Depuis plus de six mois, j'ai un peu de mal à trouver du plaisir à courir.
J'enchaîne les problèmes physiques - 3 blessures différentes et une grosse maladie - et, à chaque fois, c'est la galère pour reprendre.
Galère à laquelle s'ajoute l'angoisse de me blesser de nouveau.
Dernière frasque en date, une contracture face externe du mollet droit : celle-là, je ne l'avais pas encore testée
Bilan, une semaine de repos total et l'annulation de ma participation au semi-marathon de Saint-André-des-Eaux le 18 mars dernier.
Nouveau coup d'arrêt en pleine préparation marathon... j'ai un peu les boules.
Je vais me retrouver à Milan, dans un état de fraîcheur proche de celui de Marrakech... ça promet
Il faut bien rester
Et, pour ça, j'ai la musique.
En plus de mes cours de guitare électrique, j'ai intégré en début d'année un ensemble musical de guitare classique à l'école de musique de Basse-Indre, pas très loin de chez-moi.
Une expérience très enrichissante qui m'apporte beaucoup de satisfaction et de plaisir (merci Loïck de m'y avoir accepté gracieusement).
Hier, fruit de nos premières séances de répétition, notre petit groupe donnait un aperçu de ses deux premières pièces dans le cadre des auditions de l'école de musique.
Débuts modestes, certes, mais ça représente déjà un gros boulot que de mettre à l'unisson une douzaine de guitaristes de tous ages et horizons.
Rendez-vous en juin pour une suite plus étoffée.
Depuis deux semaines, j'ai entamé ma préparation pour le marathon de Milan.
Juste histoire de retrouver de bonnes habitudes après une période compliquée côté condition physique et même si j'ai réussi à m'en sortir à Marrakech.
Classique programmation donc, j'avais inscrit les 10 km de Couëron à mon agenda, deux semaines tout juste avant le semi-marathon de la Brière à Saint-André-des-Eaux.
C'est pas que j'aime cette distance mais...
Bref, ce matin 9h00, je me garais à deux pas du complexe sportif René Gaudin et courais sous une pluie fine, par un vent froid, me réfugier dans le gymnase pour y récupérer mon dossard : le N° 472.
Sérieux tout de même, je m'astreignais à 20 minutes d'un véritable réchauffement plus qu'échauffement. Les jambes engourdies par le froid et la pluie, emmitouflé dans mes manches longues, mon collant, la tête au chaud sous ma casquette, j'allais avoir du mal à me découvrir pour la course : je partirais quand même en short, manches courtes sous le débardeur et... sans casquette !
A part Laurent, côté organisateur, pas de copain ni de connaissance avec qui me réconforter en parlant.
Il faut dire qu'il n'y avait pas foule ce matin.
Impression confortée lorsque je me collais trois minutes avant le départ au milieu d'un peloton de taille très modeste (205 coureurs annoncés à l'arrivée).
10h00, les fauves sont lâchés. Moi aussi mais j'ai déjà la crinière bien mouillée et tout sauf la grâce d'un félin
Je sais que je manque de vitesse et que ce n'est pas les quelques fractionnés réalisés ces trois dernières semaines qui seront suffisants pour tenir un rythme élevé.
Alors, je mise sur la prudence.
Après un premier kilo un peu rapide (4'11"), je me colle stratégiquement dans un groupe qui tourne un peu moins vite.
Et d'un, je pourrai me mettre un peu à l'abri du vent.
Et de deux, je me sentirai moins seul.
Car le peloton va très vité s'étirer, s'étirer laissant de vastes écarts entre les concurrents.
Heureusement que j'étais dans ce groupe car personne ne nous rejoindra et nous ne rejoindrons personne !
Quelques spectateurs auront quand même bravé ces conditions météo pourries pour nous encourager mais on pouvait les compter sur les doigts des deux mains, à peine plus.
Dans le lot, Dominique, mon compagnon de guitare, et sa chérie m'auront apporté un peu de chaleur dans ce matin à ne pas mettre un rocker dehors
Le paysage défilera régulièrement (entre 4'19" et 4'30" au km) mais assez difficilement sur la première boucle.
Avec la pluie qui s'intensifiait au fil de la distance, du vent que nous avions tantôt de face, tantôt dans le dos, je m'accrocherais à mon groupe, ma seule motivation du jour. J'en ai même oublié que nous courions en bord de Loire.
Mes sensations seront un peu meilleures sur le deuxième tour mais je n'aurais pas assez de jus pour m'accrocher quand mes compagnons accélèreront sur les trois derniers kilos.
Un dernier coucou à Dominique et je me boosterais un peu pour le dernier kilomètre que je ferais en 4'11" comme le premier avec pour objectif de rattraper et de griller le coureur qui était quelques dizaines de mètres devant moi. J'y arriverais de peu et à la faveur d'un sprint dont je me serais bien passé.
Le chrono sur la ligne d'arrivée affiche 43'33".
Pas génial mais, au vu des conditions et de ma forme, un beau fractionné tout de même avec une moyenne de 13,7 km/h.
Ni explosé, ni les jambes en feu, je récupèrerais vite : c'est déjà ça.
Sous un déluge de pluie, j'opterais quand même pour un petit décrassage juste histoire d'aller saluer Dominique et de parler un peu ... quand même !
Je ne trainerais pas pour rejoindre mon chez moi et me taper une bonne douche bien chaude...
... et malgré tout bien méritée
Au final :
99ème / 205
9ème V2 / 25
13,77 Km/h de moyenne (4'19" au km)
Bon, si vous aviez jeté un oeil en début de semaine, même si je ne l'ai pas annoncé, vous avez constaté que l'abum photos était déjà en ligne.
Je complète - enfin - la panoplie avec le récit et la vidéo...ZZ.
Une vidéo au top si je voulais faire un jeu de mot foireux !
Mais, je vous rassure, je ne le ferai pas
Cette belle page marocaine est maintenant tournée.
Je reprends doucement l'entraînement avec à l'horizon, le marathon de Milan le 15 avril prochain. On aura l'occasion d'en reparler.
Je n'ai pas encore décidé mais je vais programmer une ou deux courses locales pour renouer un peu avec 'la vitesse'.
Hier, je faisais ma première séance de fractionnés depuis plus de 3 mois... mal aux pattes ce matin et ce n'était que des 30"-30"
Bravo à toi JC !
Magnifique vidéo, de belles images et ... ça saute de moins en moins ... y a du bien à ralentir !!!
Bonne continuation à toi et Milan arrive très vite !
Cà valait le coup d'attendre (même si çà a été un peu longuet) pour apprécier ces belles images mais aussi ce superbe récit!
Il va bien falloir que j'y réfléchisse sérieusement depuis le temps que Mounir nous tanne pour venir le rejoindre ;-)
Je profite d'un court moment de disponibilité d'un réseau Wifi des plus aléatoire pour poster ce petit message en direct live de notre superbe riad (Riad Yacout - aussi appelé riad Agathe - dans la Medina).
Une arrivée sous un ciel nuageux vendredi... une petite chouille de pluie... qui ne nous a pas empéché de faire une première découverte de la ville ponctuée d'un premier restau CLM bien sympa.
Hier, soleil magnifique et température très douce.
Une visite des jardins de Majorelle créés par Yves Saint-Laurent.
Puis village marathon pour le retrait des dossards.
Un repas chez Bejgueni. puis une bonne glace chez un glacier italien dont j'ai oublié le nom.
Puis ballade dans la medina.
Puis pasta party chez Luigi : fête un peu écourtée car mon Isabelle était souffrante... Patraque, elle est restée au lit une bonne partie de la journée de dimanche.
Moi, ce dimanche, c'était marathon.
Moi, ce dimanche, c'était grand soleil et température très douce.
Je m'attendais à souffrir, sans préparation et avec seulement quelques petites semaines de reprise très en douceur.
Ben, ça c'est vérifié même si j'ai - agréable surprise - réussi à courir lentement, sans douleur, mais relativement bien jusqu'au 35ème kilomètre.
A ce moment, obligé de faire une pause technique, j'ai eu beaucoup de mal à repartir et la fin a été une longue souffrance.
Mais, pas un seul instant, je n'ai pesté ni même eu de pensée négative.
J'étais là, en train de courir, mon bonheur.
Alors, j'ai tchatché.
J'ai même réussi à faire la connaissance de deux... milanais qui, comme moi, courront le marathon de Milan le 15 avril prochain.
Trop fort, moi
Le sourire, je n'ai eu d'autre choix que de l'afficher tout le long de la course tellement tous les spectateurs présents étaient chaleureux et, eux aussi, souriants
Voilà, j'ai terminé en 4h48'20". mon premier exploit de l'année.
Je tiens ma 30ème médaille... le pied
Je ne parlerai pas tout de suite de tous les amis CLM que j'ai retrouvés ici avec plaisir et des nouveaux CLM dont j'ai fait connaissance. J'en aurai pour trop longtemps...
Retour demain matin de ce trop court séjour dans une ville très attachante. Il faudra que nous y revenions.
D'ores et déjà, un grand et vibrant merci à notre hôte dévoué : Mounir.
A bientôt pour l'exercice habituel : récit, photos et une vidéo... pas comme les autres
PS : nos excuses à nos habituels destinataires de cartes postales... trop court, pas le temps mais nous avons pensé à vous
Content que tu es pu finir ce marathon malgré la chaleur et ses faux-plats interminables. Dommage que l'on n'ait pas eu l'opportunité de courir davantage ensemble. Partie remise j'espère ?
Un prompt rétablissement à ton épouse.
Salut et bravo à toi. Effectivement, dommage qu'Isabelle ait été malade et que, pour ce court WE, vous n'avez pas pu profité de Marrakech, c'est une ville très agréable. Bises
Sans préparation !!!!! Mon oeil ....
Tu sais la brouette de zanzibard, la traversée des grandes vorace, la plongée dans les grottes de l'écho, la grimpée du mont Ventrous etc....
ce n'est jamais la veille de marathon.
Des kékés seuls et amoureux = 4h42.
Je comprends plus souffrir en sourire. T'as remis le couvert après ?
Y'aura des photos ?
Je l'attends avec impatience depuis plusieurs semaines.
Comme une bouffée d'oxygène.
Demain, pour la première fois, nous partirons sans nos grands bambins pour rejoindre Marrakech.
Le séjour sera court mais je l'espère intense.
Toujours ce même plaisir de retrouver mes amis CLM.
Mounir, notre pote CLM local, c'est occupé de nous réserver un riad, de nous récupérer à l'aéroport, d'organiser pasta party et repas post course : chouchoutés nous serons
Côté marathon, on verra sur place.
Depuis 4 semaines et après 5 semaines d'arrêt total, j'ai repris en douceur l'entrainement : petites distances et petite vitesse.
Les tiraillements ont sensiblement diminué.
Dimanche dernier, mon mollet à même accepté de me trainer pendant deux heures sur presque 20 kilomètres.
J'ai donc bon espoir de boucler la distance... à condition de courir lentement.
Je mise sur le soleil de Marrakech pour donner de belles couleurs à ma saison 2012.
2011, dernière année de ma carrière de V1, ne m'aura guère épargné.
Dans la continuité de 2010, 2011 aura semé sur mon chemin nombre de problèmes de taille.
Je me suis pourtant bien accroché trouvant dans la course à pied et la musique de beaux exutoires... jusqu'à ce que le physique lâche lui aussi.
Insomnies. Fatigue chronique. Deux blessures en quelques mois. De nombreuses semaines sans courir ni même nager... pour Noël, je me suis même offert une angine et une rhino-pharyngite du tonnerre... la poisse
Au final, moins de kilomètres parcourus, moins de compétitions, moins de récits dans ce blog... triste bilan.
J'ai à mon actif un nombre inégalé de rendez-vous manqués, de projets remisés (dont Québec), de compétitions annulées...
Le marathon restera mon unique source d'éclaircies dans un ciel globalement bien sombre.
Quelques compétitions m'ont également permis de retrouver la chaleur du peloton, le plaisir de retrouver mes amis.
Mon seul record donc cette année, mes 5 marathons dont deux premières éditions à Trélazé et Rennes.
Dans la rubrique "tout n'est pas noir", mes deux évasions à Malte et Reykjavik, moments de répits somptueux entourés des miens m'auront permis de souffler un peu.
9 compétitions seulement.
Un peu plus de 2 400 kilomètres parcourus (contre plus de 3 100 en 2010).
2012 sera ma première année en V2.
Pas question de céder un pouce face à l'adversité
J'ai d'ores et déjà inscrit à mon calendrier les marathons de Marrakech en janvier et Milan en avril.
Je reprends tout juste et très en douceur l'entraînement après une période de cinq semaines d'arrêt total et un mollet encore rétiscent à l'effort. J'ai même réussi à me casser la figure dans un chemin boueux lors de ma dernière sortie, tout un symbole!
J'espère avoir retrouvé un peu de foncier pour mon premier rendez-vous marathon de l'année dans 4 semaines à peine
L'espoir fait vivre.
Tous mes voeux à toi, ta famille et tes proches !
Il y a comme ça des années moins fastes que d'autres. C'est peut-être pour mieux apprécier les meilleurs moments.
Tu as toutefois eu un beau palmarès, et les 100 bornes...
Les blessures, la fatigue, le repos forcé font partie du sport. Il faut apprendre aussi à se ménager.
Je t'embrasse et à bientôt
Je ne vais pas être très original, bonne année et bonne santé à toi et tes proches.
Que 2012 t'apporte ce que tu souhaites tant au niveau familial, que professionnel et bien évidemment sportif !
A + sur nos routes hexagonales.
Allez mon JC on ne se laisse pas aller à la tristesse ambiance, après une année 2011 remplie de bons et surtout de moins bien 2012 sera celle du renouveau c'est sûr!
1ère saison V2 aussi pour moi et 5 semaines d'arrêt aussi, tu vois bien qu'il n'y a pas de quoi se rendre malade encore plus ;-)
Bonne Année à toi et à toute ta famille!
Je m'y prends un peu tard.
Mais le temps m'a manqué ces derniers jours.
Trop de problèmes à gérer, le syndrome 2010-2011 qui continue à faire des siennes
Espérons que 2012 sera plus clémente.
Je reviens donc à ma pensée du jour pour vous tous et toutes.
Passez de joyeuses fêtes de fin d'année, profitez de ceux qui vous entourent et rendez leur au centuple ce qu'ils vous apportent au quotidien.
Je vais profiter d'une période d'accalmie (enfin, je l'espère) pour concocter mon traditionnel bilan 2011.
Après un mois de septembre quasiment vierge de tout kilomètre à cause d'un mollet droit douloureux, me voici de nouveau forcé au repos.
La faute cette fois-ci à une douleur qui apparait systématiquement au bout de quelques kilomètres depuis deux bonnes semaines.
Pour varier, c'est le mollet gauche qui se plaint
A deux semaines du début de ma préparation pour le marathon de Marrakech, je vais devoir réviser mon planning.
Les 10 km de Questembert vont vraisemblablement passer à la trappe.
Bon courage à toi JC, c'est l'âge qui veut ça !
Si ça peut te rassurer, je suis à l'arrêt complet depuis près de 2 mois, mon dos me faisant encore des siennes
A bientôt sur les routes ... le l'espère
Une semaine après le TUN, trail urbain Nantais, ce matin, je retrouvais les copains de mon club, l'UFCPH, pour une sortie dominicale à Château-Thébaud.
Parcours accidenté, boueux et buccolique à souhait en cette période automnale. L'heure était à la détente et à la course plaisir : 15 bons kilomètres quand même, deux belles chutes dans le peloton, fallait regarder où on mettait les pieds : boue, feuilles, cailloux et racines trainaient en abondance un peu partout.
Nous avons terminé par un bon vin chaud préparé par Eric et de bien bonnes brioches.
Bilan ultra positif. Merci au membres du bureau qui ont organisé cette sympatique sortie
J'ai également récupéré sur le site des organisateurs deux photos du trail urbain nantais dont une montre en perspective les fameuses marches de la butte Sainte-Anne où je figure de dos.
Je vous laisse apprécier.
Enfin, la cerise sur le gâteau.
2012 sera placée sous le signe du M : Milan a finalement cédé sa 30ème place à... Marrakech.
Un trouble compulsif, chez moi : dés que je fais embarquer dans un potentiel projet marathon, je ne résiste pas.
Le clan CLM a une fois de plus eu raison de ma faible volonté et le MIM, Marathon International de Marrakech, a trouvé sa place dans mon calendrier 2012.
Vu la bande qui nous y attend, ça sent la teuf
Soulagé et bien heureux. Voilà les deux qualificatifs qui résument mon humeur à l'heure où je rédige cette petite note.
Ce matin, l'heure du retour à la compétition avait sonné.
Mollet en état de marche (si je puis dire).
Condition physique minimale après un mois de septembre 'blanc' et une reprise en douceur début octobre.
L'objectif de ce jour le plus long se résumait ainsi : finir sans bobo cette course des plus exigeantes de la saison qu'est le trail urbain nantais.
Vendredi, Olivier (Oliv sur CLM) me faisait la surprise d'une inscription de dernière minute, lui qui passait dans la région pour rendre visite à sa famille. Un simple SMS aura suffit à le décider.
Ce matin, 8h30, je le retrouvais avec plaisir au seuil de la mairie de Chantenay.
Le soleil jouait à cache-cache avec les nuages. La température était douce pour la saison.
Conditions idéales pour le dossard N°395 et sa puce à la chaussure... droite.
J'avais également rendez-vous avec un groupe de coureurs du site 'OnVaSortir.com' mais, malheureusement, je n'ai reconnu personne et n'ai pas su où les retrouver. Ce n'est que partie remise. On essaiera de faire mieux la prochaine fois
Quel plaisir également de retrouver mes copains de club et tous ces coureurs, collègues, voisins et ami(e)s, que je côtoie habituellement : poignées de mains, bises, tchatche... je me rends compte à quel point tout ça me manquait et savoure ma joie de me retrouver sur une aire de départ après deux mois et demi d'absence.
Je me fonds dans la masse des coureurs agglutinés derrière le portique de départ. Le coup de feu libérateur marque les 10 heures de la plus belle des façons.
C'est parti pour deux tours.
Olivier m'accompagnera sur les cinq premiers kilos.
Je suis parti sur un rythme un chouilla trop rapide par rapport à mes prévisions : les premières difficultés me ramèneront vite à la raison.
Les cuisses littéralement en feu dés la première série de marches, les poumons au bord des lèvres me font comprendre que, si je ne suis plus blessé, j'ai encore du chemin à parcourir pour retrouver la forme et le tonus d’antan.
Donc, c'est dur, j'en bave ... mais quel bonheur d'être là à en ch...
Mais, c'est là la magie de cette course, relances, récupérations, parcours sans ligne droite ni répit font que je ne m'ennuie pas.
La foule est toujours massée sur les 120 marches de la butte Sainte-Anne : cette butte toujours aussi casse pattes où l'asphyxie vous guette bien avant le sommet.
Cette année, je ferai une courte halte pour boire un coup au ravito juste après. Juste avant d'attaquer la deuxième boucle.
Cette deuxième, je vais la faire plus calmement pour ne pas risquer l'accident bête surtout que ce n'est pas un jour où je dois courir après le chrono.
Du coup, elle passe comme une fleur.
Je me permet une accélération dans le faux-plat final histoire de pouvoir dire que j'ai grillé quelques coureurs au sprint et grappillé quelques places au scratch (on a sa fierté, non mais).
C'est un bol breton qui fait office de récompense cette année : il est allé rejoindre mes 5 bols 'Auray-Vannes' : j'ai de quoi manger mes céréales au petit dèj jusqu'à la fin de ma carrière sportive que j'ai arbitrairement fixée au marathon pour mes 100 ans (même si j'espère aller plus loin)
Soulagé, je le suis : le mollet a tenu. Tout juste quelques tiraillements légitimes sur la fin de course mais c'est normal car je n'avais pas choisi le plus cool pour reprendre et, musculairement parlant, j'étais trop juste.
Bien heureux, j'ai de nouveau goûté aux joies de la compétition.
Et, juré, c'était trop bien
En résumé : 13,7 km en 1h07'01"
Au scratch, 307ème / 906
108ème V1
Et bien Bravo JC !
Je vois que tes pépins physiques ne sont plus que de mauvais souvenirs et je comprends très bien ton bonheur que de pouvoir trottiner et gouter à nouveau aux joies de la course ... moi qui suit à nouveau "emm ..." avec mes lombaires
Au plaisir de te croiser à nouveau
Super sympa cette belle ballade Nantaise, plutôt que de faire mon footing tout seul dans mon coin. Je reviendrai en avril pour le marathon de Nantes pendant que tu seras à Milan, mais là ce ne sera pas pour faire footing