Fondjede

La préparation

Il était prévu en 2008. Le Mont-Blanc lui a fait la nique.
Pas question cependant de le laisser de côté. Le voilà donc de retour pour 2009.
L'archange Saint-Michel pourra donc contempler le sommet de notre crâne l'année prochaîne.
  •   Octobre : penser à mai et ne pas oublier Athènes, ni Valence
  • 21/10 : le point noir potentiel pour ce marathon, c'est l'hôtellerie. Nous voulions être à proximité du Mont pour pouvoir faire une belle visite du site la veille. Donc, il ne fallait pas tarder.
    C'est mon double qui avait un tuyau pour cette occasion. Nous avons donc réservé à l'Hôtel-Vert 2 nuits.
    Arrivée le vendredi soir, retrait des dossards le samedi matin, ballade le samedi après-midi, marathon le dimanche matin, restau le dimanche après-midi et retour Saint-Herblain dans la soirée : programme bouclé !
  • 29/10 : inscription en ligne pour le marathon (42 € + 5 € pour la navette pour acheminement du Mont au départ de Cancale).
  • 09/11 : le rendez-vous avec le marathon d'Athènes à tenu ses promesses. Un séjour riche en visites, rencontres et activités, une course qui m'a pleinement satisfaite : récit, vidéo et photos sont ici.
  • 22/02 : malgré une préparation chaotique, ce marathon de Valence, dont j'ai bien géré l'allure, est passé en douceur. Une nouvelle expérience trés positive ajoutée à mon carnet de route que je vous invite à partager dans sur la page dédiée.
  • 28/02 : c'est confirmé, je suis dans la liste des inscrits. Je porterai le dossard N°505.
  •   Mars, avril, mai : le Mont en point de mire
  • 22/03 : 4 semaines après Valence, le semi-marathon de Saint-André-des-Eaux m'a remis en selle. Un bon chrono, 1h28'30", m'a permis de me rassurer juste avant d'attaquer ma préparation sur 8 semaines.

    Préparation que vous pouvez suivre ici : >>> consultez mon carnet d'entraînement <<<

  • 05/04 : aprés deux semaines de préparation, premier rendez-vous sur 10 kms aux foulées de Saint Sébastien-sur-Loire. Un bon chrono qui a récompensé une belle débauche d'éfforts et une fin à l'arraché : 39'41", ma 2ème performance sur cette distance qui n'est pas (et de loin) celle que je préfère.
  • 19/04 : à mi chemin de ma préparation, tout va bien. Je me suis offert une longue ballade pour aller encourager les concurrents du marathon de Nantes sous le vent et la pluie : au final 33 km.
  • 26/04 : 2ème compétition au programme, à trois semines du jour M, les 21,09 km de La Brosse organisés par l'ACC. Jusqu'ici ma préparation s'est bien déroulée et cette journée ponctuée d'un superbe chrono restera dans mes meilleurs souvenirs sportifs : 1h27'02" et le 20ème rang, jamais fait mieux !
  • 09/05 : à 8 jours du grand rendez-vous, cette 19ème préparation prend fin. Tout s'est plutôt bien passé même si j'ai dû composer avec un emploi du temps chargé. Il me reste maintenant une semaine pour me reposer et commencer à penser au 17 mai.
  •  Météo :
  • Au 13 mai, prévisions météo pour dimanche 17 mai au départ de Cancale sur fr.weather.com :
    Météo trés nuageux, mini 9°C - maxi 13°C, risque de précipitations 20%.
  •   Organisation
  • Déplacement : Trajet Nantes - Mont Saint-Michel : 193 Km en voiture.
  • Hôtel : 2 nuits + petit déjeuner à l'Hotel Vert
  •   Infos marathon
  • Inscription : 42 € + 5 € pour la navette vers le départ à Cancale.
  • Départ : 9h00.
  • Le parcours :
Parcours Profil
Le dossard
C'est sous le signe de la pleinitude que je classerai ce 19ème marathon.
Marathon superbe où j'ai dû user de toutes mes ressources morales et physiques pour lutter contre les éléments.
Marathon en famille et entre amis pour un séjour inoubliable sur ce site fabuleux.
Durant 2 jours, j'ai fait le plein d'énergie positive.
La médaille

Le récit

Tout se présentait bien à l'aube de mon 19ème rendez-vous.
Rien n'est venu gâcher la fête. Même de ce terrible vent que j'exècre n'a pas réussi à gâcher mon plaisir.
Tout juste ramassé mes deux moustiques à la sortie du collège, tout juste 2h30 de route, et nous allions atteindre le Mont-Saint-Michel, théatre d'un délicieux chapitre à ajouter à mes aventures.
Toujours ce plaisir inégalé lors des retrouvailles avec mon Double et Maryline...

  •  Le Mont :

  • Une fois n'est pas coutume, je vais commencer par le premier point positif du séjour : notre hébergement.
    Situé à Beauvoir, à seulement 2 Km du Mont, l'Hotel Vert où nous avions réservé 2 nuits, nous a donné toute satisfaction :

    • Un accueil chaleureux (réception 24h/24) et première bonne surprise, la chambre pour 4, propre, agréable, rien à dire.
    • Un petit déjeuner buffet bien achalandé et surtout ouvert à 5h00 le jour du marathon : c'est rare, il faut donc le souligner.
    • Le restaurant, La Rotisserrie, juste à côté : pratique mais de qualité moyenne. Le lendemain nous irons manger des pâtes à Pontorson.
    • L'emplacement idéal : on peut aller au Mont à pied, pour les accompagnateurs, le marathon passe même à 2 pas.
    • Il est possible d'y prendre une douche après le marathon (moyennant 1,5 €) même si on a rendu sa chambre le matin. Le véhicule peut également rester stationné sur le parking de l'hôtel. Le marathonien est vraiment bien accueilli.
    • En résumé, cet hôtel - qui propose également des bungalows - fût un lieu de séjour idéal pour notre week end touristico-marathonien.

  • Notre samedi fût donc consacré à la visite du Mont-saint-Michel. Pour ne pas trop nous user, nous y sommes allé en voiture. Au pied des remparts, le village pour l'arrivée marathon du lendemain se mettait en place... et nous, dans l'ambiance du même coup.
    Trop peu le font mais nous avons opté pour la visite guidée de 2 heures (13€ par adulte, gratuit pour les moins de 18 ans). La billeterie est à l'entrée de l'abbaye : il nous a donc fallu grimper une première fois quelques centaines de marches pour y accéder. Mais ensuite, quel plaisir.
    Notre guide, un normand à l'humour caustique et irresistible, a su nous faire partager sa passion pour ce site chargé d'histoire (consacré le 16 octobre 709). Cette visite a également l'avantage de nous faire passer là où les visiteurs 'libres' ne peuvent aller. Nous avons donc découverts cachots et cryptes sous un éclairage passionnant même pour le commun des ignorants que nous sommes.
    Les jardins ont succédés aux cryptes. Un bon restaurant plus tard, nous reprenions notre découverte par le chemin des remparts et ses vues exceptionnelles sur la baie.
    Seul bémol à cette journée : la marche et les marches. Nous avons gravi moult escaliers, passé notre journée debout. Certes, il n'était pas question de venir là pour rester nous reposer à l'hôtel mais, une fois encore, à la veille de la course, nous n'avons pas sû prendre ce repos indispensable.
  •  Le marathon :

  • Pour la première fois depuis que je cours des marathons, je ne vous parlerai pas de l'expo et du retrait du dossard. Pour m'éviter un trajet inutile, mon Double m'avait proposé moyennant procuration de faire le nécessaire. Vendredi donc, sur le parking de l'hôtel, au moment de nos retrouvailles, il me donnait le sac contenant dossard (le N°505), puce et T-shirt (un bleu pas beau qui plus est en coton, beurk !). C'est chouette d'avoir un vrai Double.
  • Dimanche, il est 5h20 lorsque je pointe le bout de mes running dans la salle du petit déjeuner ouverte dés 5h00 pour l'occasion.
    Je suis le premier, tout juste réveillé, les cuisses un peu fourbues par les marches de la veille. C'est en compagnie d'une fort sympathique hotesse de salle que j'attaquerai le buffet et deviserai marathon : son ami aussi a déjà couru l'épreuve à trois reprises et établi un chrono respectable de 3h09'.
    Quelques autres coureurs arrivent mais pas mon Double ni Thierry ni François qui festoient dans leur chambre.
  • Le départ était prévu à 6h45. Maryline, les yeux gonflés de sommeil, s'est dévouée, s'est levée aux aurores pour nous conduire en voiture au Mont où nous devons prendre la navette bus. Un Double, c'est bien, un Double bien accompagné, c'est le top : merci Maryline !
    7h00, nous montons dans le premier bus à destination de Cancale. La pluie fait alors son apparition venant ainsi jeter un petit voile sombre sur nos mines rejouies. Pas grave, nous sommes là pour en profiter. Le voyage jusqu'à Cancale sera joyeux.
  • Patrice35 nous avait fixé rendez-vous pour la photo CLM à 8h15 devant la boulangerie à 250 mètres du départ. Nous n'y serons pas. La faute à un vilain bouchon aux portes de la ville : vilain bouchon qui nous a permis de rester au sec et au chaud car la température est alors bien fraîche.
    A la descente du bus, la pluie a finalement cessé, trop de chance. Nous retrouverons de manière éparpillée, Athos, Patrice35 et Elpalmero : pas de photo de groupe ! Nous saluons Charlie venu coacher ses athlètes.
    Pas trop le temps de discuter, il faut rapidement se changer, déposer nos effets personnels et rallier la zone de départ. Tout est bien organisé, pas de cohue. Marie-Jo, ex-copine de club, est là. J'emmagasinerai une deuxième fois ses encouragements quelques lieues plus loin.
  • La zone de départ n'est pas organisée en sas : seuls des panneaux indiquent les zones cibles où tout le monde se tasse sans grand respect des chronos à venir. Au moins, c'est convivial !
    Nous sommes à moins de 10 minutes du départ. Un vent terrible balaye le site : il nous est annoncé défavorable par le speaker.
  • Départ 9h00 arrive vite. Mon appareil en main, je filme les premiers émois de tous ceux qui sont impatients de se coltiner les 42 bornes de la baie qui mènent au Mont.
    Mon objectif du jour est d'essayer de m'approcher de mes meilleurs chronos soit 3h29'. Je comptais sur les 5 premier kilomètres, en descente, pour effectuer un départ un peu plus rapide qu'à mon habitude. Eh bien, ce sera raté !
    5 000 coureurs, c'est un peu beaucoup. Les premiers axes empruntés sont un peu étroits. Je devrai user de patience et attendre le 6ème pour commencer réellement à dérouler.
  • Je déroule alors essayant de tenir un rythme proche des 4'50" au kilo. Mais je dois faire un amer constat : j'ai des cuisses en plomb et pire, une pointe me taraude l'arrière de la cuisse droite.
    Que faire ? Je décide de garder le cap même si c'est plutôt dur. Dés que le vent s'oppose à ma foulée, je prends 10 bonnes secondes dans la vue. Mais je m'obstine.
  • Je fais une petite parenthèse sur l'ambiance de la course : je suis épaté par le nombre de spectateurs qui nous soutiennent que ce soit dans les villages traversés ou les passages en pleine nature. Mais d'où sortent-ils ?
    Le parcours est agréable et varié alternant route, villages, chemins, portions boisées, bord de mer. Et toujours le même constat : de partout sortent des gens qui nous encouragent. Des animations ici et là, des mains d'enfant tendues que je frappe toujours avec bonheur, des sourires, je comprends pourquoi ce marathon a bonne réputation.
  • Photo officielle Photo officielle Photo officielle Même si j'ai l'impression de forcer et de lutter, je boucle quand même mon premier semi en un peu plus de 1h46'. Dans ma tête s'insinue de gros doutes sur ma capacité à tenir mon objectif dans ces conditions. J'ai toujours cette pointe à l'arrière de la cuisse et ça sent la crampe imminente.
    L'apothéose sera au 27ème kilomètre. Elle commence par un gros point de côté qui m'oblige presque à marcher. Je me relache et réussit à faire passer la douleur.
    Tout juste remis, j'enchaîne par une terrible crampe... dans le cou. P....., ce que ça fait mal ! Surtout que c'est pas là que je l'attendais !
    Mes temps au kilomètre dépassent copieusement les 5 minutes et chaque portion vent de face me cloue au sol.
  • Ce vent, reparlons-en. Maintenant, je l'ai de côté. A plusieurs reprises, je me shoote dans les mollets. A chaque fois que je lui tourne le dos, je récupère, relance la mécanique, fais tout ce que je peux pour ne pas trop céder.
    Je ne m'ennuie pas mais je finis par me dire que c'est pas le bon jour. Je décide alors de rajuster mon objectif de moins de 3h30' à moins de 3h35' en espérant ne pas céder au délà du 30ème.
  • Il arrivera bien vite ce 30ème. A ma grande surprise, je n'ai pas lâché trop de lest, j'ai toujours envie de batailler.
  • Photo Ouest-France Ce n'est qu'à la faveur d'une longue ligne droite vent dans le dos que je vais relever la tête.
    Je boucle mon 33ème kilo en... 4'38". Je n'y crois pas.
    34ème kilo en... 4'38".
    Et, à ce moment, je réalise que je n'ai plus mal nul part ! Je commence à me sentir fatigué mais je n'ai plus ni pointe, ni point de côté, ni de crampe à l'horizon.
    Je gambade comme un lapin et double, double, double à n'en plus finir.
  • Photo Ouest-France Le Mont, jusqu'à présent, je n'ai trop osé l'affronter. J'ai baissé le yeux, oublié volontairement de regarder 'au fond à gauche'. Juste un petit coup d'oeil par-ci par-là mais pas plus, je le sentais plus fort que moi.
    Sur ces 10 derniers kilomètres, je n'ai plus le choix, je dois relever le défi que m'a lancé l'archange tout là-haut.
    Entre temps, j'ai reçu deux SMS sur mon portable. J'ai bien entendu le cui-cui qui les annonçait mais, à ce moment-là, j'avais autre chose en tête. J'ai à cet instant parié sur Symphorien pour le premier, pour l'autre aucune idée.
    Ces cui-cui, en plein effort... quelqu'un pensait donc à moi : 3 pulsations en plus au cardio et de l'adrénaline à revendre !
  • Photo Ouest-France Photo Ouest-France Qu'ils sont difficiles et beaux à la fois ces derniers kilos. Le Mont impose sa présence. Deux longues portions vent de face me font baisser la cadence.
    Je m'allierai avec le vent pour boucler les 4 derniers. La foule se densifie et se fait plus chaleureuse à l'appoche du but. Je ne regarde plus mon chrono depuis belle lurette. Je me contente de donner tout ce qu'il me reste.
  • Photo Ouest-France Un tapis rouge annonce l'échéance finale. Je ne repère pas les miens qui sont parmi la foule mais eux me verront, m'appeleront sans échos de ma part : trop de monde, trop de bruit dans mes oreilles, la foule, le vent, ce p..... de vent.
    Je sors mon appareil pour filmer mes derniers hectomètres, me plante à 10 mètres de l'arrivée pour immortaliser le dernier portique et son chrono auquel je fais cadeau de quelques secondes.
    Denis Brogniart et Dominique Chauvelier, présents pour assurer l'animation de cette arrivée, sont surpris par ce coureur qui n'hésite pas à laisser défiler le chrono pour figer un instant de pleinitude, son instant de pleinitude.
    Isabelle à filmé, j'ai filmé... j'ai hâte de débuter le montage de ma vidéo !
  • Photo officielle Photo officielle Photo officielle Explosé, je le suis tant j'ai fait d'efforts sur ce final. Mais je n'ai pas perdu le bon réflexe : j'ai coupé mon chrono sur la ligne.
    Puce restituée, médaille autour du cou, j'ose enfin affronter le verdict.
    Finalement, il y a des bons jours qui ont de mauvaises têtes ou des mauvais jours qui ont fière allure (au choix).
    Les deux SMS reçus étaient des encouragement de Frédo pour le premier et Symphorien pour le second. Je leur envoie rapidement un remerciement.
    Je ne perdrais pas de temps pour aller récupérer mes affaires. Malgré le soleil, il fait frais. Le vent me glace les os.
    Je retrouve les miens. Thierry (Bobosse44) à déjà franchi la ligne. Nous attendrons mon Double et François qui termineront ensemble : le premier pour François, je suis content pour lui.
  • Et ce chrono ?
    Je vous fait languir mais c'est pour mieux savourer ma satisfaction.
    J'ai finalement rattrapé le temps perdu. Pas assez pour battre mon record mais assez pour tenir mon objectif initial.
    Et, vu comme tout celà s'engageait, vu les conditions météo, ces 3h29'56" sont pour moi une belle victoire.
    Victoire sur moi-même car, pour la première fois, je me suis fais réellement violence, pour la première fois, je n'ai rien lâché.
  •  Le 505 porte-t-il bonheur ?

  • Pas de doute, sans superstition aucune, le 505 me fût de bonne augure. Malgré la difficulté, je réalise maintenant que je n'ai jamais trouvé le temps long et que toujours au fil de ces 42 kilomètres j'ai gardé ce plaisir dont je vous fait l'éloge depuis toujours. Le plaisir bien avant la performance.
    Pour me motiver, à plusieurs reprises, je me suis dit : "Savoure. Tu es là, tu peux courir, aller au bout de ta passion. Que veux-tu de plus ?". Ca fait un peu mélo mais c'est tel que !
    Alors, cet après-midi là, j'étais heureux sous ma douche. Serein, j'ai dis au revoir à mes meilleurs amis, pensé au prochain rendez-vous, j'ai repris la route avec les miens à mes côtés, endormis car le vent les avait usés eux aussi, eux qui sont toujours là.
    Une sensation de pleinitude m'accompagne depuis quelques jours. Elle est belle ma vie.
  • Le Mont-Saint-Michel est une destination à ne pas manquer. Son marathon mérite sa bonne réputation. Bien organisé, fort de bénévoles chaleureux, je ne pourrai que le classer dans le peloton de tête de mes expériences réussies.
    Je vais avoir un peu de mal à tourner la page. Mais, à l'heure où je rédige ce long compte-rendu, j'ai déjà des fourmis dans les jambes.
    Helsinki sera mon prochain.
    J'aimerai finir l'année en m'alignant sur un marathon en Double.
    J'ai déjà gribouillé le calendrier 2010 avec Séville, Vienne et peut-être les 100 km de Vendée.

  •  La vidéo marathon :

  • Dimanche 24 mai, une semaine après ce merveilleux moment, j'ai mis à profit ce long pont de 4 jours pour produire ma vidéo. Je pense qu'au travers de ces quelques images, vous pourrez vous faire une idée de ce que j'ai vécu.
    P.S. : ce qui ressemble à un bruit d'hélicoptère pendant certaines séquence n'est autre que le VENT !

  •  Ma course

Parcours
Le Diplome

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