Les photos prises avec mon appareil photo jetable lors du marathon de Madrid son arrivées. J'en ai donc placé quelques unes dans l'album qui va bien. Vous y retrouverez entre autre, un coupeur de pastèque, le traditionel cliché du portique d'arrivée et...
le sourire de ma petite masseuse perso : éh oui JC, encore une FILLE : trop bien la CàP ;-)
J'ai également ajouté deux clichés de la course 'Elle et lui' de samedi dernier : pas trop nettes mais elles sont juste là pour vous donner une idée de ce bon moment... avec une fille (na!)
Dimanche prochain, retour à la compet, la vraie avec un 10 Km à la Croix Bonneau. Pas d'objectif, on verra sur place.
Cet après-midi, pour la première fois, je participais aux côtés d'une charmante damoiselle à une course en couple.
Elle et Lui, c'est une compétition à courir et à finir à deux. Du nouveau donc et un circuit fort agréable dont le tracé de 10 km sillonne l'hippodrome du Petit Port à Nantes.
J'avais répondu à l'appel de Marienbaz en quête de partenaire masculin pour cette épreuve.
Environ 160 couples nous cotoyaient sur la ligne de départ. Une stratégie élaborée à deux : partir sur une base de 5'30" au kilo pour finir aux environs de 55 minutes.
Le départ, rien à voir avec le rush habituel qui caractérise les courses en individuel. Ici, chacun 'colle' sa chacune (ou vice-versa) : pas question de courir en solo. Le peloton s'étire tout doucement au fil de la course. Les écarts vont se creuser assez lentement. Ca cause beaucoup. Certain mâles sont devant leur partenaire, d'autres derrière. Moi, je reste à côté. Détendus, nous tchacherons tout du long.
Un départ prudent, qui nous sera profitable par la suite. Nous allons augmenter notre rythme trés progressivement et constamment tout au long de la course - donc en doublant pas mal d'équipes dont certaines ont eu du mal à boucler la boucle - pour terminer sur un dernier kilo tambour battant. Un sprint final pour essayer de griller sur la ligne une frangine (Maélane) qui ne laissera pas faire. Malgré un vent violent et quelques gouttes d'eau, le soleil l'aura finalement emporté et nous franchiront ensemble la ligne d'arrivée. 51'56" un bon chrono elle et pour lui un vrai bon moment de course plaisir.
Au final, une de ces petites courses bien sympa qui fait le bonheur de tous les participants et mérite d'être plébiscitée pour les valeurs qu'elle met en avant : parité (mais si, autant d' elles que de lui), convivialité, sport plaisir pour tous...et toutes.
Une expérience à renouveller.
c'est quoi cette histoire
Tu cours un semi derrière une femme
maintenant c'est avec une femme
Est le secret de tes perf cette année. Ton dopping ?
En plus tu vas au Japon, la princesse abandonne le trône.
Va falloir t'y faire JC!
A choisir entre un dossard préférentiel et le sourire d'une charmante demoiselle, j'hésite pas une seconde.
Comme quoi, on est pas tous fait pareil ;-)
Aujourd'hui, les diplômes du marathons de Madrid ont enfin été publiés.
Bonne surprise, car mon rang officiel est 2813ème !
Aprés 8 jours complets sans courir, l'envie était trop forte. J'ai donc repris l'entrainement la semaine dernière par un premier footing de 40'.
Je me prépare maintenant à accompagner Marienbaz (une fille du club) sur 9,600 Km lors d'une course en 'couple' (Elle & Lui) à l'hippodrome de Nantes samedi. Juste pour me faire plaisir ! Lire le récit complet et voir l'album photo
De retour à la maison et après de de longues heures de labeur, il est enfin disponible. J'ai essayé de vous faire partager mes émotions et vous faire revivre ce marathon et le séjour qui l'a accompagné en mots et en images. A vous maintenant de lire ma prose... et d'apprécier je l'espère.
Félicitations, conquistador du bitume: tu as vaincu ce marathon de Madrid qui, aux dires de certains, serait le plus dur des marathons européens. Ravi de t'accueillir aux 10 Km de la Croix Bonneau sur lequel tu ne trouveras aucune côte madrilène et lors duquel tu pourras commenter de vive voix ton aventure. Et encore merci pour nous faire voyager sur les grands marathons, all over the world !
Amitiés sportives
Renaud
Juste quelques mots de l´hôtel avant le petit déj pour vous parler du marathon de Madrid en attendant le récit complet.
Un temps frais pour le depart puis très vite la temperature est montée pour atteindre les 20 degrés.
Avant le départ, nous avons retrouvé le groupe UFCPH pour une petite séance photo.
Cette course est vraiment éprouvante. Le nombre de côtes y est vraiment impressionnant. Je suis parti doucement puis ai acceléré après le dixième. Un parcours pas exceptionnel (pas de grand sites traversés) mais du soleil et une belle ambiance avec des spectateurs démonstratifs. Je vais laisser pas mal d´énergie dans toutes ces longues côtes et autres faux-plats. Tout ira bien jusqu´au 37ème. Là, deux grosses crampes (au niveau du diaphragme puis de la cuisse gauche) vont m´obliger à m´arrêter longuement et voir s´envoler mes espoirs d´ameliorer mon temps sur cette distance.
Le temps d´une bise á ma petite famille avant l´entrée dans le parc de Retiro et je franchis la ligne bien fatigué.
Bilan quand même trés positif : 3h37´ à mon chrono (3h39´ temps officiel)
Un petit bonjour de notre hòtel a Madrid.
Au programme aujourd´hui, vol Air France pour arrivee a Madrid a 11h40. Resto. Expo marathon ou nous avons retrouve les copains de l´UFCPH : retrait des dossards.
J´aurai donc le numero 3024.
En soiree au centre pour un resto special nouilles et retour dans notre chambre vers 21h45.
Reste plus qu´a preparer mes affaires pour demain matin.
Petit dejeuner dans la chambre car rien de prevu a l´hotel.
En esperant que la nuit sera bonne.
marathon terminé, je te souhaite bonne récupération, j'espère que l'ambiance madrilène était de la partie.
Je l'ai fait l'année dernière sur l'ancien parcours et il était particulièrement difficile !!cette année c'était HAMBOURG à faire parcours plat et super super ambiance,à faire. à +
La tension monte depuis quelques jours. Comme avant chaque marathon, les mêmes interrogations s'insinuent dans mes pensées jour et nuit : un marathon, ça n'est jamais gagné d'avance. Pourtant, le bilan de ma préparation est bon. J'ai fait ce qu'il fallait. Mais il n'y a rien à faire...j'ai toujours un peu le trac (pour ne pas dire plus). Peur de ne pas être en forme, de ne pas tenir la distance, tout y passe :-(
Hier, dernier footing. Je ne rechausserai mes baskets que dimanche matin pour le marathon. J'ai préparé mon sac 'marathon' avec soin hier soir, re, re, re vérifié ce matin. Celui-mà, je ne le quitterai pas, il n'ira pas en soute à bagages !
Les valises sont prêtes, le départ est proche.
Si je trouve une borne Internet, j'essayerai d'enrichir au jour le jour ce blog en direct livre from Madrid.
A pronto !!! La page dédiée au marathon de Madrid 2006
Arrivé à la moitié de ma préparation marathon, je me retrouvais donc ce matin au départ du semi-marathon d'Orvault : un parcours sélectif avec beaucoup de relances.
Le temps était doux mais assez venteux. Un objectif, courir en cadence sans me faire mal pour finir en 1h37' environ.
Le temps d'une photo avec le groupe UFCPH composé d'une vingtaine de coureurs et coureuses et d'un échauffement d'une vingtaine de minutes et me voilà parti sur les bases de 4'30" au Km.
Ca bouchonne un peu sur le premier kilo que je boucle en 4'43". Ensuite, pour cause de bavardage, je loupe les deuxième, troisième et quatrième pour finalement passer au cinquième en 22'21" assez facile.
Les 8 premiers Km sont assez éprouvants car composés essentiellement de faux-plats et face au vent. Je fais gaffe et m'abrite dans des groupes de coureurs, ne fais pas d'effort dans les côtes.
Aprés, c'est une autre course qui commence. Vent fort dans le dos, je déroule sans forcer mais ma vitesse, elle, va petit à petit augmenter. 43'56" au 10ème, je suis déjà en avance sur l'objectif. Les kilomètres vont ensuite défiler sans aucune difficulté. Je fais toujours attention à ne pas pousser dans les côtes mais le rythme reste bon. Je vais essayer à plusieurs reprise de rester dans de petits groupes de coureurs mais n'y parviens pas car, à chaque fois, j'ai l'impression de casser ma cadence.
Je vais donc mon chemin plutôt solitaire.
Au 17ème, je réalise que je peux encore une fois m'approcher des 1h30' sans faire trop d'effort. Deux côtes aux Km 18 et 20, m'attendent cependant donc j'allonge franchement la foulée dans les descentes pour gagner ces quelques secondes que je reperdrai dans les montées. Tout cela marche à merveille et, après un sprint sur les dernières centaines de mètres, je passe la ligne en 1h29'59".
J'y crois pas, je n'ai pas vu la course passer. J'ai tenu une belle cadence - 4'15" au Km soit 14,069 Km/h. - en faisant bien attention à ne pas trop forcer et, à l'arrivée, je me sens vraiment bien. A la différence de mon semi d'il y a deux semaines où j'avais vraiment fait de gros efforts, je me sens plutôt frais, pas de courbatures et, après ma petite sieste, je n'ai aucune sensation de grosse fatigue.
On fera le point demain... Le groupe UFCPH
Bon, je ne sais ce qui m'a piqué en ce mois de mars ou si j'ai été dopé à l'insu de mon plein gré, mais j'enchaîne les bons résultats.
Ce matin, semi-marathon de la Brière à Saint-André-des-Eaux (un peu plus loin que St-nazaire). Depuis quelques jours déjà, il fait froid et un fort vent d'est vient agraver les choses. Nous faisons le déplacement en groupe : une dizaine de coureurs de l'UFCPH s'est inscrite à cette compétition. Je ne sais pas trop avant le départ à quelle vitesse je vais me trainer. Je souhaite avant tout courir aux sensations qu'elles soient bonnes ou pas.
Un bon échauffement et nous voilà parti pour enchaîner les deux boucles de ce nouveau parcours 'nature' plutôt roulant.
Dés le premier kilo, je sens que la forme est là. Je pars sur une base de 4'30" au Km et je tiens cette cadence sur les 8 premiers. Aprés, j'accélère légèrement sans m'en rendre vraiment compte pour passer au 14ème en un peu moins de 1h02'.
C'est à ce moment que je commence à penser à mon record sur la distance (1h33'37" en 2004 à Orvault) et à me dire que peut-être moins de 1h30'...
Depuis le 12ème, j'ai Jean-Louis, un collègue qui prépare le marathon de Nantes et qui aligne des perfs bien meilleures que les miennes, en point de mire. Je fais l'effort de le rejoindre d'autant plus que j'ai l'impression qu'avec son allure légère, il a un peu accéléré. Mon objectif alors : le suivre tant que j'en aurai les moyens.
Cette stratégie me convient jusqu'au Km 17. Je commence à sentir les premiers effets de la fatique et chaque fois que j'ai le vent de face, je peine à suivre. Mais je m'accroche. Les derniers kilos vont être difficiles mais le chrono est avec moi. Je grapille les secondes qui me rapprochent du bonheur. 8'40" pour faire 2km100, un coup d'oeil au chrono au 20ème m'indique qu'il me faudra faire les 1100 derniers mètres en maximum... 4'25".
J'ai tout donné sur ce dernier kilomètre. J'ai senti mes mollets manifester leur mécontentement. Avec toute cette énergie dépensée, je franchis donc la ligne d'arrivée en 1h29'56".
[ soit 4'15" au Km et une moyenne de 14,077 Km/h ]
Peut-être la seule fois où je réaliserai une telle perf, peut-être que j'ai un peu trop forcé mais je suis encore une fois bigrement happy !
Maintenant place à la récupération et à un suivi un peu plus scrupuleux de mon plan marathon. La photo
tout ça, parce qu'il n'a jamais digéré mon dossard préférenciel 664 au marathon de Venise.
Il va y arriver à l'avoir aussi
Bravo JC, je suis très fier de toi
J'sais pas si t'as vu mais sur la photo de St-André, y'avait une fille juste devant. Ca n'explique pas tout mais quand même, ça motive...
Pour le dossard préférenciel, on règlera ça entre nous !
Coup de chapeau !
Je suis heureux pour toi: super résultat et surtout, en ligne de mire, LE MARATHON. Trouves toi encore une jeune fille déguisée en Jean-Louis devant toi pour te surpasser une nouvelle fois. 2006 sera ton année !
Amicalement
Là, vous ne le voyez pas mais je suis vachement content !
Ce matin, aprés une petite semaine de prépa marathon seulement, je me lançais sur les 10 Km des Foulées de Saint-Sébastien-s/Loire. Un parcours ultra plat sur lequel je détenais mon meilleur chrono sur cette distance avec 42'19" en 2004.
3°C seulement et, un long échauffement plus tard, le départ est donné. Je pars avec 4 autres copains de l'UFCPH que je suis docilement : pas trop le choix, vu l'affluence, ça bouchonnne un peu.
Pas vu le panneau du premier kilo, donc pas le temps de voir si j'allais ou non trop vite. Il m'a fallu attendre le deuxième pour me rendre compte que je tournais à 4 minutes au kilo sans forcer. Là, je me suis dit que j'était dans un bon jour. J'ai légèrement accéléré et suis passé devant le groupe UF. J'ai enchaîné les Km sans peine jusqu'au 7ème. La ligne droite qui menait au 9ème m'a paru bien plus longue et difficile.
Je me suis accroché mais ai laissé filé quelques secondes.
J'ai quand même bouclé mon dernier kilo en 3'55" et franchi la ligne ébahi par mon chrono : 40'21" soit une moyenne de 4'02" au Km (14,870 Km/h). Record personnel ! Champagne ! heu, non pour moi, jus de pamplemousse !
A peine quelques minutes plus tard, j'avais déjà bien récupéré signe que la forme est au rendez-vous. Chouette la course à pied ! non ?
Bon, demain, retour à la réalité : un peu de récup avec un petit footing de 1 heure maxi. On verra bien l'état des gambettes ?!