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La préparation


  •   100 kilomètres...

    Je la connais un peu cette distance.
    En 2010, je la bouclais en courant et en solitaire à Chavagnes-en-Paillers.
    En 2016, c'est en marchant avec 3 autres collègues que je sillonnais le Morvan à l'occasion du TrailWalker OXFAM.
    Alors pourquoi remettre ça cette année ?
    Pour changer un peu du marathon ? ne pas faire que des trails ? me coller un défi à la con ? suivre bêtement des amis ?
    Un peu de tout celà en fait.
    Millau, je l'avais en tête depuis un bon momment. Mais pas question de faire ce périple seul. Alors, je patientais...
    C'est Thierry et Philippe, rencontrés à l'occasion du marathon de Québec, qui m'en auront offert l'occasion.
    Il faut savoir saisir l'opportunité lorsqu'elle se présente.
    L'accord verbal scellé en octobre 2018 se transforme donc en projet en ce début 2019.
    Place à mon 3ème projet 100 km et pas des moindres.
    Le dénivellé va avoir son mot à dire dans l'affaire.

  • 06/01/2019 : le SMS top départ !
    Philippe avait mon accord pour réserver un mobil-home. Il fallait le faire début janvier car ils sont, parait-il, pris d'assaut.
    Voilà, c'est fait. Le petit SMS reçu pour valider cette première réservation marque le début du projet.
    Fin du mois, je m'inscrirai au 100 km...
  • 20/03/2019 : inscrit !
    Comme ma licence expire peu avant le 28 septembre, j'ai dû redemander un certificat médical à mon médecin.
    Inscription en ligne ce matin : 75€
  • 26/03/2019 : confirmé !
    Petit mail ce matin m'informant que mon inscription est validée.
    Je porterai le dossard N°173.
  • 22/07/2019 : une prépa, ça faisait longtemps !
    Je ne suis plus un habitué des plans de préparation depuis une éternité.
    Mais voilà, 100 bornes, je ne maîtrise pas la distance et ça mérite un peu d'attention.
    J'ai donc choisi le plan de Bruno Heubi comme trame pour mon entrainement : 10 semaines et 5 sorties hebdomadaires.
    Téléchargez-le ici
  • 08/09/2019 : alerte au mollet :(
    La plus longue sortie de cette prépa s'est soldée par une douleur au mollet gauche qui m'a obligé à écourter ma séance.
    Une semaine plus tard, le mal est toujours présent.
    Il ne reste plus qu'à miser sur la période de repos qui vient...
  • 25/09/2019 : croisons les doigts...
    Demain, cap sur Millau, 7 bonnes heures de route quand même.
    Avec le repos et quelques séances de kiné prescrites par mon médecin lors de la visite médicale de renouvellement de mon Pass Running, mon mollet n'est plus douloureux et m'a permis de faire deux petites sorties de mise en jambes.
    Fragile il restera cependant, donc je devrais veiller à le ménager. Un peu plus de Cyrano que prévu en mode préventif.
    Il n'y a plus qu'à... impatient d'y être !
  •   Organisation

  • Prés de 650 km en voiture, l'avant-veille pour s'y rendre.
  • A minima, 2 nuits en Mobil-Homme au camping Huttopia pour 198€.
  •   Infos marathon

  • Inscription : 75 €.
  • Départ : avenue Jean Jaurès à 10h00.
  • Durée maximum : 24 heures.
  • Dénivelé : 1 172 m. D+, 1 163 m. D-.
  • Arrivée : parc de la Victoire.
Profil
Millau

L'autre dimension...


Un 100 kilomètres de légende à mon palmarès.


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Le T-shirt
 
Le dossard

Le récit

  •  Le plus vieux 100 bornes de France.

  • 8h15, jeudi 26 septembre, je patiente devant le cabinet de mon kiné.
    1h40, dimanche 29 septembre, je lève des bras victorieux en entrant dans la salle des fêtes de Millau.
    Entre les deux, le chemin aura été long et difficile
    Ce 100 km, mon deuxième en courant, restera gravé dans ma mémoire tant il fût rude à boucler.

  • Photo Pas de bol, trois semaines avant le jour J, une méchante contracture met un terme à une belle préparation de plus de deux mois.
    Tenace, elle ne me permattra plus aucun effort et me contraindra au repos.
    Lors de ma visite annuelle chez le médecin pour renouveler ma licence FFA, 5 séances de kiné me seront prescrites. De longs massages et de légers étirements ne viendront pas totalement à bout de cette blessure mais l'atténueront fortement.
    Le kiné me conseillera une foulée économe sans solliciter mon mollet. Facile à dire !
    Quand, ça ne veut pas... mon fiston me refilera une belle gastro une semaine avant la course. Quatre jours sans manger à bien me vider, l'idéal pour arriver crévé !
    Bouquet final, en ce jeudi matin, dernière séance avant le départ pour Millau, mon kiné aura une panne de réveil et je poireauterai 45 minutes pour rien à ruminer ma misère.
    Départ quand même à 10h de Saint-Herblain pour une arrivée à 19h à Millau.
  • Photo Photo Vendredi matin, visite de Millau et de son marché puis direction le belvédère du viaduc où se trouve un belle exposition sur sa contruction. Nous contemplerons l'ouvrage par le haut. Impressionnant.
    16h30, parc de la Victoire, je retrouve mes potes du marathon de Québec venus d'Agen : Patrick, Gisèle, Philippe et Valérie accompagnés par Guy et Cyril.
    Nous partons à la salle des fêtes, théâtre de l'expo et où aura lieu l'arrivée, retirer notre dossard.
    Je récupère mon numéro 173 ainsi d'un t-shirt technique blanc aux couleurs de l'épreuve.
    En sortant, nous ferons un don pour l'association "Le combat d'Evan", jeune garçon atteint d'une maladie génétique rare, le syndrome de l'X fragile.
    Nous nous engagerons également à porter le t-shirt offert par le Rotary club de Carqueirannes pour soutenir cette cause.
    Ensuite nous regagnerons le camping Huttopia, au bord du tarn, où trois bungalows nous sont réservés.
    Petite soirée pasta en groupe. Affaires préparées pour le lendemain. Couchés pas tard.
  • Photo 7h00, samedi matin, nous nous retrouvons tous pour un petit déjeuner en commun.
    8h00, Nous prenons les voitures de Valérie et Patrick pour retourner au Parc de la Victoire où nous attend le van de Philippe : à l'intérieur les vélos des accompagateurs. Guy et Valérie assiteront Philippe et Gisèle sera aux côtés de Patrick.
    Perso, je n'ai pas d'accompagnateur. Je préfère naviguer seul. J'ai préparé deux sacs à dos avec des affaires de rechange, manches longues et coupe-vent, casquette, barres aux céréales, pâtes d'amande, sparadrap, crême anti-frottement... tout ça pour pallier d'éventuels aléas climatiques.
    Le premier m'attendra à la même salle des fête à l'issu de la première boucle de 42 kilomètres.
    Le second ira à Saint-Affrique au ravitaillement du 71ème.
    Comme il y a un ravitaillement tous les 5 kilomètres environ, je n'ai besoin de porter ni boisson ni complément alimentaire.
  • Photo L'heure du départ approche.
    Je retrouve Tony et tout un groupe de CLM (CourirLeMonde.org). Certains s'alignent sur le marathon d'autres vont tenter de boucler leur premier 100 bornes.
    Nous partons en procession, marchant tranquilement du parc de la Victoire au point de départ avenue Jean-Jaurès.
    10h, c'est l'heure de vérité pour moi.
    1200 aspirants cent-bornards et 300 marathoniens, s'élancent au coup de feu libérateur.
    Moi, pas bien rassuré quant à ma capacité à aller au bout, je pars en trottinant avec pour premier objectif d'essayer de boucler au moins le marathon.
    Heureusement, beaucoup ne courent pas bien vite. Ca me permet, même si je pars en queue de peloton, de discuter et de prendre du plaisir.
    La météo est de notre côté. Il fait sec et doux. Le soleil nous accompagne sans trop nous pénaliser.
    Sur cette première boucle en direction du nord-est, nous traverserons beaucoup de villages avec un peu de spectateurs pour nous encourager.
    J'ai opté pour une stratégie ultra prudente : une minute de marche toutes les dix minutes. Prendre du temps aux ravitos. Manger salé et sucré. Bien boire.
    Mais voilà, je ne suis pas serein. Je me focalise sur mon mollet à l'écoute du moindre signe de douleur. Je ne me sens pas en forme. Bref, la confiance n'y est pas.
    Première frayeur au km 15, une crampe au mollet, pile là où j'ai ma contracture. Douleur courte mais intense que me stoppe net. Je m'arrête et masse ce muscle pas content du traitement que je lui inflige.
    Là, je me vois mal terminer la première boucle. Je devais m'y attendre mais je ne renonce pas. Je tente de repartir ultra lentement. Même si ça tiraille un peu, la douleur ne revient pas. Alors, je me concentre sur ma foulée rasante et j'avance.
    Les panoramas des Causses sont juste magnifiques et ce chouette paysage m'aide à avancer. Ca ondule, quasiment jamais de plat. Quelques belles côtes, notamment juste après le semi, mais ce ne sera rien en comparaison de ce qui m'attendra sur la deuxième partie de la course.
    Les ravitos passent, ajoutant à chaque fois 5 kilomètres au compteur. Eau gazeuse, un peu de boisson énergétique, pruneaux, abricots secs mais aussi petis toast salés, je varie un max mon alimentation et mange régulièrement et en petites quantités. Je ne dois pas maltraiter mon estomac et veiller à recharger la chaudière.
    Tout le long de ce marathon, je cotoierai une fort sympatique coureuse déguisée en coccinelle. Elle sur le marathon, lui, sur le 100, ils courent ensmeble. Je le retrouverai sur presque tous les ravitaillements par la suite.
    Le panneau "Millau", synonyme de fin du marathon, fait son apparition. Nous remontons jusqu'au parc de la Victoire et repassons à la salle des fêtes pour un ravitaillement bien mérité. Je ne me change pas et délaisse le sac à dos prévu à cet effet.
    Je ne me pose pas trop la question et repars à l'assaut de la boucle la plus dure. J'ai déjà les cuisses bien fatiguées mais je veux tenter le coup quand même.
    Je retrouve Isabelle en bas de l'avenue Charles de Gaulle. Je la rassure et lui dis que j'ai décidé de continuer.
  • Photo Photo Nous reprenons direction sud-ouest pour aller à Saint-Affrique.
    Cette partie du parcours sera éprouvante. De par ses dénivelés mais également car le soleil commence à taper dur et que le parcours n'est plus du tout ombragé comme sur la première boucle.
    Juste avant le 50ème, une longue côte de près de deux kilomètres dont 1200 mètres avec un dénivelé annoncé à 8%, nous mène sous un soleil de plomb au Viaduc de Millau.
    A un rond-point, je vois Valérie revenir en direction de Millau. Elle s'arrête et m'annonce que Philippe, pris de malaise et de vomissements à dû abandonner. Elle me donne une petite bouteille avec un peu de jus de pomme coupée avec de l'eau qui me permettra de m'hydrater un peu mieux.
    Dans cette côte que je monte en marchant pour ménager mon mollet, je commence à voir la souffrance sur certains visages. Un concurrent est lui aussi pris de vomissements. Un autre est allongé et pris en charge par les secours.
    Je passe sous le viaduc : la moitié du chemin est faite. Je ne vais pas apprécier la longue descente qui suit. Trop chaud, trop stressé.
    Nous allons alors croiser le premier que remonte tout en aisance et sourire en direction de l'arrivée : il mettra 7h27' !
    Saint-Georges-de-Luzençon, km 56. Je suis bien fatigué. Mon mollet tire un peu. Je m'arrête et décide d'aller me faire masser quitte à perdre un peu de temps.
    J'explique mon cas à la masseuse qui, voyant le strap que je me suis fait au mollet, décide de ne pas l'enlever et de masser autour de la contracture.
    M'allonger quelques instants me fait du bien. Je repars bien décidé à ne rien lâcher.
  • Photo Léger faux plat montant jusqu'à Saint-Rome-de-Cernon : j'alterne marche et trottinement. Le soleil me pèse. J'ai hâte qu'il aille se coucher.
    Après, c'est LA difficulté majeure du parcours qui se présente. Quatre kilomètres pour grimper le col de Tierces et son final annoncé à 11%. Là, j'avoue, je marcherai plus que je ne trottinerai mais je ne serai pas le seul.
    Elle me paraitra bien longue cette montée. D'autant que je commence à croiser beaucoup de coureurs qui sont sur le retour et qui finiront bien avant moi. Heureusement, solidarité entre coureurs, tout le monde s'encourage mutuellement avec quelques petits mots sympas pour ceux qu'ils croisent.
    Heureux de voir une descente, je me remets à courir. Un ravito avant la longue descente vers Saint-Affrique. Le soleil commence à disparaitre derrière les plateaux : enfin !
    Et là, dans cette belle descente, accompagné par une charmante concurrente, je vais me lâcher un peu.
    J'ai besoin de me laisser un peu porter et d'allonger la foulée. J'ai 64 kilomètres dans les jambes et mon mollet a jusqu'ici tenu. Courir pour de vrai me fait un bien fou.
    A partir de ce moment, la fin de course va vraiment devenir plus facile. Je me suis libéré de mon stress. Le saint graal me fait de l'oeil. Je commence à y croire.
    J'arrive à saint Affrique résolument décider à aller au bout. Il est plus de 20 heures.
    Je profite du ravito pour demander mon sac à dos et enfiler des manches longues car, une fois le soleil couché, la fraîcheur s'est installée. Je sors ma lampe pectorale car le retour se fera de nuit.
    Isabelle m'appelle à nouveau. Je lui dis que c'est tout bon et que je n'arriverai pas avant 1 ou 2 heures du matin.
    J'apprécie la soupe qui est servie. Restitue mon sac pour qu'il retourne à Millau par la prochaine navette.
    En sortant, je ne regarde pas le contenu du carton où figure en gros le mot "Abandon" destiné à collecter les dossards de ceux qui ne se voient pas continuer. En regardant les chiffres plus tard, je constaterai que près de 150 concurrents ont abandonné à ce stade de l'épreuve, plus de 200 sur toute l'épreuve.
  • Photo Le long arrêt à Saint-Affrique m'a un peu refroidi. Les jambes sont un peu lourdes. Malgré les manches longues, j'ai des frissons.
    J'attaque la longue côte de 6 km qui va me ramener au col de Tierces.
    Il fait nuit. L'ambiance n'est plus la même. Le silence, l'obscurité et de longs moments de solitudes m'attendent.
    Certes, je croise des coureurs qui vont en sens inverse mais, à la lueur des frontales, on ne voit plus les visages. Les coureurs se replient sur eux-même et avancent silencieusement.
    Je trottine lorsque la montée est douce, marche dés que ça tire trop sur mon mollet.
    Je reprends de la soupe au ravito du km 77, discute un peu avec les bénévoles et repars avec le moral. Je sais que la fin sera difficile mais je commence à y croire sérieusement.
    J'avance de ravito en ravito, ça mévite de compter ce qu'il reste à faire.
    Saint-Rome-de-Cernon, km 84, une bénévole me sert d'autorité une petite bière. Je craque et me laisse tenter. Quel bonheur !
    Je retrouve ma coccinelle venue jusque-là à pied et qui attends son homme. Je ne l'ai pas revu depuis le ravitaillement de Saint-Affrique. Il était bien à ce moment là et j'espère qu'il a tenu jusqu'au bout.
    Je repars, objectif Saint-Georges-de-Luzençon. Là, j'atteinds le km 90. Un ravito de plus, une soupe, une autre petite bière, un peu de tchatche avec les bénévoles.
    Je re repars. Je trottine le plus possible mais on attaque les 4 kilomètres de montée vers le Viaduc de Millau. Sa première flèche apparait rapidement.
    Mes cuisses commencent sérieusement à me faire mal. Je ne parle pas des adducteurs qui commencent à grincer. Des épaules qui en ont marre de faire le balancier.
    Le viaduc parait toujours aussi loin même si d'autres piles du pont apparaissent. Il se rapproche incroyablement lentement. Quand je le franchis, j'ai près de 93 kilos au compteurs.
    Même avec des cuisses fatiguées, je profite de la longue descente qui suit pour courir histoire de délasser un peu mes muscles.
    Encore une belle côte avant d'arriver à Creissels, de retrouver les bords du Tarn et de voir apparaitre le panneau "Millau".
    Depuis le 95ème, tous les kilos sont signalés.
    Au ravitaillement du 96ème, échanges de textos avec Valérie qui me demande où j'en suis.
    97, "Millau", on rentre dans la ville. Nous cheminons entre les voitures sur les trotoirs et sur la chaussée. Il n'y a plus grand monde dans les artères de la ville.
    La fontaine qui marque le début de l'avenue Charles de Gaulle a cessé de cracher ses volutes humides. Le 99ème pointe son nez puis j'entre dans le parc de la Victoire qui porte si bien son nom à cet instant. Photo
    Un léger dénivellé positif et une courte rampe me conduisent à la salle des fêtes. Un bénévole me dit d'éteindre ma lumière pour la photo. Je le fait et rentre dans la salle bras levés.
    Je suis surpris par la bronca de mes potes qui sont dans les gradins et ont attendu mon arrivée. Je franchis cette ligne rêvée qui me paraissait si inaccéssible il y peu.
    Mon périple aura duré 15h40'17"... c'est symbolique tellement la joie d'aller au bout l'emporte sur le chrono.
    Je retrouve mes amis, récupère mes sacs à dos, me restaure un peu (et hop encore une petite mousse).
    Nous posons pour la photo et ne tardons pas à aller rejoindre notre camping. Heureusement Valérie avait garé sa voiture à la sortie du parc.
    3h30, je m'allonge aux côtés de mon Isabelle. Une bonne douche et un long massage des mes guiboles m'éviteront crampes et douleurs le lendemain.
  • Photo Photo Au petit déjeuner suivant, on commence à se lâcher un peu. Isabelle nous a acheté des pains au chocolat. Nous les dévorons avec de la brioche et un bon café.
    Moi, je suis fatigué et même bien fatigué mais je n'ai aucune courbature, c'est déjà ça.
    Ensuite, nous remballons nos affaires et restituons les clés de nos mobil-home.
    Bière, trénels et alligot, il ne sera pas léger le repas du midi au restau.
    Après une visite des caves Papillon à Roquefort, nous laisserons nos amis repartir sur Agen. Nous, nous resterons encore quelques jours pour visiter cette magnifique région.
    Le soleil ne nous aura pas quitté de tout le séjour.
    Même si l'épreuve fût bien difficile, je n'en garderai que du positif.
    La satisfaction de ne rien avoir lâché et de m'être donné les moyens d'aller jusqu'au bout.
    A 8h15 le jeudi précédent, à court de prépa, au sortir d'une méchante gastro, à attendre un kiné qui ne viendra pas, doutes et interrogations polluaient mon cerveau. Je ne donnais pas cher de ma peau.
    Etait-ce une raison suffisante pour capituler ?
    Il faut croire que non.


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