Fondjede

La préparation


  •   Une bonne grippe...

    ... une inactivité forcée qui, à chaque fois, dope mon envie de courir.
    Tout a commencé par le semi-marathon de la Brière du 17 mars : j'avais promis de le faire. Même convalescent et à court de forme, je m'y suis inscrit juste pour le plaisir de faire une sortie avec mes ami(e)s ovésiens.
    Dans la foulée, suite à réception d'un mail promotionnel, j'ai signé mon engagement pour le trail Atlantisport, 18 kms à deux pas de chez moi... tout juste une semaine après le semi !?.
    Quitte à délirer, je me suis inscrit au marathon de Nantes du 21 avril. Marathon que je ferai en mode promenade, juste pour découvrir son nouveau parcours exclusivement urbain cette année.
    Et au final, pas raisonnable pour pas raisonnable, au profit d'un beau pont de l'Ascension, j'ai décidé de concrétiser mon envie d'aller découvrir Prague et son marathon. 3 petites semaines après Nantes.
    Un séjour de bohême, en amoureux sans les mômes, pour nos 20 ans.

  • 06/03 : s'inscrire pour commencer.

    Un bon moyen pour ne pas reculer, s'engager.
    34ème inscription à un marathon, va falloir assurer!
  • 08/03 : un billet pour y aller...
    Volotea offre depuis quelques mois des vols directs au départ de Nantes, une aubaine et un argument pour le choix de la destination. Peu de concurrence pour ce qui est du tarif.
    Les vols les plus abordables ont donc borné notre séjour : du mercredi 8 mai au lundi 13, pas mal pour découvrir la cité.
  • 13/03 : un hotel pour y loger...
    Un constat, deux mois avant le marathon, c'est un peu tard pour réserver. Beaucoup d'hôtels affichent complet. J'ai quand même réussi à trouver un 4 étoiles au coeur du centre historique et à 200 mètres du site de départ et d'arrivée du marathon. Wifi et petit dèjeuner compris, bien noté par les utilisateurs... réservation bouclée.
  • 17/03 : dur de relancer la machine...
    Un peu tôt, c'est ce que je me suis dit après en avoir terminé avec ce semi-marathon de la Brière. Non seulement les effets de ma grippe se sont encore bien fait ressentir, manque de jus, fatigue. Mais, j'ai surtout dû lever le pied à cause de raideurs musculaires inquiétantes, limite douloureuses.
    J'assure au final un petit 12km/h de moyenne pour mon plus mauvais temps sur la distance, 1h44'08".
    Pas bien encourageant. Je vais devoir être prudent dans les jours à venir.
  •   Organisation

  • Vol Nantes - Prague : VOLOTEA : 641 € pour 2 billets A/R au départ de Nantes.
  • Hébergement : 5 nuits à l'hôtel **** U Zlateho Jelena : 648 € .
    Situé dans le centre historique de Prague à quelques centaines de mètres du départ et de l'arrivée du marathon (Old Town Square).
  •   Infos marathon
    933
  • Inscription : en ligne, 76,87 € avec frais bancaires.
  • Départ : Old Town Square à 9 h 00.
  • Arrivée : Old Town Square (7h maximum).
Prague  
Le dossard

La bohême...

Sur les traces de Zatopeck.
Ci-dessous récit, photos et vidéo
de cette 34ème aventure.
La médaille

Le récit

Praha Praha Premier rendez-vous marathon "abroad" pour 2013, trois petites semaines après Nantes, Prague s'offrait à nous pour un séjour intimiste, à deux, en amoureux, sans CLM ni ami de quelque horizon soit-il.
34ème marathon en vue et promesses d'une ville que d'aucun m'annonçait comme somptueuse...
  •  Un kilomètre à pied, ça use, ça use. Plein de kilomètres à pied...

  • Assurément, la ville à tenu ses promesses. Preuve en est des kilomètres que nous auront parcourus à pied, en bus en tram ou métro, des collines et marches que nous auront affrontés.
    Notre hôtel était divinement situé, en plein coeur, à deux cents mètres de la place de la vieille ville, doublement stratégique que ce soit pour les visites ou pour le départ et l'arrivée du marathon : j'y reviendrais en temps utile.
    Il n'y a pas que des pavés à Prague, même si ces derniers sont légion, sous toutes leurs formes et couleurs, routes et trottoirs compris. Non, il y a aussi quantité de tours aux escaliers étroits et interminables, des collines aux sentiers sinueux et abrupts, de nombreux ponts (11 indiquent les guides) aux architectures varièes qui enjambent la Vltava et traduisent la richesse historique de la capitale.
    Mais, si nous avons tant crapahuté, c'est que Prague regorge de sites magnifiques, de rues totalement dédiées aux piétons où il fait bon se ballader tout simplement.
    Même la météo, un peu capricieuse à partir de notre troisième jour, ne nous aura pas freinée.
    Pont Charles, Hradcany (le château et la cathédrale Saint Guy), hôtel de ville, colline Petrin et sa tour Eiffel miniature, Powder Tower, place Venceslas, quartier Malá Strana rien que pour le plaisir des yeux et la quiétude des lieux si inattendue, tout ça valait vraiment le coup.
    Pas de spécialités culinaires tchèques vraiment hors du commun mais, accompagnés d'une bonne bière, reine en ce pays, finalement, nous aurons apprécié les mets locaux et autres plus exotiques pour pas cher (500 couronnes pour deux par repas en moyenne, environ 20 €).
  • Photo Photo Photo Jeudi, premier jour de l'expo marathon, nous étions au rendez-vous en fin d'après-midi. Emil Ztopek tronait en tête du Sport Expo.
    Pas de cohue pour le retrait de mon dossard mais déjà un peu d'affluence. Un sac à dos "Run Czech" en cadeau. Une belle palette d'exposants.
    Quelques idées pour nos futures expéditions : Porto, Florence...
  • Photo Photo Photo Vendredi et samedi, Prague prenait progressivement les couleurs du marathon.
    Panneaux d'interdiction de stationner, affiches, portique de départ et d'arrivée, tout se mettait rapidement en place dans la journée.
    La pasta, nous la ferons dans le restaurant juste à côté de l'hôtel.
    Affaires préparées pour le lendemain.
    Dodo 22h30, no stress.
  •  Au coeur de l'événement...

  • Photo 6h00, et déjà dans l'ambiance. Je termine à peine mon petit déjeuner (banane et poudre énergétique avec céréales) que retentissent les premiers essais de sono.
    Isabelle ouvre un oeil, maudit les marathoniens de la galaxie.
    Je fonce à la fenêtre qui donne sur la rue Celetna.
    Durant la nuit, le mobilier urbain si caractéristique aux zones pré et post course a fleuri : des barrières avec de la pub, des lettres matérialisant les sas de départ et... un haut-parleur sous notre fenêtre qui oscille entre parlotte tchèque et intermèdes musicaux. Photo
    Je prendrais le temps d'aller boire un petit café dès l'ouverture de la salle de petit-déjeuner de l'hôtel à 7h00.
    Jamais je n'ai été aussi cool pour le départ d'une course, même à Nantes.
    A 8h30, en sortant de l'hôtel, deux bons mètres me séparent de la zone de départ.
    Quelques pas me seront quand même nécessaires pour rejoindre le sas "J" dont la lettre figure sur mon dossard.
    Pourrai-je un jour faire plus près ?
  • Photo Le soleil trone déjà dans un ciel dégagé. Je pars en débardeur sans sac poubelle ni protection quelconque, vous dire si la météo était avec nous ce matin là.
    Je m'offre le temps d'aller jeter un oeil sur le lieu du départ noir de monde.
    Une petite cérémonie est donnée avec les drapeaux des 78 nations représentées. Je fends la foule pour retourner en "J".
    9h00, les coureurs applaudissent le coup de feu libérateur mais il me faudra presque 9 minutes pour remonter la rue Celetna et franchir le portique sur Old Town Square.
    Le site est magique, l'ambiance au top sur ce premier kilo... et le premier pont!
  • Photo Photo Nous allons faire une première boucle de 12 kilomètres somptueuse qui nous fera silloner les plus belles artères de la ville, traverser le pont Charles, tâter du pavé, traverser d'autres ponts, longer le fleuve, traverser des ponts.
    Il y a du public un peu partout, chaleureux.
    Il y a aussi des animations musicales un peu partout : beaucoup de groupes rock, le must pour moi.
    Si le premier ravitaillement (eau, boisson énergétique) n'apparait qu'au 6ème kilomètre, les suivants seront beaucoup plus rapprochés. J'en passerai certains pour ne pas trop boire ou me contenterai d'une éponge pour essuyer la sueur qui me coule dans les yeux.
    Car la chaleur monte vite. Un peu trop chaud pour moi. J'ai soif. Je transpire.
  • Photo Vers le kilomètre 12, nous franchissons donc de nouveau le portique de départ dans l'autre sens pour une grande, grande ballade principalement en bordure de fleuve.
    Le tracé nous fait découvrir (ou redécouvrir) tout les points d'intérêt de la ville.
    Entre le 18ème et le 25ème, de longues lignes droites nous permettent de croiser tantôt ceux qui nous précedent, tantôt ceux que nous précédons.
    Le cortège des coureurs reste dense. Ajouté aux spectateurs et aux animations, dont une haie d'honneur de pom-pom girls, des percussions juste à la sortie d'un long tunnel (je ne vous raconte pas l'effet de résonnance de cette "Boost Zone"), les kilomètres défilent sans ennui.
    Tout cela sera sur la vidéo.
  • Photo Côté forme, j'ai composé.
    Jambes fatiguées au réveil, même après un bon massage, résultat des longues ballades des jours précédents.
    Ce matin, peu rassuré sur ma fraîcheur physique, j'avais annoncé 4h - 4h15 à Isabelle comme temps du jour pour qu'elle puisse me retrouver à l'arrivée.
    Je pars donc sur un rythme de 10 km/h, prudent.
    Au fil des kilomètres, loin de trouver mon rythme, je sens la fatigue qui me gagne. Les cuisses sont dures très tôt.
    Sans vraiment peiner, je cours "laborieusement". Et, finalement, j'arrive à conserver une modeste cadence. L'avantage étant que j'ai du temps pour profiter et capturer quelques images.
    Vers le 32ème kilomètre, nous retrouverons une partie de la première boucle qui nous ramènera à l'arrivée.
    J'ai de plus en plus de mal à tenir et baisse un peu de rythme, mais pas trop.
    Les derniers hectomètres sont balisés : 900, 800, 700...
  • Photo Caméra à la main, j'aborde le boulevard de Parizska où sont massés de nombreux spectateurs et un groupe de percussions brésilennes que je remarque sans pour autant apercevoir Isabelle qui me filme juste à côté.
    La moquette bleue de la zone d'arrivée accueille mes dernières foulées.
    Les jeunes porte-drapeaux sont toujours au même endroit et saluent notre arrivée.
    Sous le soleil, dans une ambiance sonore stimulante, la place de la vieille ville où se dresse le portique d'arrivée se révèle être un cadre somptueux.
    Gestes classiques, je filme jusqu'au dernier mètre, coupe mon chrono sur la ligne, mets les mains sur les cuisses. Tout de suite deux secouristes viennent me demander si je vais bien.
    Je les rassure, récupère une couverture de survie bien utile car, à l'arrêt, je me rends compte que le petit vent ressenti pendant la course est un peu frais.
    Médaille autour du cou, je m'en vais retrouver mon Isabelle, vraiment heureux, la tête pleine de belles images.
    Retour à l'hôtel pour une douche bien méritée et un petit roupillon réparateur.
  • Photo A Prague, la bière, breuvage suprême, coûte moins cher que l'eau. Mais je commencerai par une méga glace, autre péché mignon que nous partageons.
    Le vent s'est levé. Les nuages ont petit à petit colonisé le ciel. Quelques gouttes viennent mouiller les pavés.
    Nous resterons jusqu'au lendemain après-midi, le temps de visiter quelques quartiers non explorés, de déguster une dernière petite mousse.
    Au chapitre des beaux marathons d'Europe, Prague se glisse très haut.
    Je ne pourrais que vous le recommander.
    Mais déjà, avec Isabelle, nous avons tourné la tête vers notre futur proche : Istanbul ? Porto ?
  •  La vidéo marathon
  •  Ma course

Parcours
Le Diplome
Photos officielles
Vos messages
U08/04/2013
Taurel Jean-Marc
Bonjour, encore un très joli challenge, je pense que vous arriverai très facilement et je suis de tout coeur avec vous, merci encore pour les conseils concernant le marathon de Milan que je viens de faire hier, même très fatigue vous me donner encore l'envie de challenge à travers vos expériences, bon entrainement, bon marathon et bon courage....
Merci !

Envie d'en parler, de me faire part de vos impressions ou d'en savoir plus pour, qui sait, y aller prochaînement. Ne vous privez pas il est là pour ça... mon livre d'or.

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