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Récits compétitions
Idx N°55428/08/2017 à 10:53 - Trail du sillon : savoir lâcher prise...
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Lorsque je me lève en ce dimanche matin, je pèse lourd... la tête, le corps, tout est pesamment englué dans cette nasse de fatigue qui fait suite à ma cinquième nuit d'insomnie.
Les fortes chaleurs de ces dernièrs jours ont eu raison du peu de sommeil que je m'accorde au quotidien.
Mes mollets sont durs comme du béton.

Ce nouveau rendez-vous avec le trail du Sillon à Savenay s'annonce difficile.
La distance est cette année portée à 33 kms... comme à la Pommeraye la semaine précédente mais avec 'seulement' 500 mètres de dénivelé.

Malgré cette petite forme, l'envie est là.
Le plaisir de retrouver Frédérique, Didier et Denis pour une nouvelle aventure galvanise mon entrain.

Une petite demi heure de route nous amène au lac de Savenay.
Antoni nous retrouve sur le parking, prairie aménagée pour la circonstance.
En ouvrant ma portière, j'érafle la voiture qui surgit, un peu vite, un peu trop prés, se garer à coté de la voiture de Fred... rien de grave mais ça, c'est fait.
Le soleil pointe ses premiers rayons.
Il fait déjà chaud.
Je déteste la chaleur CR
P'tain, ça flaire la galère.

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Dossard 529 sur le maillot, le temps de discuter un peu, il est déjà 8h30.
Malgré l'appel des organisateurs, personne ne se presse sur la ligne de départ... comme si les traileurs, par instinct, redoutaient le combat GR

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La rigolade du jour : nous nous plaçons sur la ligne, devant, là tout devant.
Au pouet de départ, nous partons comme des fusées pour quelques centaines de mètres de gloire dans le top 5 MD
Trés vite, nous sommes dépassés par les vedettes, les vraies.
Nous levons le pied, pas le choix.

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Malgré de mauvaises sensations, j'espère qu'avec les kilomètres la machine va se réveiller.
Même si je reste au contact de mes camarades, je tente de ne pas faire d'efforts démesurés.
Sur ces premiers kilos, je suis rejoins par Manu, qui se reconnaitra en lisant ce modeste paragraphe. Nous avions fait connaissance sur cette même course il y a deux ans.
Nous deviserons joyeusement voyage et course à pied pendant quelques hectomètres.
Je le laisserai partir... pas de jambes.

Je tiens un rythme proche de 10 km/h... mais à grande dose d'efforts.
Je ne suis pas bien du tout.
C'est évident, je ne vais pas tenir.

Longue pause au premier ravitaillement du 9ème kilo.
Antoni est encore avec moi. Denis et Didier ont disparu de ma ligne de visée depuis un bail maintenant. Fred, partie prudemment est encore derrière mais pas pour longtemps.

Je traine ma misère.
Mes forces déclinent bien trop vite.
Avec la chaleur qui monte, je suis trempé de sueur, et pire, au bord du malaise.
15ème kilo, résigné, je marche pour éviter la cata.
Là, trois options se profilent.
Soit j'abandonne au ravitaillement du 17ème... pas vraiment mon style.
Soit je me traine jusqu'au 27ème, là où, barrière horaire mise en place, je pourrai couper pour rejoindre le point de départ et économiser quelques kilomètres.
Soit, je marche et mise sur le temps pour laisser à mon organisme une chance de se refaire.

Fred me dépasse vers le 20ème.
Je suis au fond du fond, bien incapable de la suivre.
En alternant marche et course, j'avance péniblement.
Le parcours est plus roulant que la semaine dernière, heureusement.
De belles montées mais pas de grosses côtes cassantes.
Sur les portions ensoleillées, je souffre mais pas trop car de nombreuses parties en sous-bois permettent de retrouver une relative fraîcheur.

Tous ces intermèdes plus lents vont finir par payer.
Je finis par recourir plus longuement, plus en rythme.
Mieux, je commence à dépasser des coureurs.
Je rejoins les vélos balai de la course de 21 kms, en dépasse les derniers concurrents dont une collègue que je ne reconnaitrai pas (elle non plus d'ailleurs, lucidité quand tu nous abandonnes). Nous réparerons cette erreur de l'histoire à l'arrivée.
A la barrière horaire du 27ème, j'ai 30 minutes d'avance.
Le moral refait surface.
Le raccourci ne fait plus partie de mes options...

Les derniers kilos sont plutôt descendants.
Aux abords du lac, je continue ma progression.
Le dernier kilo est annoncé.
Je sollicite mes dernières ressources pour rejoindre le stade de départ... en accélérant.
Ca le fait !

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Pas de sprint car j'arrive relativement esseulé comme je l'ai été pendant les deux-tiers de la course.
Seulement 216 classés, forcément, sur cette distance, les écarts sont grands.
Je coupe le chrono à 3h41'50" pas mécontent d'en avoir fini mais soulagé d'avoir eu le mental pour ne pas abandonner.
La sagesse a parlé.
J'ai su à temps me raisonner pour écarter toute idée de performance chronométrique.
J'ai pris le temps de récupérer longuement, bien m'en aura pris.

Même si je suis épuisé, je suis content d'être venu à bout de cette épreuve que j'essaierai de refaire dans de meilleures conditions physiques.
Mes potes ont mieux tenu la route que moi, même si je m'attendais à des écarts plus conséquents. On se réconforte comme on peut.

Place à la récupération.
Peu de course à pied avec la canicule qui va encore durer quelques jours.
Un peu plus de natation pour compenser et récupérer activement.

Le marathon de Budapest se profile pour mi-octobre.
Une petite course est à programmer en septembre.
Peut-être Saint-Mars-La-Jaille et son premier trail de 28 kms.
On verra.

LienSite de l'UAC SavenayLien
Page 7 - Article N°417
Denis le 28/08/2017 à 13:51
Le manque de sommeil et la chaleur de cette fin d'été ne t'ont pas permis de récupérer complétement de ton escapade angevine. Mais courir l'équivalent de deux marathons (en tenant compte du D+) en huit jours reste une performance de choix. J'en serais incapable. RP
didjeb le 04/09/2017 à 20:57
Le trail des provinces version Poitou
40 kms devrait te remettre d equerre le 16 sept 😊

Récits compétitions
Idx N°55321/08/2017 à 12:50 - Trail des Moulins : poussière et dénivelé
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Une fois encore, je me suis laissé prendre au jeu par Didier.
J'avais prévu une dernière semaine de qualité avant de me reposer en vue du trail de Savenay (33kms et 500 m. D+) du 27 août prochain.

L'envie de participer à cette rude épreuve qu'est le trail des Moulins à La Pommeraye, nous aura poussé à nous inscrire trois jours seulement avant le jour J.

La Pommeraye, nous y avions déjà participé il y a deux ans.
Ses 33 kilomètres et ses 1 000 mètres de dénivelé positif, bien que très usant physiquement, nous avaient séduits tant le tracé de cette course était superbe.

C'est donc pas reposé, en ayant tout juste allégé mes séances de fartlek et de natation prévues le vendredi, que je prenais le départ de ce trail.

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PhotoDebout un peu avant 5h00, le temps de passer chez Didier, de faire la route jusqu'au stade de La Pommeraye, il était un peu plus de 7h00.
Dossard N° 66 pour moi.
Un beau t-shirt technique gris remis en récompense d'efforts au stade de promesses.
Vu la distance, pas d'échauffement.
Nous attendrons patiemment le départ en blablatant avec les copains Trailers du 44 venus en force pour l'occasion.

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Ciel bleu sans l'ombre d'un nuage, petite fraîcheur matinale, la météo sera idéale jusqu'au bout.
8h00, un peloton de plus de 250 traileurs se lance à l'assaut des difficultés du jour.

Mon objectif n'est pas très ambitieux car je dois ne pas trop puiser dans mes ressources en prévision du trail de Savenay.
J'avais couru ce trail en 3h55'20" en 2015.
Je vais essayer de viser les 4h00 voire un peu plus selon le manque de fraîcheur physique prévisible.

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Le début de course est plutôt descendant.
Après un premier tour de piste, nous sortons du stade et nous retrouvons rapidement en pleine campagne.
Nous partons doucement, tchatchant à loisir.

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La première côte significative arrive au 6ème kilo.
Je décide de la monter en petites foulées.
Didier la monte en marchant.
Nous ne nous reverrons plus qu'à l'arrivée.

PhotoEncore une belle patate au 9ème puis nous redescendons sur les bords de Loire pour une longue portion au ras du fleuve.
Là, le terrain alterne sable et boue. Dévers, racines et cailloux, m'obligent à garder les yeux rivés au sol.
Une nouvelle côte nous attend au sortir de cettte partie plate mais très technique.
Ma moyenne qui était légèrement supérieure à 10 km/h commence à baisser.
Malgré tout, je dépasse régulièrement ceux que les montées rebutent.

Comme nous courons souvent en sous-bois, nous ne ressentons pas la chaleur qui commence à nous titiller sur les parties non abritées.
Le parcours ondule plus ou moins jusqu'au premier ravitaillement du 17ème kilo.

Ensuite, les choses sérieuses vont commencer.
Les aspérités deviennent de plus en plus abruptes.
Hors de question de les monter autrement qu'en marchant.
A cet exercice, je dépasse pas mal de monde.
Le 21ème, sera couru en plus de 9 minutes : ça commence à tirer grave sur les cuisses. Le cardio en prend à chaque fois un coup.
Malgré tout je gère bien mes ascensions et prends le temps de récupérer juste après.
A partir de là, le chrono va filer. Plus question de tenir la moindre moyenne.

Constat, la sécheresse est omni présente.
Les chemins sont hyper poussiéreux rendant les montées et descentes glissantes.
Tous les cours d'eau sont à sec ou au plus bas.
A seulement deux reprises, je mettrais les pieds dans l'eau alors qu'il y a deux ans je ne comptais plus les passages humides.

Au sortir du deuxième, mon pied glissera sur la roche : mains et coudes au sol, mini chute sans conséquence. Le coureur devant moi me demandera avec insistance si tout va bien. Je le rassurerai. C'est aussi ça l'esprit trail !

Des traces, pas des chemins ni ses sentiers, non.
Les traces de la Vache et de la Tête d'Aigle sont de simples ouvertures au travers de collines abruptes et boisées.
Traces rendues compliquées avec le sol ultra poussièreux.
Mes cuisses commencent à fatiguer significativement.
Je manquerai à plusieurs reprises de me tauler dans les descentes.
Me rattrapant in extremis à un tronc d'arbre, j'aurai une désagréable sensation de déchirement en constatant qu'un épineux y a élu domicile. Je continue avec un doigt qui pisse le sang... au sommet de la Tête d'aigle, je demanderai à des spectateurs un mouchoir pour me faire un pansement de fortune.
Spectaculaire mais rien de grave. Ca pique quand même un peu CR

Plus de 12 minutes pour boucler ce 29ème kilo, c'est dire si ces deux dernières difficultés étaient coriaces.
J'ai escaladé à quatres pattes quelques portions rocheuses très raides.

Les 3 derniers kilos vont me permettre de me remettre de cette immense charge musculaire où mes cuisses auront diablement souffert.
Les ondulations se font plus douces. Une passerelle nous fait enjamber une route. Nous cheminons dans les vignes.
Un petit hameau, une petite descente et l'arrivée se profile.
Une petite butte, dernier effort du jour , nous permet d'accéder au stade.
Des enfants me tendent la main, check !
Je donne un dernier coup d'accélérateur sur les 200 mètres de piste qui mènent à la ligne d'arrivée.
Personne devant, personne derrière, pas de sprint nécessaire.
Je speaker a le temps de consulter ses notes pour annoncer mon arrivée.
Je coupe le chrono à 3h56'28", une petite minutes de plus qu'il y a deux ans.
Super.

Didier arrivera 8 minutes plus tard visiblement en bonne forme. Course bien gérée de son côté également.
Malgré le Camelbak et les ravitos où j'ai copieusement bu, j'ai une soif d'enfer. Je m'enfile quatre verres d'eau gazeuse.
La douche ne sera pas un luxe tant nous sommes crasseux : mélange détonnant de transpiration et de poussière. Vous avez dit "odeurs"...

Nous repartons satisfaits.
La course à tenu ses promesses : belle organisation, beau parcours.
Reste maintenant à récupérer car nous remmettons ça dans une semaine.
33 kms encore mais seulement 500 mètres de D+ TF

LienSite de l'ASEC La PommerayeLien
Page 7 - Article N°416
Denis le 21/08/2017 à 13:52
Didier et toi êtes vraiment de grands malades. Dans quel état vais-je vous retrouver à Savenay ? Excellente récupération d'ici là.
URéponse de Didier le 23/08/2017 à 13:20
Tu nous retrouveras... a savenay 😂


Récits compétitions
Idx N°55207/08/2017 à 09:40 - Foulées micheloises : pas la niaque !
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Pour cette neuvième compétition de l'année, avec Didier, nous avions choisi une distance courte.
Les Foulées Micheloises : 10,2 kms à Saint-Michel-Chef-Chef, sur la côte.
Evénement auquel nous avions déjà participé il y a deux ans.

Vous connaissez ma répulsion pour les courtes distances.
Alors pourquoi choisir un parcours ondulant avec deux longues portions de sable se terminant part 83 marches suivies d'un petit faux plat montant pour couronner la difficulté ?
Hein, pourquoi ?

Juste sur la base d'un bon souvenir, pour la promesse d'un bon moment de running... et d'un petit BBQ à suivre pour profiter de l'été.

8h00, nous prenions donc, avec Didier au volant, la direction de Saint-Michel-Chef-Chef. 45 minutes de route.
Petite fraîcheur matinale, limite chair de poule mais grand ciel bleu et sa promesse de beau temps.

Dossards vite récupérés, le N°217 pour moi, le N°36 pour ce petit gars de l'Indre qu'est et restera Didier, nous tenions à faire un long échauffement.
Un petit coucou à Lydie et Philippe rencontrés à proximité du stade, lieu de l'événement.
J'essaye de réveiller ce corps un poil réfractaire à l'effort en cette matinée.
Bilan pas rassurant pour ma pomme, malgré 36 minutes de footing ponctuées par quelques changements de rythme, les jambes n'y sont pas.
A force de négliger toute forme de travail de vitesse à l'entrainement, c'est normal !

Sur la ligne de départ, nous retrouvons Emmanuel (Traileur du 44).
Vu la distance et ma médiocre condition physique, j'opte donc pour la mission suicide : partir vite et tenir aussi longtemps que possible pour finir à l'arrache.
Pas bien sérieux mais, c'est vrai, je ne trouve plus les ressources pour me motiver sur cette distance alors autant essayer de tout donner quitte à souffrir un peu.
Et cela va se vérifier en course.

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10h00, c'est donc parti pour une première boucle d'un kilomètre.
Je pars vite.
4 minutes me suffisent pour repasser la ligne de départ.
N'importe quoi !
J'attaque ensuite la première boucle de 4,6 kms.
Légers faux-plats montant puis descendant : 4'18" puis 4'17 au kilo...
Mes poumons vont exploser.
Mes cuisses hurlent à l'agression.
Ma tête ignore toute forme de revendication physiologique ST

PhotoLa "fête" va prendre fin rapidement avec la première portion de sable mou suivi de la descente abrupte vers cette plage de sable fin que nous allons arpenter pendant quelques centaines de mètres pour attaquer une série de 83 marches toutes plus irrégulières les unes que les autres. Marche suivies d'un faux plat-montant, histoire d'affoler le cardio.
4'48", 4'39", 4'36"...

Lorsque je repasse sur la ligne de départ pour la dernière boucle, je ne suis pas au mieux, loin de là.
Je passe en mode 'je vais essayer de gérer au mieux ce qu'il me reste d'énergie'.
Le deuxième passage sur la plage va être très difficile. 9ème kilo réalisé en 5'28".. j'ai l'impression de peser une tonne de plus qu'au premier tour et de m'enfoncer dans sable DD

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Mais, bonne surprise, dans le faux plat de sortie de la plage, mes jambes retrouvent de leur allant.
Ca descend juste après. Mes guibolles s'emballent.
4'21" sur ce dernier kilo.
3'48" au kilo sur les 200 derniers mètres... dommage que ça s'arrête, je commençais à retrouver la pêche.
Je me suis quand même fendu d'un petit sprint à 3 pour franchir la ligne.
Je me suis vraiment arraché pour ne pas me faire griller.

Photo
46'02", je ne le cache pas, ça a été dur.
Didier franchit la ligne moins de 30 secondes après moi.
Nous récupérons notre serviette souvenir et nos deux paquets de galettes St-Michel, posons pour la photo et partons faire un court décrassage avant de prendre le chemin du retour.

Malgré tout, j'ai pris du plaisir à venir courir en bord d'océan.
Cette 'petite' course est vraiment très sympa, bien organisée.

La journée se terminera par un moment de calorique récupération entres amis autour d'un bon barbecue.

Au prochain rendez-vous, on triple la dose à Savenay : 33 kms et 500 de D+.
Va pas être facile non plus celui-là !

PS : problème reconnu par l'organisateur, les résultats officiels ne sont toujours pas corrects. Peu voire pas de chance de voir un classement officiel.


LienLe site du CJACLien
Page 8 - Article N°415

Vidéos
Idx N°55109/07/2017 à 20:21 - Rio : la vidéo marathon Fait marquant N°551
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Il en fallait une pour terminer le chapitre Rio de Janeiro.
Voici donc la vidéo de mon 49ème marathon.

N'oubliez pas d'aller jeter un oeil au journal complet de ce bel événement : récit, parcours, diplôme, photos et vidéo, tout y est.

Ma GoPro a tenu ses promesses. Les images sont plus fluides et plus stables.
C'est reparti pour de longues et nombreuses.



LienLe journal complet de l'événementLien
Page 8 - Article N°414

Musique
Idx N°55001/07/2017 à 17:05 - Nuit de l'Erdre : les Insus
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Hier, avec Isabelle et mon grand Gaël fraîchement reçu à sa licence d'optique, nous étions dés 16h00 à Nort-sur-Erdre pour notre deuxième festival La Nuit de l'Erdre.
17 000 billet vendus quand même !

Au programme, pour la troisième fois, les Insus et leur nouvelle tournée "Dernier Appel".
Aubert, Bertignac et Kolinka ont une fois encore mis le feu au festival.
Idéalement placé, tout devant, j'ai pu profiter pleinement de ce grand moment et glaner quelques photos et vidéos.
Je ne me lasserai jamais de ces sonorités rock qui ont bercé ma jeunesse.
Aujourd'hui, je reprends certains de ces titres avec mon groupe The JAXS... le bonheur !

Autre belle découverte, le jeune groupe Last Train dont les couleurs rock nous ont indéniablement séduites.
RK
Page 8 - Article N°413

Marathon
Idx N°54924/06/2017 à 18:11 - Rio : Marathon panoramique
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De retour du Brésil, en plein jetlag, je poste ce petit message pour vous donner des nouvelles.

En résumé, avant récit, photos et vidéo, le séjour à Rio de Janeiro et Paraty fût somptueux.

Rio,ses plages célèbres, Copacabana (où nous logions), Ipanema, Leblon, ses sites magnifiques, Corcovado, Pain de Sucre, Jardin Botanique, Maracana, nous a séduite.

Bien que couru sous une température beaucoup trop chaude, le marathon était tout simplement génial.
Avec des panoramas à couper le souffle, même si j'ai souffert sur les derniers kilomètres en plein cagnard, je garderai de cette course un souvenir émerveillé.
4h21' auront été nécessaires pour que j'obtienne ce 49ème succès sur ma distance préférée.
Une belle et lourde médaille en atteste.

La ville coloniale de Paraty et la magnifique excursion en bateau que nous avons faite ont couronné le séjour.

Je ne parle pas de la gentillesse des brésiliens, vous allez finir par croire que ce séjour était idyllique TG

Rendez-vous dans quelques jours sur la page dédiée à ce bel événement pour en savoir un peu plus...

LienLe journal de l'événementLien
Page 8 - Article N°412

Equipement
Idx N°54609/06/2017 à 12:46 - GoPro 5 Black
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Après plus de 7 années de bons et loyaux services, que ce soit sportifs ou musicaux, ma caméra sport KODAK ZX3 commençait a donner des signes de fatigue notamment au niveau de l'autonomie de la batterie et de la stabilisation d'images.
Vendredi dernier, c'est le clapet de protection de la batterie qui a cassé : certes, elle fonctionne encore mais du coup plus d’étanchéité assurée... inconcevable pour filmer mes exploits sportifs tous terrains et toutes météos confondus.

Je suis parti à l'assaut du WEB pour me faire un état de l'art des action cams sur le marché.
Deux marques sont sorties du lot de par leur caractéristiques techniques, les principales à mon avis étant la qualité de la stabilisation d'images, l'étanchéité et l'autonomie.

Si les caméras Sony se détachent de par leurs qualité (et leur prix), les excellents avis sur la petite dernière de chez GoPro m'ont tapé dans l'oeil.
J'ai donc opté pour la Gopro 5 Black.
Profitant d'une offre "fête des pères", j'ai donc fait l'acquisition d'un pack Gopro + harnais pectoral + carte mémoire Samsung 64 GO + 2ème batterie : pack qui me fait économiser plus de 100 euros sur les accessoires. J'ai ajouté à cet ensemble une perche pour la prise ne main directe.
Facture, pas loin de 500 euros quand même CF

Il ne me restait plus qu'à me familiariser avec la bête.
Chargement de la batterie durant la nuit dernière.
Ce matin, je l'ai donc initialisée et utilisée pour me rendre au boulot en courant comme tous les vendredis.
16 séquences vidéo réalisées sur les 12 kilomètres de mon trajet. 24 minutes de prise de vues pour 5,14 Go de fichiers vidéo au format MP4.

Premières impressions :
- Le harnais est confortable. La caméra bien calée sur le torse.
- L'utilisation avec le bouton unique est très pratique et simple d'emploi. J'ai un peu hésité entre le mode photo et vidéo mais c'est un coup à prendre.
- La stabilisation d'images est bien meilleure que sur mon ancienne caméra KODAK. Le fait de porter la caméra sur la poitrine donne un mouvement de balancier moyennement agréable... un point à travailler. Peut-être est-ce mieux avec la perche tenue à la main.
- La qualité d'image et très bonne. Pareil pour le son, on m'entend bien courir et souffler comme un b½uf.

Le principal est quand même les images.
J'avais choisi un mode Medium HD 1080 à 30 IPS (images par secondes), j'aurai peut être dû monter à 60 ips pour plus de fluidité.
Il faudra que je compare tous ces modes et leurs paramètres.
Pour les photos, je ferai un test ce soir lors de notre concert à La Copechagnière : 12 mega pixels annoncés, ça devrait aller.

Ma KODAK ne sera pas mise à la retraite pour autant : elle servira toujours à filmer les concerts et autres festivités ou loisirs.
Mais, pour mes prochains rendez-vous sportifs, c'est avec ma GoPro que je ferai mes armes.
Page 8 - Article N°411

Récits compétitions
Idx N°54422/05/2017 à 13:10 - Trail et Fines Herbes : empreinte ensoleillée !
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Ce dimanche le groupe des Traileurs du 44 s'était donné rendez-vous à Saint-Germain-sur-Moine en Maine et Loir pour la première édition du Trail et Fines Herbes, manifestation au nom gentillement décalé.

Au programme trois courses de 11, 21 et 31 kms.
Bien sûr, j'étais inscrit sur la plus longue des distances est-il besoin de le préciser.
Pour un départ donné à 9h00, tenant compte des 57 kms séparant le site de départ de mon chez moi, je prenais le volant à 7h15 pour environ 45 minutes de route.

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Sur le parking, je retrouvais Didier et quelques Td44 déjà sur site.
Retrait des Dossards, le N°434 pour moi.
Un t-shirt technique noir orné du logo vert de l'épreuve m'est remis en récompense.
Un petit café est généreusement offert à tous : ce ne sera pas de refus.
Retour à la voiture pour me préparer.

PhotoLe soleil pointe déjà et, même s'il fait encore un peu frais, la température promet de monter très vite.
Alors, je pars en manches courtes.
3 semaines après mon enchainement Sentiers des Vignes (30 kms) et marathons de Saumur puis de Nantes, je suis un peu dans l'expectative côté forme. Je sais qu'il faudra que je parte doucement. Le reste se décidera en route selon la forme.
Côté objectif, environ 3 heures je pense, plus ou moins selon la difficulté du parcours.

9h00, en train de discuter, nous sommes surpris par le coup de feu du départ.
Mis à part quelques transitions bitume, ce trail restera dans une très grande majorité vert.
Très vite, nous courons sur des chemins et prairies.
Quelques clôtures seront à escalader, quelques passagages à gué nous feront franchir des petits cours d'eau.
Tout ça bien préparé, bien balisé, bien sécurisé : belle organisation.

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Jusqu'au premier ravitaillement, vers le km 12 dans la cours d'une école, hormis deux belles côtes qui marqueront mes cuisses, le tracé est assez roulant et très plaisant : alternance de prairies, où il est difficile d'avoir une belle foulée sans se tordre les chevilles, de portions boisées.
Je rattraperai Didier - parti assez vite - juste avant le ravito : moi, je suis parti plus cool pour me laisser le temps de monter en puissance.
Jusque là, j'ai tenu un rythme un peu supérieur à 10 km/h.
Ravito complet avec solide sucré, salé, eau et Coca : moi, je pique un TUC, un carré de chocolat et un verre d'eau.
Remercie les bénévoles.
Ne traine pas.

Après cet arrêt, vont se succéder de belles difficultés : une succession de véritables murs montés mains sur les cuisses et très eprouvants à redescendre.
Mon organisme souffre un peu, la cadence baisse.
Nous allons longer la Moine pour la franchir à gué vers le 18ème kilo et mouiller pour la première fois nos pieds.

Les côtes s'enchainent et je commence à souffrir à partir du 20ème.
Début de mon passage à vide.
Je serai content de faire une petite pause au ravitaillement du 23 ème.
Je blague un peu avec les bénévoles.
Ces bénévoles très souriants qui, sur toute cette journée, nous auront bien accompagnés et bien encouragés : merci à eux tous et elles toutes.

Encore un passage les pieds dans l'eau. Bien boueuse cette fois-ci.
Une autre belle patate nous attend à Montfaucon ainsi qu'une petite grimpette pour passer par un magnifique point de vue.
Même si j'ai baissé en allure, je me contrains à ne pas marcher dans les côtes et autres faux-plats.
Stratégie payante car je retrouve un peu d'énergie vers le 25ème.

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Les kilomètres passent assez vite au final car le parcours n'est pas monotone.
Les deux derniers sont à découvert et vent de face : quelques beaux chemin en ligne droite éprouvants pour le moral surtout qu'on distingue rapidement les bâtiments du site d'arrivée... que nous contournons.
Le bitume fait sa dernière apparition pour les 500 derniers mètres.
Cédric, notre ch'ti dégaine pour la photo et un dernier encouragement.
J'accélère pour finir en cadence.
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Hola des All Hopes, un autre groupe de coureurs valeureux et de runeuses motivées que nous cotoyons plus que régulièrement.
Je coupe le chrono en 3h01'55 pour une distance que mon GPS estime à 30,550 kms.
Un peu plus de 10 km/h, parfait.
Je suis H.S.

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A peine la ligne franchie, je reçois de la main d'une charmante petite fille une belle médaille.
Les enfants de l'école primaire Grains de Soleil de Montfaucon-Montigné (l'école du premier ravitaillement je suppose) ont réalisé des médailles qui sont remises à tous les arrivants.
Je suis vraiment touché par cette belle initiative et tiens à remercier Alexis qui a oeuvré pour ajouter à ma collection un joli trophée.

Sous un soleil qui commence à chauffer dur, je vois arriver mes copains et copines.
Certains en ont bavé plus que d'autres mais tout le monde est arrivé au bout, sourire aux lèvres, c'est l'essentiel.

Il ne me reste plus qu'à récupérer dans l'attente de mon prochain périple : Rio de Janeiro et son marathon le 18 juin prochain.




LienLe site Trail Et Fines HerbesLien
Page 8 - Article N°410
Denis le 22/05/2017 à 23:00
Chouette vidéo qui reflète bien l'esprit trail.

Récits compétitions
Idx N°53310/04/2017 à 11:17 - Sentiers des Vignes : chaude la sortie, chaude !
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Se cramer à 8 jours du marathon, c'est fait.
Petit suicide sportif donc au programme de ce samedi après-midi initialement placé sous le signe de la sortie longue pour se faire plaisir.

Même si j'avais un peu rechigné, j'ai fini par me laisser convaincre par Didier d'aller participer à cette course nature du côté de Saint-Julien-de-Concelles.

30 kms quand même avec quelques ondulations et aspérités, à une semaine d'un marathon, pas sérieux du tout.
Pour alléger la sentence, un rythme ultra lent aurait dû s'imposer.

Mais voilà, plusieurs facteurs sont venus enrouer le système.
A commencer par une grosse semaine d'insomnie comme il m'en arrive souvent : ce samedi, j'étais fatigué avant même de commencer, usé par le manque de sommeil.
Ensuite, mon entourage : parti en covoiturage avec Denis et Didier, nous retrouverons Cyrille sur place. Restés ensemble quasiment jusqu'au bout, la cadence aura été bien supérieure a celle prévue.
Enfin, la météo... mortelle.
Retour sur les lieux du forfait.

Saint- Julien-de-Concelles et son plan d'eau, je connaissais déjà pour y avoir couru il y a 3 ans (Lire le récit de l'édition 2014). A l'époque, la distance la plus longue était un 20 kms.
Le 30 kms était une nouveauté cette année.
Un parcours passant par la Chapelle-Basse-Mer nous conduisait jusqu'à Barbechat, site accidenté que je connais pour aller y courir régulièrement avec le groupe des Trailers du 44.

Arrivés vers 14h, nous retirons rapidement nos dossards, le N°1029 pour moi.
Un porte-bidon nous est offert en récompense d'un effort pas encore accompli.
En guise d'échauffement, nous filons nous mettre à l'ombre pour attendre le départ.
Le thermomètre de ma Scénic annonce 25°C.
Le soleil est en position de force.
Pas un nuage ne zèbre le ciel.
Un petit vent vient parfaire ces conditions propices au... farniente.
C'est évident, il va falloir boire pour ne pas se déshydrater.
Je pars donc avec mon Camelback, bien m'en aura pris.

PhotoDans le sas de départ, je retrouve avec plaisir Jack, compagnons de route sur pas mal d'événements de la région que je n'avais pas vu depuis des lustres.
14h30, le départ est donné.
Cyrille part comme un fou.
Avec Denis et Didier, nous fermons ce peloton d'à peine 100 coureurs.
Partis en mode sortie longue, nous resterons ensemble presque jusqu'au bout.

Photo
PhotoPas grand chose à dire sur les premiers kilos : pas de grosses difficultés.
Des chemins secs et praticables avec quelques liaisons sur bitume.
Le bénévoles qui nous guident nous encouragent.
Nous tchatchons pas mal, au km 5 passons La Chapelle-Basse-Mer, cheminons avec une féminine bien sympa à qui notre rythme convient.
Nous courons aux alentours de 10 km/h.
Mais la chaleur me torture rapidement et, au ravitaillement du 7ème, je prendrai le temps de bien m'hydrater.

PhotoA la faveur d'un petit raidillon, nous déposerons notre féminine.
Nous profiterons d'un répit ombragé aux abords de Barbechat où le ravito du 15ème nous attend : eau, eau, eau et quelques carrés de chocolat pour le plaisir.

Depuis quelques temps, nous avons commencé à rattraper des concurrents qui semblent déjà bien usés.
Quelques escaliers, quelques bosses et, trop vite, nous nous retrouvons à découvert en plein soleil.

Photo
Moi, je commence à ne plus en pouvoir.
Moralement, j'en ai marre.
Physiquement, ce n'est pas mieux.
Heureusement, nous restons groupés avec Denis et Didier. Certes, nous causons beaucoup moins mais ça m'aide à tenir le rythme.

Dans cette deuxième moitié, Didier et Denis vont chacun leur tour pousser la machine.
Moi, je m'accroche et subit.

21ème, dernier ravitaillement, je prends deux verres d'eau et repars sans tarder.
Sur ce dernier tiers, le dénivelé nous est plus favorable.
L'unité de notre trio se délite quelques kilomètres plus tard lorsque Denis accélère.
Je ne peux le suivre, Didier reste en léger retrait derrière moi.

PhotoC'est au mental que je vais garder le tempo : pour ne pas tomber dans une spirale négative et marcher, je tente une légère accélération.
C'est dur, très dur.
Mais, je ne suis pas le seul à souffrir : ceux que je dépassent font grise mine. Les foulées sont lourdes. Ça marche.
Km 25, nous nous joignons pour la fin de parcours aux coureurs du 21 kms. Je dépasse Jack, un peu à la peine lui aussi. Puis Yannick et un autre membre de l'UFCPH, mon ancien club.
Km 27, je dépasse Denis, pris de crampes.
Moi, je n'ai qu'une hâte : revoir le plan d'eau annonciateur du final.

Pour le contourner et franchir la ligne d'arrivée, il me faudra tenir un kilomètre et demi alors que je n'en peux plus.
A 500 mètres de l'arrivée, je vois Cyrille qui marche. Il reprendra sa course pour terminer juste avant moi.
Didier puis Denis arrivent eux aussi peu de temps après.

Il m'aura fallu 3h04'20" pour terminer ces 30 kms. Bien plus rapidement que ce que j'avais prévu au vu des difficultés du jour.
Une barquette de mâche nous est offerte après le passage de la ligne.
Un peu de blabla avec Jack puis des copains de l'UFCPH.
Une petite bière bien fraîche remontera le moral des troupes. Merci Didier !

Pas de secret, j'ai laissé beaucoup de forces dans la bataille.
Le soleil et le vent m'auront bigrement déshydraté. Je ne parle pas des coups de soleil sur les bras et mollets.
La question restera de savoir si, même après une semaine de repos, je serai remis en état pour le marathon de Saumur.

Mais, pas de regret, ce qui est fait est fait.
Cette ballade entre amis était bien sympa, c'est l'essentiel.

LienSite du RCNLien
Page 8 - Article N°409
Jack le 12/04/2017 à 10:37
Bien récupéré JC ? A quelques jours de ton marathon où le soleil devrait moins tapé ...
Sinon, ravi de t'avoir croisé à nouveau. Ça faisait bien longtemps. Tu as très bien résumé l'essentiel de notre pratique : passer de bons moments avec nos amis...
Bonne chance du côté de Saumur et à très bientôt sur nos routes. WK
Jack
URéponse de fondjede le 12/04/2017 à 15:48
Merci jack pour ton petit message.
Un peu HS le lendemain mais sans courbature.
Repos complet jusqu'à ce mercredi où je vais aller nager pour ne pas rester totalement inactif.
Probablement 45 minutes de footing demain et ce sera tout.
On verra dimanche ce que la machine en dit.


Récits compétitions
Idx N°53027/03/2017 à 11:38 - AtlantiSport : pas simple mais encourageant
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AtlantiSport Environnement, c'est une journée dédiée au sport sur le site de la zone commerciale Atlantis pas loin de chez moi.
Trail mais aussi run and bike, roller, cyclisme, le programme est assez riche et ouvert à toutes les classes d'âge.

C'était le 10ème anniversaire de cette manifestation.
Pour ma part, je participais pour la 7ème fois au trail de 18 kms.
Trail dont je connais les sentiers par coeur puisque tout se joue sur mes terrains d'entrainement.

Cette année, pour changer, je partais directement de chez moi en tenue aux environs de 10h20 pour un départ donné à 11h00, passage à l'heure d'été oblige.
Le dossard N°1023 épinglé sur mon maillot BRF (Breiz Runner Foundation), j'étais allé le chercher le jeudi précédent... en marchant.
Un peu plus de 4 kilomètres au compteur donc au moment du départ dont deux courus avec un autre participant qui avait décidé comme moi de rallier la zone commerciale en petites foulées.
Là, je causerai (un peu, pas le temps) avec Jean-Paul, Pascal puis Frédérique venue nous encourager à la sortie du boulot.

11h00, c'est parti sous un soleil timide masqué par quelques passages nuageux et une température douce.
Peloton de plus 400 coureurs, participants du 9,9 et 18 kms se côtoieront jusqu'au 7ème kilomètre et se sépareront au niveau du stade de l'Orvasserie.

Objectif 2017, moins de 1h30'.
L'année passée je terminais en 1h34'. En 2015, 1h27'.
Nouveauté cette année, le parcours est abordé en sens inverse.
Contrairement au semi d'Orvault, je pars à allure soutenue mais raisonnable.

Le tramway est prioritaire, pas le choix.
A peine terminé le premier kilomètre, nous sommes forcés à une pause pour regarder passer une rame de la TAN.

PhotoSolvardière, ça ondule mais pas de grosse difficulté sur ces 4 premiers kilos.
2 raidillons dans le Bois-Jo, là, je constate que les cuisses ne sont pas au top mais je récupère assez vite le rythme.
Si, sur ce premier tiers de la course, je me suis fait doubler par un certains nombre de coureurs dont trois féminines visiblement affûtées, sur la partie qui mène à la Carrière puis à Tougas, je verrai peu de monde me rattraper.
Arrêt rapide au premier ravito pour avaler juste un petit verre d'eau et ne pas trop casser mon rythme.

PhotoTougas, deux bosses et deux parties de prairies me feront un peu souffrir : foulées instables, sans dynamique avec un vent contraire pas franchement chaud.
Une peu plus de 12 kms sur la première heure, je tiens l'objectif mais il ne faut pas que je mollisse.
Je souris au photographe sur la passerelle qui surplombe les marais, ne m'arrête pas au deuxième ravitaillement du 14ème car mes jambes montrent de réels signes de fatigue et profite du raidillon qui suit pour doubler une des petites jeunes qui m'avait doublé quelques kilos plus tôt.

PhotoÇa ondule encore pas mal pour rejoindre la Carrière où quelques belles côtes m'attendent.
Sur cette dernière partie, malgré une petite baisse de régime, je vais grignoter quelques places, rattraper une deuxième petite jeune : je n'aurai pas assez de jus pour aller chercher la troisième qui finira une petite minute avant moi.

Retour sur le parking Atlantis pour le dernier kilo que je ferai seul ayant pris de la distance sur mon poursuivant direct et n'étant pas en mesure de combler un écart trop important avec le précédent.
Je coupe le chrono sur la ligne : 1h27'35" (1h27'32" en temps réel).
Impeccable, objectif tenu.

Encore un peu de tchatche avec quelques copains venus faire le run and bike, je reste encore quelques minutes à encourager Lydie, Pierre, Chantal, Pascal qui semblent tous en terminer sans trop souffrir.
Puis je repars en trottinant à la maison.

Au final, j'aurai couru un peu plus de 26 kilomètres ce dimanche.
En soirée, je verrai avec plaisir que je me classe 59ème sur 268, dans le premier quart du classement, pas mal.

Voilà, pour cette 3ème compétition de l'année, j'ai retrouvé un peu de forme.
Ce qui est encourageant après un bon semi d'Orvault.
Le prochain rendez-vous sera dans 3 semaines pour la première édition du marathon de Saumur.


LienSite AtlantiSport EnvironnementLien
Page 8 - Article N°408
piero le 09/07/2017 à 16:14
Bon souvenir ce trail qui était une première pour moi. Terrains connus comme le bois jo lieu de sorties fréquentes au Métallo ! Fait en mode prépa marathon de Nantes WO