Fondjede

La préparation


  •   Porto nous avait séduite l'année dernière.

    Destination directe depuis Nantes, EasyJet a encore une fois donné un petit coup de pouce à ce deuxième projet sur les terres de Vasco de Gama, de Magellan... ou de Ronaldo pour être plus actuel.
    Nouvelle destination Portugal en cette fin 2016 mais ce sera un peu plus au sud.
    Lisbonne pour un 45ème défi marathon.

  • 10/12... 2015 : poussé à la faute par EasyJet.
    Comme pour Porto, première compagnie à ouvrir à la vente ses vols nantais à destination de Lisbonne. Je me suis donc lancé, Isabelle à mes côtés.
    Vol réservé en moins de deux, j'ai enchainé sur l'inscription au marathon.
    Le séjour sera de 6 jours, vols inclus.
  • Ecotrail de Paris 2016 30 kms en Pointe du Raz Marathon de la Saint-Valentin 09/04... 2016 : avant le changement de tarif.
    J'ai un peu attendu pour l'inscription au marathon...
    ... accaparé par quelques projets d'envergure : marathon de Terni, trail du Cap Sizun (30 kms assez rugeux), Ecotrail de Paris (80 km et 1500 D+), excusez du peu !
    Etape 2 bouclée. pour 47,25 €, j'ai validé mon engagement.
    Restera l'hébergement.
  • Nantes 2016 17/04 : suite de ma saison par le marathon de Nantes.
    7ème particiption et un chrono respectable de 3h55'53" vu la médiocre santé du jour.
    marathon traditionnel... entouré par les traditionnelles courses nature locale : 18 kms d'Atlantisport et 20 kms de Bouguenais.
  • 100 kms OXFAM Trailwalker 21/05 : mon premier défi catégorie marche.
    Nouveauté et belle surprise, je me suis lancé dans l'aventure d'un 100 kms en équipe de 4 avec des collègues postiers.
    Ce Trailwalker a non seulement permis de collecter des fonds au profit d'OXFAM qui lutte contre la pauvreté dans le monde mais fût également un intense moment qui restera gravé dans ma mémoire.
    28 heures durant, avec Chloé, Olivier et Vincent, nous aurons arpenté, solidaires dans l'effort, accompagnés de supporters formidables, les rudes chemins du Morvan.
  • Nantes 2016 11/06 : grosse fatigue sur le Trail de l'Ile d'Yeu.
    Un parcours agréable mais ondulant, venteux avec ce sable que je n'apprécie guère.
    Il m'aura fallu 5h20'51" d'effort pour boucler les 45 kms proposés.
    Résultat d'un premier semestre un peu trop chargé en compétitions longues : un petit break s'impose.
    21/06 : j'ai franchi le pas et réservé un appartement au coeur de la ville, idéal pour les visites, et pas très loin de la gare pour prendre le train qui mènera au départ du marathon.
  • Bib Number 6347 04/08 : j'ai reçu par mail mon courrier d'attribution de dossard. Je porterai donc le N° 6347.
  •   Organisation

  • Vol Nantes-Lisbonne : EasyJet : 216 € pour 2 billets A/R au départ de Nantes.
  • Hébergement : Studios with Mezzanine Rua da Moeda, 470 € pour 5 nuits.
  •   Infos marathon

  • Inscription : en ligne, 47,25 € le 9 avril 2016.
  • Départ : Cascais à 8h30.
  • Arrivée : Parque das Nações.
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Lisbonne

Au pied du pont Vasco de Gama



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Le dossard
Tout être sensé n'aurait pas tenté l'aventure.
Malade et fatigué, j'ai quand même relevé le défi
de ce 45ème marathon.
La médaille

Le récit

  •  Fallait bien que ça arrive un jour...

  • Photo Photo Seulement 1h40 de vol, comme Porto, Lisbonne est désormais aux portes de Nantes.
    La belle expérience de 2015, nous avait motivé pour retourner au Portugal.
    Nous n'avons pas été déçus.
    Seule ombre au tableau, une vilaine rhino-pharyngite qui s'est invitée deux jours avant le départ et qui m'aura physiquement pénalisé.
  • Comme à Porto, les ballades à Lisbonne, c'est plutôt de la randonnée de montagne. Cette ville et ses collines s'étale sur les flancs escarpés des rives du Tage. Magnifique!
    Arrivés le vendredi en fin d'après-midi, nous prenions possession de notre appartement à deux pas de la gare de Cais Do Sodré, emplacement idéal que ce soit pour de marathon ou la découverte de la ville.
    A seulement 40 minutes de métro de l'aéroport, cette station est aussi desservie par les bus, trains et tramways.
    Accueil personnalisé, appartement très chouette et bien équipé, de ce côté là, nous n'avons pas eu à nous plaindre.
  • Photo Photo Samedi, nous commencions par une grosse demi-heure de bus (le 728) pour aller à l'expo marathon pour le retrait de mon dossard.
    Situé sur l'ancien site de l'exposition universelle de 1998, ce complexe aux allures futuristes hébergeait une petite expo marathon où nous ne passerons pas beaucoup de temps.
    Le numéro 6347 qui m'était annoncé, c'est transformé en numéro 1641. Et avec ce changement, j'ai perdu le sas des 4h00 et me suis trouvé relégué en fin de zonne de départ dans les plus de 5h30 !
    Dossard vite récupéré, T-shirt à l'autre bout de l'expo tout aussi vite collecté, nous sortions vite fait direction le métro pour partir à la découverte de Lisbonne.
  • Photo Durant nos trois jours de ballade, nous ferons beaucoup de kilomètres avec beaucoup de dénivelé pour voir les nombreux points d'intérêt de la ville utilisant anciens funicilaires et tramway pris d'assaut par les touristes.
    Côté restauration, toujours ces petits restaurants, vraiment pas honereux.
    Nous irons découvrir la station balnéaire de Cascais en train. En passant par Belem, une belle ballade.
    Mais, au final, à nos yeux, Lisbonne bien que très agréable et belle à découvrir n'a pas le charme et le cachet de Porto. Plus urbaine, moins typique.
  •  Le marathon

  • Photo Pas de miracle, en ce dimanche matin, je me réveille fatigué, le nez et les bronches encombrés, la tête légèrement comateuse : aïe !
    5h30, petit déjeuner léger.
    6h15, je rejoins la gare toute proche et monte dans le train de 6h30 pour Cascais, gratuit pour les coureurs.
    Photo 7h00, je débarque avec Jean-Louis, coureur du nord avec qui je vais sympathiser en attendant le départ.
    8h30, je dépose mes effets perso au camion vestiaire et rejoins le sas des plus de 5h30, tout au fond du fond de la zone de départ...
    8h40, avec 10 minutes de retard, le coup de feu libérateur est déclenché.
  • Photo 3500 marathoniens s'élancent. Parmis eux, la France est, selon les dires du speaker, la plus grosse délégation étrangère.
    Premières foulées assez lourdes, je tente de courir à un petit 10 km/h même si je doute de mes capacités à tenir le rythme.
    Il y a un peu de monde dans les rues de Cascais mais cela ne va pas durer.
    Dès que nous longeons l'océan, plus grand monde.
    Le panorama est assez plaisant sur ce début de parcours.
    Le soleil qui ne chauffe pas encore trop dans ce ciel bleu sans l'ombre d'un nuage nous promet déjà une belle montée en puissance.
  • Au 7ème, je sens déjà la fatigue me titiller.
    Je reste concentré.
    Quelques groupes de musique sont égrénés sur le tracé de ce Rock'n Roll marathon : pas assez à mon goût.
    10 puis 20 kms, mes forces s'amenuisent petit à petit mais, jusque-là, je ne me suis pas ennuyé. J'ai déroulé sans trop cogiter.
    Après l'océan, c'est le fleuve que nous longeons.
  • Photo Photo Une belle surprise m'attend au 25ème kilo.
    Alors que j'ai le pont du 25 Avril en point de mire depuis trop longtemps et que ce dernier tarde à se présenter sur ma route, j'entends un "Jean-Claude".
    Surpris, je tourne la tête pour voir Patrick, un copain CLM que je n'avais pas vu depuis un bail. Accolade chaleureuse, pose pour la photo et je repars.
    Au 28ème, le pont enfin dépassé, rebelote.
    Moralement, ça me fait du bien mais physiquement j'ai atteint ma limite : je suis cuit.
    Nous attaquons une longue partie de circuit assez morne entre route et travaux : quelques bénévoles agitent les drapeaux des différentes nations représentées mais celà ne change pas grand chose.
    Fini le 10 km/h... l'arrivée est encore loin et, c'est sûr, je vais devoir marcher de temps en temps pour soulager des jambes qui n'en peuvent plus.
  • Photo 30ème, petite éclaircie et sûrement un des grands souvenirs de ma vie de marathonien.
    Alors que nous courons au coeur de Lisbonne, le long du Tage, le public s'est fait plus dense plus chaleureux.
    Je repasse devant la gare de Cais Do Sodré puis rejoins la Praça do Commercio.
    Là, un groupe au look métalleux, attaque les premières notes d'un air de Clapton que je connais bien puisque nous le jouons avec mon groupe, The JAXS.
    Les premiers accords de Cocaïne... mon cerveau ne fait qu'un tour.
    Je vais vers la scène et demande au guitariste s'il peut me prêter sa Fender. Il accepte. Et me voilà guitariste, avec un short, un débardeur et un dossard marathon, certes, mais guitariste.
    Le problème est que, fatigué, j'ai les mains qui tremblent et mon cerveau peine à maitriser le mouvement.
    Je balance quand même quelques accords, entâme un petit solo. Trop bien !
    Le gratteux me fera cadeau de son médiator. J'aurai droit à quelques applaudissements et félicitations des coureurs qui passaient à ce moment là.
  • Photo Un peu requinqué, même si j'ai encore lâché de longues minutes, je me suis mis à recourir.
    Au 33ème, retour de l'autre côté de la Praça do Commercio.
    Re Patrick.
    Re photo.
    Ensuite, le peloton s'engage sur une partie portuaire de la ville pas très chouette.
    Deux immenses paquebots sont à quai. Quasiment la seule distraction.
    Moi, je ne suis pas à l'arrêt mais j'ai besoin de marcher pour récupérer... p'tain, ce que c'est dur.
  • Photo Le peloton des coureurs du semi marathon, qui eux ont empruntés le pont Vasco de Gama, se mèle au notre.
    Je traine ma misère, égrénant ces kilomètres qui sont de plus en plus longs.
    La chaleur est montée d'un cran, ce qui ne m'aide pas.
    Mais malgrés tout, je ne capitule pas. Les façades futuristes du parc des Nations se profilent.
    Les flux du marathon et du semi se séparent.
    Virage à droite. Tapis rouge. Virage à droite. Dernière ligne droite.
    Je pique un sprint avec un coureur. Suis obligé de faire un écart pour éviter deux autres concurrents et perds mon duel.
    Juste après la ligne, je réponds aux questions d'un animateur du marathon. Petite interview bien sympa.
  • Photo Photo Patrick m'attend encore derrière le grillage : échange de clichés.
    Je file récupérer ma médaille : une bien lourde, bien Rock'n Roll, ma 45ème.
    Je récupère ensuite un sac de victuailles.
    Epuisé, je vais chercher mon sac d'effets perso et file sans tarder direction le métro pour aller retrouver mon Isabelle.
  • Photo J'en avait bavé à Porto. Pour une autre raison, j'ai souffert à Lisbonne... malédiction portuguaise ?
    Mais, pas de regret.
    Même pas en forme, le séjour à Lisbonne fût excellent.
    La destination vaut le coup. Le marathon, même si le parcours et l'ambiance ne sont pas les meilleurs que j'aie connus, mérite d'être couru au moins une fois.
    Place à la récupération avant de penser aux prochains défis : un 3ème La Rochelle (?), Kyoto et Saumur début 2017 (?)
  •  Ma course

Parcours
Le Diplome

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