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Milan, capitale de la Lombardie.
Milan, capitale de la mode... pas vraiment moi !
Un 15 avril pour les 15 ans de mon 'petit' Nicolas.
30, non, 31ème invitation au voyage... marathon.
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La préparation


  •   Victime de la mode...

    2012 s'annonce comme une année compliquée : j'aurai peu de créneau pour m'adonner à ma passion. Faudra faire avec.
    Après Venise en 2004, sublime.
    Après Rome en 2007, un rêve.
    C'est l'Italie et la Lombardie qui m'ont tapé dans l'oeil.
    Milan, capitale de la mode... mouais... capitale du marathon, je préfère... même si je me délecterai à la vue des belles italiennes !

  • 18/09 : trois coups de baguette (web)magique.
    Forcé à l'inactivité par un mollet droit douloureux (que c'est dur de ne pas courir), il était temps de penser à 2012!
    2011 aura été riche en marathons, pas moins de 5, mon planning prévisionnel 2012 sera plus léger, la faute un planning extra-sportif pas des plus simples.
    Le calendrier scolaire et le calendrier des marathons internationaux ne me laissaient que peu de choix cette année : Rotterdam ou Milan.
    La voix familiale a unanimement plébiscité Milan.
    Un après-midi à éplucher le Web aura suffit à concrétiser ce nouveau projet, 30ème marathon, 16ème 'abroad'.
  • 30/10 : trail urbain nantais sur fond de programmation marathon. Trail Urbain nantais 2012
    Début octobre, après un mois d'inactivité, j'ai repris très progressivement l'entrainement. J'ai fait l'impasse sur les traditionnelles Foulées du Tram.
    C'est en mode 'safe' que j'ai regoûté aux joies de la compétition à l'occasion de ce Trail Urbain Nantais: j'en ai quand même bien bavé malgré un rythme prudent.
    Le soir même je parlais à ma tendre moitiè d'un projet insufflé par le clan CLM sur le forum du marathon de Milan : Marrakech...
  • 31/10 : relégué à la 31ème place...
    Marrakech est finalement venu chiper la 30ème place à Milan.
    La pression CLM était trop forte. L'ocassion trop tentante... ce sera donc pour le 29 janvier.

  •   Vite 2012 !

  • 29/01 : un 30ème bien négocié.
    2011 s'est terminée sur fond de repos forcé à cause d'une belle tendinite.
    Après 5 semaines d'arrêt total, je n'ai eu que 4 semaines pour passer de zéro à 42 kms.
    Marrakech fût certe difficile à terminer mais la satisfaction était au rendez-vous.
    En fin de parcours, j'ai même fait la connaissance d'un milanais qui m'a laissé ses coordonnées et que j'espère retrouver là-bas.
    Une récupération en douceur de 3 semaines et il sera temps d'envisager une 'vraie' préparation marathon.
  • 14/02 : ce sera le 3013 !
  • 20/02 : pour la première fois depuis bine longtemps, je me lance dans une 'vraie' préparation marathon sur huit semaines.
    Des senssations plutôt pachydermiques sur mes premiers fractionnés mais l'envie de progresser est là.
    J'ai d'ores et déjà programmé dans mon plan les 10 Km de Couëron le 4 mars et le semi-marathon de Saint-André-des-Eaux le 18.

  • 04/03 : les conditions météo pour les 10 km de Couëron étaient détestables : froid, vent et pluie. Modeste performance à la clé avec un chrono de 43'33".
  • 08/03 : fini la prépa. Peut-être une conséquence de la difficile course de dimanche dernier. J'ai terminé la séance du jour au ralenti avec une belle douleur sur la face externe du mollet droit, vraisemblablement un point de contracture. Triple zut, troisième blessure en 6 mois :(
    Exit le semi-marathon de St-André-des-Eaux, première course annulée de l'année.
    L'objectif est désormais d'essayer de ne pas arriver blessé à Milan avec pour seul but, comme à Marrakech, celui d'aller au bout décrocher la médaille.
  • 38/03 : j'ai reçu mon courrier électronique de confirmation d'inscription pour le retrait de mon dossard.
  • 01/04 : malgré une préparation perturbée par une semaine d'arrêt total suivie d'une semaine de reprise très légère, j'ai réussi à reprendre l'entrainement.
    Exit les fractionnés : j'ai tout misé sur l'endurance. Ce week end, j'ai bouclé deux longues sorties de 20 et 26 kms à 10 km/h de moyenne. Plutôt rassurant.
  •   Organisation

  • A/R Nantes-Paris : en voiture la veille du départ.
  • Vol Paris-Milan : EasyJet : 382 € pour 4 billets A/R au départ de Orly.
  • Hébergement : 5 nuits à l'hôtel ****
    Romana Residence : 905 € .
    Situé dans le centre de Milan proche d'une station de métro.
  •   Infos marathon

  • Inscription : 45 € en ligne jusqu'au 31 décembre ( jusqu'à 99 € le 4 avril)
  • Départ : 9h20, Rho Fiera à 9 h 20.
  • Arrivée : Piazza Castello en plein coeur de Milan.
  • Circuit : plutôt plat et asphalté, très roulant. ;)
Milan   Logo



Milan, mon 3ème marathon italien.
Après Venise en 2004 et Rome en 2007.
Ci-dessous, le récit... détrempé !
Le dossard

Sur mon 31 pour une première !

Plus de 4 heures de pluie sans discontinuer,
Milan ne m'a pas épargné.

Rude mais beau tout de même.

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La médaille

Le récit

Milano Milano Remisé à la 31ème place par l'inattendu marathon de Marrakech,Milan, mon 3ème marathon italien s'annonçait depuis plusieurs jours comme pluvieux.

Pour cette fois, les prévisions météo n'étaient que malheureusement trop bonnes.
Fête gâchée ? A peine.
  •  Premiers pas milanais

  • 1h20 de retard au décollage pour...1h10 de vol, on ne peut pas parler de galère mais tout ça commençait bien laborieusement.
    Une autre heure de navette bus vers la capitale lombarde, puis quelques stations de métro et nous prenions possession de notre chambre à l'Hôtel Romana : 4 *, tout confort et petit déjeuner compris, à deux cents mètres de la bouche de métro. Parfait.
    Ce premier soir, nous nous limitâmes à une petite ballade piazza de Duomo et une première approche de la gastronomie locale faite pour beaucoup de pâtes, pizzas et gelati (les fameuses glaces italiennes, mmmm...) : le bonheur des plus jeunes !
  • Photo Vendredi en fin d'après-midi, après avoir découvert le Duomo, la Scala, la galerie Emmanuele II et les rues commerçantes adjascentes, nous retrouvions Pierre (Pconvert) et Dany (La Tortue) à l'expo marathon sise dans un bâtiment futuriste proche de la gare centrale.
    La pluie nous a alors fait un premier clin d'oeil.
    Pas de file d'attente pour le retrait des dossards, pas grand chose à voir. Je ressortis donc rapidement avec mon N°3013 et un beau T-shirt technique à ajouter à ma collection.
  • Photo Samedi matin, comme de plus en plus souvent maintenant - et à mon plus grand plaisir - je partais avec mon fils Gaël faire un petit footing de mise en jambes : aller et retour de l'hôtel et à destination du château des Sforza et de son parc, nous avons bouclé un peu plus de 7 km... au sec.
    Beaucoup de marche ensuite avec la visite du château des Sforza, d'autres rues commerçantes, d'un marché. retour en fin d'après midi à l'hôtel pour préparer mes affaires pour le rendez-vous du lendemain.
    La pluie qui nous avait laissés tranquille toute la journée s'est de nouveau invitée en fin d'après-midi.
    Pour finalement retrouver Pierre, Danny, Mounir (notre hôte Marrackchi), sa femme et ses amis en soirée pour la traditionnelle pasta party.
    Détente au programme et un coucher vers 23 heures. Nickel!
  •  Tous à l'eau !

  • Photo Photo Photo Photo Dimanche, 6h30, confortablement assis dans le canapé du hall d'entrée de l'hôtel, j'attends patiemment Pierre et Dany. Je vis mes dernières minutes au sec mais je ne le sais pas encore. Photo
    La pluie nous cueille à froid dès la sortie dans la rue. Nous prendrons le métro - avec le titre gratuit pour la journée offert aux marathoniens par l'organisation - à la Piazza Duomo un petit kilomètre plus loin direction Rho Fiera : 20 bonnes minutes de trajet.
    Nous nous accorderons une petie pause café puis traverserons le long, très long hall du Rho, gigantesque parc des expositions local. Photo
    Tout est prévu : à l'abris d'un grand parking couvert, nous pourrons nous préparer et attendre au sec.
    8h30, heure limite pour le dépôt des sacs persos aux camions vestiaires. Nous retrouvons Mounir peu après. Photo Photo
    9h00, l'heure du départ approche. Nous partons dans nos sas de départ abrités sous une couverture de survie judicieusement emportée par Pierre. Les parapluies sont de sortie.
    9h20, après une minute de silence en hommage à un joueur de foot italien décédé en plein match, une explosion de confettis bleus nous donne champ libre.
  • Photo Photo Mounir vise moins de 4 heures, moi, non. Je me contenterai bien à cet instant d'un marathon à 10 km/h couru sans souffrir. A la faveur d'une pause technique, il me distancera définitivement.
    Les premiers kilomètres se font hors de la ville et empruntent de longs axes sans grand intérêt : un paysage alternant verdure et immeubles plus ou moins futuristes.
    Bien que concentré, je suis parti sur un rytme légèrement supérieur à mon objectif. Je le sais et, pour ne par hypothéquer mes chances, je lèverai le pied peu avant le semi. Photo Photo Photo
    Après quelques kilomètres, je suis abordé par Antonio, un italien de Monza bien sympa, amoureux de la France et de sa Bretagne. Nous discuterons jusqu'au 27ème. Là, fatigué, il me laissera continuer à mon rythme.
    Entre temps, au 12ème, nous avons courus au pied du stade San Siro, pied de nez du jour aux amateurs de foot de l'Inter.
    J'aurai également retrouvé Marco, mon comparse milanais de galère sur la fin du marathon de Marrakech en janvier dernier : le monde est vraiment tout petit!
    Aux abords du 20ème, l'Arc de la Paix en ligne de mire à l'issue d'une longue ligne droite, nous nous faisons prendre un tour par un groupe de trois africains des hauts plateaux. Impressionnant, je me suis arêté pour filmer!
  • Photo Photo Photo Le semi, marqué par une superbe inondation qui, comme à Malte en 2011, nous oblige à faire la queue leu-leu sur un muret pour ne pas nous mouiller les baskets, marque l'entrée dans le centre ville et sa partie la plus majestueuse avec la Scala, le Duomo et toutes les rues pavées environnantes. Photo Photo Photo
    Jusque-là, pas de souci : mon allure me convient à merveille. Je prends beaucoup de plaisir à être là. J'en oublie presque les conditions météo.
    Je discute avec Antonio. La pluie ne me fait vraiment sourciller que lorsque le vent froid me cingle la face.
    Vers le 25ème, je croise Pierre, en face, qui à 3 ou 4 bons kilos d'avance et fera une belle perf en 3h36'.
  • Photo Photo Photo Ce ne sera que vers le 30ème que je verrai mes doutes s'estomper petit à petit. Je tiens le rythme. Je dépasse de plus en plus de coureurs et, le plus important, mes jambes tiennent le coup.
    Les kilos défilent doucement mais sûrement. Arrive vite la longue ligne droite qui mène à l'Arc de la Paix.
    Alors qu'habituellement mon estomac me fait des misères sur la fin de course, là, étrangement, je ne ressens rien. Je n'ose y croire.
    Les arènes apparaissent à nouveau en prélude au superbe Castello Sforzescoss devant les tours duquel un speaker acclame les arrivants. Photo Photo Photo
    250, 200, 150, 100, 50, les derniers hectomètres sont balisés. Malgrè la pluie, contrairement aux groupes de musique annoncés que je n'aurai ni vus ni enntendus, quelques spectateurs sont toujours là.
    Je merdouille avec mon caméscope, loupe l'arrivée, le portique final... triple zut!
  • Photo Photo Je coupe le chrono. Pas le temps de souffler, quelques mètres après la ligne, on me tend ma médaille. A peine plus loin, je restitue la puce attachée au dos de mon dossard. Photo Photo
    Je snobe les ravitos, j'ai froid. Je suis trempé. Je n'ai qu'une envie : me mettre au chaud et au sec.
    Je retrouve un peu plus loin Pierre qui attend sa Dany et en profite pour me faire pauser.
    Je récupère mon sac d'effets personnels et fonce me trouver une tente où me changer. Je grelotte comme pas deux même une fois changé. Photo Photo
    Un petit coup de fil et je retrouve les miens. Nous rejoignons Pierre et Dany attablés devant d'appétissantes gelati. Les quitons un peu plus tard.
    L'after sera célébrée dans un restaurant vers l'Arc de la Paix en compagnie de Mounir, de son copain et sa famille.
  • Voilà, Milan, c'est déjà fini mais, malgrè ce temps déplorable, j'en garde les plus belles images : les retrouvailles avec mes amis, les rencontres italiennes avec Marco et Antonio, les belles promenades avec les miens au coeur de cette belle cité, cette belle compétition à l'organisation irréprochable.
    Aucun regret, celui-là restera à l'image de sa magnifique médaille, un marathon unique et magnifique.
  •  Ma course

Parcours
Le Diplome
Barclays
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Vos messages
U28/10/2011
Pconvert
Il faudra nous supporter avec la Tartaruga ;-)))
U23/04/2012
Pconvert
Yeah !!! Content (enfin ....:super content !!) de vous y avoir retrouvé ! Merci pour l'adresse de l'hôtel (bon TO le JC !;-) ) , merci de ta sympathie lors de nos repas-pasta ^_*
Cette ville vaut aussi le coup d'être découverte . Un seul regret : de n'a pas avoir fait la petite sortie dans le parc du château, en échauffement pour le dimanche : Dany y a renoncé au dernier moment devant la pluie ... Pour une fois que, depuis longtemps, j'ai pu recourir normalement ! Visés à tous (sur la pointe des pieds , car ils poussent comme des asperges, dans la famille !!! ;-) !! )
U28/04/2012
ANTONIO TROIANO
salut Jean-Claude. comment ca va? demain je vais faire un demi-marathon, seulement pour training. je veux te informer que après de le chateau de Sforza à Milan, il n'est pas l'hippomodrome, mais il est l' Arèn de Milano. faite construire de Napoleon au debut du 1800. dans l'Arèn il y a la piste d'athlètisme e ici on fait les épreuves d'athlètisme de Milan. Ici on fait aussi des concerts de musique. il y 25 ans j'ai ecoutè Bob Dylan ici!!! RP au revoir...
Merci !

Envie d'en parler, de me faire part de vos impressions ou d'en savoir plus pour, qui sait, y aller prochaînement. Ne vous privez pas il est là pour ça... mon livre d'or.

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