On ne peut donc qu'être d'accord avec le président Michel Chauveau quand il dit : « J'espère bien que ces personnes ne seront pas là en 2011 ! »
Le 9 octobre, pour être précis. Avec un départ de... On ne sait pas encore. Seul indice, l'édition 2011 sera celle du tram-train !
un seul sourit sur la photo, normal il se trainait lamentablement en queue de peloton ... tout cela pour être en charmantes compagnies ... et soit-disant pour ne pas se fatiguer de trop avant Vannes !!! Mais quelles excuses va t-il me trouver après Vannes ???
Allez JC, bon courage à toi ce WE ... avec tes copines !
Tu peux demander à la dame d'enlever sa main STP
Le jour de gloire est donc arrivé, j'en profiterai pour te faire signer une de mes photos avec toi à MALTE alors
Bon Marathon dimanche
Moi qui est fait Auray Vannes à l'époque où il faisait encore 25kms, j'en avais gardé le souvenir d'une ambiance extraordinaire, j'imagine donc ce que tu as pu ressentir ici!
Un nouveau Marathon pour toi, tu gardes donc une belle longueur d'avance mais je l'aurai ton total, je l'aurai
RDV à MALTE mon poto
Rendez-vous nantais incontournable, les Foulées du Tram mobilisent chaque année une masse de coureurs toujours plus imposante (plus de 6 000 cette année) et constituent le plus gros événement de course sur route en Loire-Atlantique.
Fidèle de l'épreuve, je m'alignais cette année dans le seul et unique but de faire un dernier galop d'entraînement à 7 jours de mon dernier rendez-vous marathon de l'année à Vannes.
Pas de chrono en vue, un petit 10 km/h en rythme de croisière et un maximum de rencontres, voilà ce que j'attendais de cette belle après-midi ensoleillée.
Le chrono, je l'ai finalement pas mal surveillé... mais c'était pour la bonne cause.
Les 10 km/h, je ne les ai pas vraiment tenus... mais c'était pour la bonne cause.
Seul objectif atteind ce jour, les rencontres et la tchatche. Là, j'ai pété tous les scores
Tout à commencé par Marc, mon collègue qui sera également compagnon de route pour Vannes. Tchathe spéciale tramway et navette Bus.
Je le perdrais eu profit de copains de mon club.
Que je perdrais au profit, de Bobosse et François.
Que je perdrais au profit, de Yo et Soizic... pour la fameuse bonne cause évoqué un poil plus haut : faut suivre.
Je ne passerai pas en revue toutes les poignées de main, les 'comment-ça va ?' et les mots échangés avec collègues, amis, coureurs que je rencontre un peu partout lors de mes périples.
Mais, quel plaisir de revoir Jack, Denis, Yannick, Robert, Muriel, mes potes de l'ACC, du RCN, ...
Revenons-en à la course.
Avant le départ, je retrouve mon 'énorme' pote Bobosse. Il revient tout guilleret d'un enchaînement Médoc-Berlin... du lourd
Nous chevaucherons gaillardement de conserve durant quelques kilos.
Jusqu'à ce que deux maillots noirs arborant tout en lettres roses fluo le nom du meilleur fleuriste de la place (COPELIA pour les nazes, ceux qui n'y connaissent rien), tenues dans lesquelles flottent avec une légèreté sans pareille, Yo et Soizic : Yo qui coache Soizic pour son premier défi en course à pied.
Moi, j'suis pas pressé.
Entre Bobosse-François et Yo-Soizic, j'ai pas trop de mal a choisir. Au diable la performance, Bobosse nous imposant un rythme d'enfer supérieur à mon objectif du jour - 10,025 km/h - je m'impose comme coach assistant.
Et voila, avec Yo qui essaye de dégeler un public parfois un peu figé et Soizic qui mène sa course à son train, nous progressons ultra régulièrement à un peu plus de 9km/h.
Les kilos passent finalement plutôt vite. Le Cours des 50 Otages pointe sa tour de Bretagne et nous invite à une dernière petite accélération.
Nous bouclerons les 500 derniers mètres en 2'24" soit près de 12 km/h... Soisic a donné tout ce qu'elle a pu... Bravo
Avec 1h26' de course, pour 13,5 kms, moi, j'ai couru on ne peut plus tranquillement. Exactement ce qu'il me fallait.
J'attaque maintenant une semaine semi-reposante avec au programme, une soirée réunion parents-profs au collège et deux méga concerts au zénith de Nantes, Supertramp mardi et Status Quo samedi soir.
J'espère ne pas être trop marqué dimanche matin.
une fois encore, on verra sur place...
PS : Bobosse, merci pour la petite photo prise au départ... avec François.
Bien sympa ce sas de départ...mais je comprends complètement que tu ais préféré rester au milieu des fleurs plutôt que de suivre notre rythme d'enfer... P'tite course toujours aussi sympa, surtout en mode récup ou en mode économie car question foule, on a couru au milieu d'une densité assez impressionante. Pas facile facile. Bons concerts cette semaine et à très vite.
On voit que le môssieur à déjà repris du poil de la bête depuis BERLIN
Sympa cette course entre potes, mais il faut qu'entre CLM on commence à avoir l'habitude, non?
UFCPH
06/10/2010 à 14:38 - Foulées de la Gournerie : la vidéo
Pour la quinzième édition des Foulées de la Gournerie, ma quinzième année en qualité de responsable informatique de cette manifestation, je voulais innover.
Rien de tel que d'offrir une belle vidéo à tous ceux qui sont venus faire le succès de cette journée ensoleillée.
Elle est un peu longue, presque 20 minutes. Mais je tenais à monter un maximum d'images et de personnes pour que chacun s'y retrouve.
20 minutes maximum, c'est ce qu'impose mon hébergeur vidéo. Alors, j'ai dû tailler dans les 46 minutes de prise de vues que j'avais filmées.
Voilà le résultat...
Jack, merci encore d'être venu : 2 passages devant l'oeil de la caméra, petit gourmand
Sacré JC, il y a des fois ou j'ai l'impression d'être une star !
Mais non, c'est toi !!! Toujours aussi admiratif devant la qualité de tes récits, photos, vidéos ... Je pense que ton club doit être comblé de posséder un "numéro" comme toi
Allez, à dimanche prochain aux foulées du tram ?
Et au fait, as-tu un projet d'ultra en 2011 ou 2012 ? je vois que tu te contentes toujours de tes marathons ... fainéant !!!
C'est pas 2 fois mais 3 ! J'avais loupé ton passage à l'issue du premier tour. A running star is born !
Pour répondre à ta lamentable provocation, sache que je choisis mes destinations en fonction de ce que font mes amis, de ce que veulent les miens.
Donc des marathons... des marathons ... des marathons...
Fais moi-une proposition d'ultra et je suis prêt à t'accompagner si ca cadre avec mon planing de ministre..
Alors, j'attends... MON POTE
bobosse44 le 07/10/2010 à 21:52
Très sympa ta vidéo mon JC. Je n'ai pas eu la chance de pouvoir les courir cette année ces sacrées foulées, mais je n'oublie pas que c'est là que j'ai contracté un sacré virus et que tu as été bien incapable de me soigner depuis... Il faisait en tous cas bien meilleur à St-Herblain qu'à Berlin!
A dimanche au milieu de la foule ? Encore bravo et bises à tes proches
Là, vous ne le voyez pas mais je suis à la fois soulagé et satisfait.
Pour moi, les Foulées de la Gournerie, c'est toujours une bonne semaine de stress.
Vous le savez déjà, à cette occasion, je mets mes talents d'informaticien au service de ma passion.
Responsable des inscriptions, de l'élaboration des résultats et de la publication de ceux-ci, j'ai toujours un peu la trouille qu'un problème particulier vienne perturber mon système.
Alors, à cette heure, je suis soulagé.
L'édition 2010 des Foulées a été un grand succés.
Un temps frais mais ensoleillé.
Un de nos plus beau taux de participation et, du côté logistique informatique, un sans faute.
Merci à mon équipe de choc, Virginie (et Hugo), Michel et son copain qui m'ont épaulé avec brio durant toute la matinée.
Satisfait, car, de retour à la maison, j'ai battu mon record d'efficacité (oui, je sais, ça va mes chevilles) : 16h00, les résultats en ligne et, dés 17h00, 196 photos venues enrichir l'album du jour.
A cette occasion ,j'ai eu le plaisir de voir mon pote Jack (remis de son UTB) en plein effort.
Merci d'ête venu
Maintenant, je vais décompresser : une bonne douche, une petite heure de guitare, rien de tel.
Il ne me restera qu'une chose à faire.
Une première pour les Foulées...
... une vidéo.
Mais là, il me faudra quelques jours car c'est une autre paire de manches !
Toujours un grand plaisir que de te revoir !
Et quelle efficacité, CR, résultats et photos. Du grand art comme seul JC en est capable !!!
Pour rien au monde, je ne manquerai "ta" course, même si j'ai failli ne pas courir ce matin (dos en vrac depuis 2 semaines), de toute façon j'aurai accompagné mes 2 potes que j'avais motivé pour ces foulées de la Gournerie.
JC, à bientôt (aux foulées du tram) et bonne continuation pour Vannes.
6°C, c'est la température qu'il faisait ce matin lorsque je me suis garé à proximité du départ de cette 3ème édition du semi-marathon de Rezé : 3ème participation pour mon compte personnel.
Malgré cette fraîcheur matinale, moi, je ne l'étais pas bien... frais.
La faute à un nouvel épisode de mes aventures bricolistiques qui hier n'a pas été de tout repos.
Bilan, au saut du lit (c'est une métaphore, j'en aurai été bien incapable), j'avais les reins en compote.
Arrivé de bonne heure, après avoir récupéré le N°1998, je suis retourné dans mon véhicule pour me mettre en tenue au chaud.
8h30, les poils dréssés sur les gambettes, je suis parti pour 30 minutes d'un long et doux échauffement, le mot est faible.
Le temps également de faire la connaissance d'une nouvelle et jeune recrue de l'UFCPH, David... qui me laissera sur place aux abords du 2ème tour... cruelle jeunesse.
9h00, les particiapnats du 10,5 km s'élancent.
9h10, c'est notre tour.
A défaut de chaleur, le soleil est bien là.
Le constat sera rapide : ce n'est pas encore un grand jour donc il faudra faire avec les moyens à disposition.
Petit un, j'oublie de déclencher mon chrono sur la ligne de départ.
Erreur de débutant, impossible de calibrer mon allure sur mon premier kilo.
Petit deux, je ne suis pas en mesure de tenir un 4'15" au kilo. Dés le départ, je sens que je force pour y arriver. Je me donne un tour pour voir, me mettre en jambe et ajuster l'allure si besoin.
Eh oui, le semi de Rezé, c'est 4 boucles, deux longs et méchants faux-plats et une alternance de bitume et chemins.
Premier tour donc, un peu à l'arrache mais je tiens mon 4'15".
Deuxième tour, je me rends à l'évidence : je ne tiendrais pas donc, je lève un peu le pied. Début d'une course en quasi solitaire. Mes reins me font comprendre qu'ils n'en souhaitent pas d'avantage.
Troisième tour, pas mieux, mes temps au kilo prennent de l'embompoint. A tel point que j'envisage pendant plusieurs kilomètres de finir en trottinant tellement je ne suis pas dans le coup.
Quatrième tour, je n'en peux plus. Je me tape un joli point de côté, preuve de la forme du jour. Je dépasse régulièrement les 4'30". Les faux plats se foutent de ma g..... mais... point positif, peu de coureurs me dépassent et j'arrive à en reprendre quelque uns. Ma foi, c'est que je ne suis pas si ridicule que ça.
Un petit coup de collier dans le dernier kilo et je franchis la ligne bien content d'en avoir fini.
J'en oublie de couper le chrono que je n'avais lancé qu'après 900 mètres de course... je n'étais pas de taille à lutter contre le temps aujourd'hui, c'est dit
Un bénévole m'annonce gentillement mon temps et ma place. Chiffres qui me seront confirmés quelques instants plus tard à la publication des résultats.
1h31'55" - 56ème / 218 et 24ème V1
Pas terrible pour mon premier et unique semi de l'année.
Je récupère ma bouteille de Muscadet et m'en vais retrouver David qui s'est propulsé sous les 1h28' pour son premier et Thierry, lecteur de ce blog, que j'ai été incapable de suivre alors même qu'il s'effaçait pour me laisser passer... bon marathon de La Rochelle Thierry.
Les Foulées de la Gournerie, c'est dimanche prochain. J'endosserai pour la 15ème fois mon habit de gentil organisateur pour un épuisant week-end. Pas glop !
Vannes, c'est maintenant dans 4 semaines.
Depuis deux semaines, trop fatigué, j'ai allégé ma préparation et j'en ferai de même la semaine prochaine.
Objectif, arriver le plus 'frais' possible le 17 octobre.
P.S. : peut-être une petite photo dans la soirée ou dans les jours à venir...
Lundi dernier, je reprenais le boulot après une belle semaine corrézienne.
Vendredi, Nicolas entrait en 4ème et Gaël en 1ère.
Il ne restait plus que ma rentrée sportive à assurer.
Pour la 3ème fois consécutive, j'avais choisi la course nature 'Entre Erdre et Gesvres' organisée par l'AC Chapelle-s/Erdre.
Pour une rentrée, c'est à mon avis une course un peu longue, presque 20 kms, et un peu difficile, pas de gros dénivelés mais un parcours assez technique, accidenté, parsemé de cailloux, racines et autres réjouissances.
Mais d'un autre côté, c'est une course nature donc je suis moins accroché au chrono. Le parcours est trés chouette donc pas d'ennui.
Lors des deux dernières éditions, j'en ai bavé. Alors, ce matin, au moment du départ, je savais à quoi m'en tenir.
Arrivé de bonne heure, j'ai eu le temps de retirer mon dossard (N°103) tranquillement et, surtout, de m'étirer et m'échauffer longuement en compagnie de Marc et Olivier, collègue et copain de club.
Ce matin, j'avais des gambettes en plomb : la faute à ma semaine corrézienne ? je ne sais pas. Mais, pas de doute, la course allait être difficile pour moi.
Avant le départ, j'échange quelques propos sur la course avec Pierrick, UTMB finisher et, à l'occasion, président de l'ACC.
Départ légèrement retardé faute à une affluence croissante au fil des années, preuve du succès de l'épreuve : 8 petites minutes, ce n'est pas trop quand même.
9h38, c'est donc parti.
Je me suis prudemment placé en queue de peloton pour ne pas me laisser griser et partir trop vite.
Et bien m'en a pris.
Courir à la queue leu-leu, sur les petits sentiers, me fera perdre un peu de temps mais me permettra de ne pas me mettre dans le rouge trop vite.
Car, côté sensations, ce n'est pas terrible.
Je peine à trouver un rythme qui me convienne. Musculairement, j'ai l'impression de ne pas m'être échauffé !
Chaque petite montée me voit arriver en son sommet cuisses en feu, poumons à l'agonie. Là où je pourrai forcer l'allure, je ne peux que récupérer.
Grâce à ce parcours bucolique et varié, j'arrive quand même sans trop d'ennui et d'envie de marcher au 10ème.
Mais je suis HS
Jusqu'au 15ème, je vais puiser dans mes réserves pour ne pas marcher ni trop lâcher de lest. Mais qu'elle fût dure cette partie de la course. J'ai cogité dur.
Quelques coureurs en profitent pour me dépasser mais pas tant que ça.
De plus, sous un beau soleil, la température commence à grimper. Malgré une majorité de parties ombragées, des ravitaillements où je prends le temps de boire, j'ai soif.
C'est en fait sur la dernière portion, plus plate et plus roulante, que je vais me relancer.
Je finis par récupérer un peu d'énergie, rattrape ceux qui m'avaient dépassé. Je ne regarde plus mon chrono depuis belle lurette. C'est en rentrant à la maison que je vais constater que j'ai terminé en vitesse croissante sur les 6 derniers kilomètres passant de 4'58" à 4'04".
Au moins un point positif sur le plan sportif.
Dans une bonne dynamique, je franchis la ligne en 1h33'51" (1h34'05" temps officiel).
77ème / 317 et 33ème V1 / 126
Un peu moins bien que les années précédentes mais, au vu de la forme du jour, pas si mal que ça.
Après avoir collecté mon lot, une belle serviette de toilette, je file à la douche sans tarder car m'attend... la traditionnelle galette-saucisse offerte aux participants, petit plus qui ajoute lui aussi à la notoriété de cette organisation sans faille.
Une fois encore, bravo l'ACC.
En fait, j'en mangerai... 2... car Olivier m'a filé son bon.
J'allais pas laisser passer l'occase
Qu'elle fût bonne ma sieste ce midi...
Je pense qu'un petit décrassage ne sera pas superflu demain matin.
M'attend maintenant une semaine fatigante faite de bricolage intense... en point de mire, une salle de bain toute neuve.
Pas glop pour l'entrainement
Prochain rendez-vous : le semi-marathon de Rezé dans deux semaines.
P.S. : GoogelMaps m'a un peu forcé la main. En m'imposant sa version 3, j'ai dû revisiter mes cartes interactives. J'en ai profité pour leur donner un coup de jeune et... trouver de nouvelles idées pour ce site.
A suivre...
Novembre 2018 : Google devient payant, place à Open Street Map ! Un petit exemple...
Merci Jean-Claude pour ta présence habituelle.
J'ai mis un lien vers ton blog sur notre site.
Ce matin on a même pas pris le temps de parler marathon...pour moi c'est Berlin dans 3 semaines. Je te raconterai.
A bientôt
Une fois n'est pas coutume, je vous adresse une petite carte postale de Corrèze, lieu de notre dernière semaine de vacances.
Si je vous en parle, c'est évidemment que ça a un rapport avec la course à pied.
Cette région est très 'verte'.
Elle est taillée pour le plaisir de la randonnée avec ses nombreux circuits, chemins, lacs et cascades (voir la photo prise aux cascades de Murel près d'Albussac).
C'est un fait, la Corrèze, non seulement, ce n'est pas plat mais les dénivelés y sont conséquents, les chemins caillouteux.
Jamais le moindre répit pour les gambettes que ce soit en vélo sur les petites routes pentues, en VTT ou en courant.
C'est donc là que, depuis une bonne semaine, après les coteaux auxerrois puis chablisiens, je rôde mes mollets en vue du marathon de Vannes.
Pas besoin de faire des entrainements spécifiques de côtes.
Pas question de fractionner.
Le parcours que je me farçi depuis 5 jours du lac de Miel à Beynat, par chemin et vicinales, en endurance, se suffit à lui même.
Par contre, quel plaisir.
Accidentés mes circuits mais très variés et pas lassant du tout : très ombragés, longeant de petits cours d'eau, traversant lieux dits aux habitats typiques (toiture en lauze), très peu de bitume.
Si j'y ajoute les ballades en vélo et mes longues baignades dans le lac de Miel, je dirais que mes vacances ne furent pas de tout repos.
Juste comme je les aime
Un petit effort et tu étais dans mon département Creusois
Et oui, Le Limousin est une région d'hommes pour se forger de belles gambettes de Marathonien comme moi