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Tours 2015
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Idx N°44424/09/2015 à 18:39 - Le diplôme Fait marquant N°444
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Voilà, dernier volet de ce chapitre, le diplôme qui grave dans le marbre ce 40ème marathon.

Place maintenant aux marathons de Porto et La Rochelle.
Page 1 - Article N°4

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Idx N°44322/09/2015 à 12:56 - Difficile cap de la quarantaine Fait marquant N°443
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Passer le cap de la quarantaine (de marathons) n'est pas chose facile et j'en ai fait la rude expérience.

Après avoir pris notre petit déjeuner vers 6h30, nous partions avec Didier de Loches en direction de Tours.
Un peu plus tard nous trouvions sans difficulté une place à proximité de la zone de départ et d'arrivée du marathon, place Anatole France.

Pas chaud ce matin là.
Heureusement, nous avions rendez-vous avec Frédérique dans le seul bistro ouvert à cette heure.
Bistrot rempli de marathoniens faut-il le dire.
Le temps de prendre un petit café et nous filions déposer nos sacs à la consigne.
Première inquiétude, la file d'attente pour le dépôt était longue comme le bras.
Mais ce ne sera rien par rapport à la file que nous subirons à l'arrivée.
C'est seulement quelques minutes avant le coup de feu libérateur que nous prendrons place dans le sas de départ.

Mon GPS, têtu, n'a pas voulu démarrer donc pas de trace kilométrique de ma course, juste le chrono.
Comme un fait exprès, j'ai oublié mon caméscope dans mon sac à la consigne donc ni vidéo, ni photo pendant la course : ben voyons CR

Côté objectif, j'ai opté pour le sas des 4h00 et ne souhaite pas trop forcer en prévision d'un planning de fin d'année assez dense en compétitions longues.

Le départ est donné à 9h00.
Avec Fred et Didier, nous allons courir ensemble les premiers kilos.
Partis à plus de 11 km/h de moyenne : rapide, beaucoup trop rapide pour moi qui aime prendre le temps de trouver mon rythme.
Les sensations musculaires sont plutôt mauvaises : les indicateurs du jour ne sont pas terribles.

A la faveur du premier ravito et de la première pause techniques, Fred prendra le large. Nous ne la reverrons pas.
Après être sortis de Tours, nous cheminons le long du Cher sur une piste bétonnée qui finira par me donner des douleurs sous le genou gauche.
Jusqu'à mi-parcours, nous longerons le Cher, en pleine campagne.

Au ravitaillement du 15ème, après une nouvelle pause technique, Didier restera derrière.
Moi, je n'ai ni accéléré ni ralenti : toujours en panne de bonnes sensations, je tente de garder une cadence régulière.

La traversée des Savonnières, peu après, est revigorante car beaucoup de spectateurs sont là pour nous encourager.
Au 20ème, le château de Villandry nous ouvre un bref passage dans ses allées.
Mon estomac commence à se plaindre.
Je prends ce qui sera mon dernier ravitaillement. Un peu d'eau, que je ne digérerai même pas.

La fraîcheur à cédé à une petite chaleur qui, avec un léger vent de face, va accentuer ma déshydratation.

A partir du 25ème, la fin du parcours sera sans grand intérêt.
Une route bitumée au travers de la campagne, le long de la Loire.
Seuls les quelques villages traversés et leur petit lots de supporters, me requinqueront.
La fatigue gagne du terrain.
J'ai terriblement soif... et mal à l'estomac BN
Malgré tout, j'ai toujours eu jusque là, les flammes des meneurs d'allure à 3h45 en point de mire.

Je vais tenir ainsi tant bien que mal jusqu'au 36ème.
Ce ne sont pas les jambes qui vont lâcher en premier.
Un violent point de côté m'oblige à m'arrêter. Il me faudra plusieurs minutes pour m'en débarrasser. Le chrono commence à m'échapper.
Les flammes des 3h45 s'estompent...


A peine remis, au 38ème, c'est une première crampe à l'arrière de la cuisse gauche qui me forcera stopper à nouveau le temps de faire quelques étirements.
Bis repetita, au 40ème : les minutes filent et je commence à douter de ma capacité à terminer en moins de 4h00.

Je prendrai quand même le risque de repartir à un bon rythme pour tenter de rester sous la barre fatidique.
A deux cents mètres de l'arrivée, ma cuisse gauche refera des siennes.
Mais je ne m'arrêterai pas.
Et, c'est dans la douleur, que je franchirai la ligne d'arrivée.
3h57'49", l'essentiel est sauvé.

Je m'arrête tétanisé juste après la ligne. Les crampes s'en donnent à coeur joie faisant subir à mes cuisses de belles contractions. Aïe !
Je récupérerai ma médaille puis filerai à la consigne récupérer mes effets personnels.
Et là, mauvaise surprise : un longue file d'attente sort du bâtiment où nous avions déjà attendu lors du dépôt CH
Je pars retrouver Didier à la tente des kinés où nous devions nous retrouver.
Nous revenons un peu plus tard : la file est encore plus longue.
Pas le choix, il faudra attendre 40 minutes pour accéder à la consigne et récupérer nos affaires : un vrai point noir dans cette organisation jusque-là plutôt bonne.

Quant à mon estomac, il relâchera ce qu'il n'avait pas assimilé... je vous passe le détail.

Dure, cette 40ème réalisation ne me laissera pas un souvenir bien glorieux.
Mais, qu'à cela ne tienne, j'ai déjà le marathon de Porto en tête.
Et, hier soir, j'ai signé pour le marathon de La Rochelle.
No comment WK


Page 1 - Article N°3

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Idx N°44121/09/2015 à 11:17 - En passant par Loches Fait marquant N°441
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Samedi, 9h00, je prenais la direction de Tours.
2h30 plus tard, je retrouvais Didier et Lenaïc au centre commercial de La Riche, lieu de l'expo marathon, pour collecter dossard et sac de récompenses.

Mon N° 2678 à la main, je posais avec Didier devant le mur où étaient affichés les noms de tous les marathoniens engagés sur cette deuxième édition du marathon de Tours.

Sympa le sac de récompense : un t-shirt technique, un coupe vent, boissons de récupération, diverses barres énergétiques et autres denrées alimentaires et une bouteille de rosé... ne manquait que la médaille de finisher.
Mais ça, c'était une autre histoire.

A midi, nous retrouvions Frédérique et Jean-Pascal, autre local de l'étape, devant le Plazza, restaurant italien place de la Résistance.
Après un bon repas de pâtes et tarte aux pommes, accompagné d'une petite bière ambrée, nous laissions Frédérique et JP pour filer sur Loches et sa cité médiévale à 30 minutes au sud de Tours.
Loches, où j'étais gentillement hébergé par Jean, le père de Didier.

Nous passerons la fin d'après-midi à découvrir le magnifique patrimoine historique de cette cité en compagnie d'un copain de Didier qui me fera visiter sa maison troglodyte et ses 800 m2 de galerie... à aménager.
Juste impressionnant !

" Perchée sur un éperon rocheux, Loches est l’une des rares cités médiévales françaises à posséder encore la quasi-totalité de ses remparts du XIIe siècle. La Citadelle est l’écrin des plus beaux monuments médiévaux de Loches, à commencer par le Donjon roman érigé autour de l’an Mil par Foulques Nerra. Il est l’un des plus grands et des plus anciens donjons d’Europe aujourd’hui conservés.
La Collégiale Saint-Ours, couverte de deux coupoles pyramidales uniques en France et ornée d’un portail sculpté polychrome, est une splendeur romane. Elle renferme le gisant d’Agnès Sorel, favorite officielle du roi Charles VII. Le Logis Royal, l’une des premières résidences d’apparat des Rois de France en Val de Loire, a accueilli de grandes dames historiques comme Agnès Sorel, Jeanne d’Arc et Anne de Bretagne.
La ville basse dévoile quant à elle les charmes subtils de la Renaissance. L’Hôtel de Ville, la Tour Saint-Antoine et plusieurs hôtels particuliers sont les témoins d’un XVIème siècle florissant et prospère. Loches abrite également deux galeries d’art : la Galerie Antonine, qui renferme les «Caravage de Philippe de Béthune», et la maison natale du peintre Emmanuel Lansyer, élève de Courbet et de Viollet-le-Duc. "


La fin de soirée sera consacrée à un repas léger et se terminera devant la télé pour voir l'équipe de France de rugby s'imposer face à l'Italie lors de son premier match de coupe du monde en Angleterre.
Au lit à 23h30, affaires préparées pour le lendemain.

Avant de passer au récit du jour J, je tenais par ces quelques mots à remercier Jean pour son accueil chaleureux et Didier qui m'aura bien simplifié l'existence lors de ces deux jours en me trimballant là où il fallait et en me faisant découvrir de bien belles choses GH



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Idx N°42922/04/2015 à 15:24 - La touraine, pays de mon pote Didier Fait marquant N°429
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Pourquoi aller courir à Tours, en septembre, un marathon qui plus est ?
Bien tout simplement, parce que j'aime ça.
Oui, c'est un peu juste comme motif.

Mais aussi parce que c'est la ville d'origine de Didier, compère de "n’importe quoi du moment qu'il faut courir un peu" SM

A l'occasion d'un petite sortie nature débridée, le sujet est venu sur le tapis.
Ni une, ni deux, nous mettions le projet en route.
Frédérique, Jean-Pascal, Cyrille, Didier, toujours la même clique.

6 janvier, l'inscription en ligne était bouclée (45 €).

Du coup, le programme 2015 est bien chargé.

Il va falloir assurer.


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