Fondjede

La préparation

L'Islande, c'est ça..
Et ça, c'est ce qui m'a décidé à y emmener ma petite famille.
Sublime invitation au voyage...
Sublime invitation au marathon...
  •   Pas planifié (comme Malte)... mais vite décidé (comme Malte) !

    2011 s'affirme une fois encore sous le signe de l'improvisation, du pas prévu, du coup de coeur.
    Après Malte en Février, coup de coeur CLM.
    Après Nantes en Avril, sous le coup de la déception de l'anulation de mon projet Québecois.
    Après Trélazé en Mai, proposition Bobosséenne impossible à refuser.
    Après Cap Malo-Rennes en Juin, coup de coeur pour une première édition (comme Trélazé).
    Il aura fallu un moment d'oubli pendant ces vacances pascales, l'inconscience d'aller traîner sur des sites qui ne parlent que de marathon, pour raviver ma soif de voyage et d'aventure hors de nos contrées.
    L'Islande, petite ile au sud... du pôle Nord, tout juste 13°C en plein mois d'août, 24 heures de soleil par jour, pays du pas chaud qui m'a donné terriblement chaud... au coeur. Impossible de ne pas y aller !

  • 04/05 : Samedi, j'avais une piste.
    Dimanche, j'en parlais à ma famille.
    Lundi, je découvrais sur CLM que mon pote Thierry (5toes) s'y rendait également.
    Mardi, je feuilletais le Web une dernière fois.
    Mercredi : j'ai réservé la totale. Le vol A/R, un appartement 5* en plein coeur de la ville, l'inscription au marathon.
    Certes, tout cela est assez cher mais on a qu'une vie !
    Inscription
  • 15/05 : en attendant le premier Cap Malo-Rennes, je me suis offert la première édition du marathon de Trélazé avec mon pote Thierry.
  • le Grímsvötn 22/05 : après le Eyjafjöll en mai 2010, un nouveau volcan fait parler de lui aujourd'hui : le Grímsvötn. Un peu tôt pour mettre en péril nos vacances mais, c'est dit, le risque d'annulation de dernière minute est à prendre en considération.
  • 26/05 : fin de l'éruption. Finalement, peu d'impact sur l'espace aérien.
  • 26/06 : j'ai vécu un petit enfer vert à l'occasion de la première édition du marathon Vert Cap Malo-Rennes. Une chaleur étouffante, un vent contraire comme jamais, des côtes et des faux-plats... une terrible épreuve. Je vais prendre un peu de temps pour récupérer. Après tout, la fraîcheur islandaise n'est que dans deux mois.
  • 10 km de St-Herblain 2011 14/07 : petit exercice de vitesse pour stimuler la machine, une petite souffrance de 43 minutes pour ma troisième participation aux 10 km de Saint-Herblain. J'en avais besoin pour relancer une mécanique un peu poussive en ce moment.
  • 06/08 : ce matin, petit décrassage avant la dernière longue sortie de cette mini-préparation. Ma préparation physique se sera donc limitée à 3 semaines de relance progressive suite au marathon de Rennes suivies d'un programme axé sur l'endurance sur les 4 suivantes (Le détail est ici).
    Cet après-midi, j'ai réservé une voiture de location (du dimanche au jeudi) sur CheapJeep.is avec le code promo que m'avait gentillement refilé Thierry. Je m'étais au préalable assuré auprès de la direction qu'une place de parking était bien disponible avec l'appartement. Ainsi nous pourrons sortir de la ville pour découvrir les beautés naturelles de l'ile une fois le marathon couru et la ville découverte.
  •   Organisation

  • Logo A/R Nantes-Paris : en voiture la veille du départ.
  • Vol Paris-Reykjavik : Icelandair : 1805 € pour 4 billets A/R.
  • Hébergement : 7 nuits en appartement 2 chambres en... *****
    Welcome Apartments : 1393 € .
    Situé à environ 500 m du départ et de l'arrivée du marathon.
  • Voiture de location : compacte 4 places, 5 jours (du dimanche au jeudi) sur CheapJeep.is pour 300 €, kilométrage illimité, GPS et assurances inclus
  •   Infos marathon

  • Inscription : 60 € à compter du 1er avril ( entre 57 et 70 € selon la période)
  • Départ : 8h40, Lækjargata
  • Circuit : parcours plutôt accidenté... pas bon pour la perf ;)
Profil
Profil
Le dossard

Le Magnifique

24 heures de soleil par jour ou presque.

Récit d'un 29ème radieux et sublime marathon

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La médaille

Le récit

Photo Au seuil de cette 29ème aventure, je n'imaginais pas vivre de si beaux instants. Mes préoccupations se limitaient à surveiller l'actualité volcanique de l'île, source potentielle d'annulation de notre départ.
Les volcans islandais se sont bien tenus et, de l'aéroport de Roissy, en ce jeudi matin 6h00, notre vol Icelandair est parti à l'heure.
A l'heure où je rédige ce compte-rendu, j'apprends que le marathon de Québec que j'avais initialement mis sur mon carnet de route, projet abandonné la mort dans l'âme, et bien, ce marathon n'a pas eu lieu. Ses organisateurs ont joué la prudence en annulant l'épreuve reine menacée par la tempète Irène qui a ravagé la côte est des Etats-Unis.
Destinée heureuse que la mienne.
  •  Pasta islandaise

  • Trois heures plus tard donc, l'océan faisait place à un paysage lunaire et notre aéroplane se posait à Keflavik où nous attendaient - à notre grand plaisir - Thierry (5toes) et sa compagne (Miyuki) venus également accueillir les 'cousins marseillais', Pascal et Corinne, arrivés par le même vol.
    Le trajet en bus vers la capitale, 40 kilomètres en bord de mer, nous fît découvrir nos premiers champs de lave à perte de vue, nos premiers pic volcaniques. J'ai de suite été séduit, dépaysé et étonné à la fois. La promesse d'un séjour pas comme les autres prenait forme. Pour ne pas trop polluer ce récit marathon de considérations touristiques, je ferai en conclusion un bref récapitulatif de tout ce que nos yeux émerveillés ont découvert durant ces huit jours de visite intenses. Les photos seront bien plus parlantes.
  • Photo Vendredi en fin d'après-midi, après une sortie en mer pour aller titiller dauphins et baleines, nous retrouvions donc Thierry et sa clique à l'expo marathon au Laugardalshall un peu à l'écart du centre-ville.
    La file d'attente pour le retrait des dossards de l'épreuve reine était inexistante aux côtés de celles des autres épreuves également organisées le lendemain (10 km, semi, marathon en relais, courses jeunes, marche). Photo
    Dossard N°301, puce associée et t-shirt blanc à l'effigie du marathon en main, notre groupe passait ensuite à l'étage supérieur pour la pasta-party. Aucun contrôle, tout le monde, sportif ou accompagnateur, a profité de pâtes, gressins et barres chocolatées à volonté.
    Repus, nous sommes partis, non sans avoir au passage dérobé quelques paquets de pâtes et pots de sauce en exposition (ah, ces français !), faire le tour de la petite expo marathon.
    Bien que rentrés à pied à notre appartement, 4 kilomètres pas franchement utiles à la veille d'une longue distance, nous étions au lit de bonne heure, affaires prêtes pour le lendemain matin.
  •  Le magnifique

  • Photo Debout à 5h00, peu dormi comme d'hab surtout en ce lieu où la 'nuit' est des plus courte. Un coup d'½il sur le ciel : grand bleu et soleil déjà bien haut par rapport à nos latitudes. Un pied dehors à 8h00, tout juste une petite fraîcheur. Je pars en short et coupe vent et parcours les 500 mètres qui me séparent du point de départ. Le soleil baigne le site. Une petite effervescence règne déjà. Photo Je me sépare de mon coupe-vent et apporte mes effets dans une salle d'école qui me rappelle mes classes de primaire avec son tableau noir, son mobilier vieillot et son odeur si particulière. Je ne ferai pas usage de mon sac poubelle et me placerai dans le sas de départ en débardeur : eh oui, je craignais la fraîcheur voire pire mais c'est une température bigrement agréable qui règne. Photo En attendant Thierry, Miyuki et Pascal, je fais la connaissance d'un français qui décide de se joindre à notre groupe qui envisage de boucler la distance en un peu moins de 4 heures.
  • Photo 8h40, le départ est donné. Les 600 marathoniens sont noyés dans un peloton qui englobe les coureurs des autres distances.
    Photo Nous longeons les plans d'eau du Tjörnin, début d'un parcours globalement superbe. Les habitants sont aux portes de leurs maisons et nous encouragent en tapant sur toute sorte d'ustensiles, batteries, casseroles.
    Deux petits kilomètres plus loin, nous atteignons le bord de mer. Les volcans et leurs arêtes caractéristiques agrémenteront notre horizon pendant une grande partie de la course. Notre petit groupetto, tout en tchatche et rigolade avance à son train profitant de toutes les animations qui jalonnent notre avancée : petits groupes aux styles vestimentaires et musicaux plutôt variés (la vidéo vous en parlera mieux). En résumé, entre les paysages, les animations et l'ambiance qui règne au sein de notre groupe de frenchies, on ne voit pas trop passer les kilomètres. A notre rythme de 10,5 km/h, ça sent la ballade. Photo Photo
    Les ravitaillements sont rapprochés et bien fournis.
    Partout, les bénévoles nous supportent avec le sourire, bloquent la circulation le cas échéant, nous indiquent la direction à suivre.
  • Photo Le 10ème kilomètre nous ramène sur le port puis nous repartons vers l'est laissant sur notre droite la ligne d'arrivée que nous feignons d'ignorer. Corinne, sur un vélo de location, va à partir de ce moment nous accompagner, usant de son appareil photos pour nous mitrailler. Au 15ème, à la défaveur d'une pause technique, je me fais distancer par mon groupe. Profitant d'une longue côte qui mène au 16ème, je hausse la cadence et rejoins Thierry. Nous abandonnons pour une courte durée le bord de mer.
  • Photo Peu avant le 19ème, la route des marathoniens se sépare de celles des autres coureurs. Le peloton se transforme en un filament ténu qui chemine en direction du Laugardalshall. Vient ensuite une toute autre partie constituée de chemin et pistes cyclables souvent totalement en espaces verts, déconnectés du réseau urbain. Je remarquerai 3 matches de foot féminin, pas courant chez nous. Ponts, passerelles et tunnels nous permettent de franchir les axes routiers. Impossible de se croire au c½ur d'une capitale.
  • Photo Photo Photo Au 28ème, nous retrouvons le bord de mer par le sud de la péninsule. Nous ne le quitterons plus qu'à 200 mètres de l'arrivée. Moi, sans être vraiment usé, je sens que j'ai les jambes lourdes : probablement de manque de repos sur les 3 jours précédents. Sans ralentir, je sais que je serai incapable de hausser le ton d'autant que nous sommes pile-poil sur les bases de l'objectif annoncé. Pascal, plus en jambes prendra progressivement de la distance. De mon côté, je distancerai Thierry sur les derniers kilos car de crainte de craquer, je ne veux pas lever le pied.
  • Photo Le phare de Grotta pointe le 37ème. J'ai le ballon vert des 4h00 en point de mire : Seuls trois coureurs suivent la cadence de la meneuse d'allure. Puis 2, puis 1 au moment où je passe devant vers le 40ème.
    Rythme régulier, pas d'ennui ni de coup de barre, un marathon idéal même si je ne suis pas dans une forme olympique.
    La zone portuaire à nouveau puis la façade futuriste et alvéolée du Harpa, Zénith local, marquent le retour au point de départ.
    La clameur du public ne peut m'empêcher de stopper à 200 mètre de la ligne d'arrivée, cloué sur place par un fulgurant point de côté que quelques secondes d'étirement feront finalement passer. Photo Photo
    Le portique est tout proche. Caméscope en main je galope pour passer sous les 3h58".
    A peine la ligne franchie, une jeune fille me tend une médaille que je me passe autour du coup tout seul comme un grand.
    Une couverture de survie m'est donnée car le fond de l'air est quand même frais.
  • Photo Photo Photo Photo J'aperçois rapidement Isabelle et Gaël derrière les grilles qui séparent les spectateurs de la zone d'arrivée.
    Je pose mes fesses 5 minutes sur un bord de trottoir pour récupérer un peu : deux bénévoles viennent immédiatement voir si tout va bien, m'apportent de l'eau, une banane, un bretzel.
    Je retrouve Pascal, Corinne puis Thierry puis les miens. Thierry enfourchera le vélo de location pour retrouver et accompagner Miyuki sur ses derniers kilomètres.
    Je retourne à l'école reprendre mes affaires et me couvrir car je me refroidis vite. J'y retrouverai Thierry et Miyuki : discussion, photos...
    Chacun retournera à son appartement pour y savourer douche et sieste réparatrice. Photo
    Chemin faisant, nous nous arrêterons pour écouter un groupe qui entonne un air de U2.
    En ce samedi, c'est ici la fête de la culture, sorte de fête de la musique qui se terminera tard dans la soirée par un feu d'artifice. Rues bondées, podiums et scènes un peu partout...
    De repos, il n'y aura point. Ni cet après marathon là, ni les jours suivants.
    Voiture de location en main, nous rayonneront autour de Reykjavik pour découvrir une infime partie des trésors géologiques de cette île. En voici un bref aperçu mais rien ne remplacera ces images placées dans mon album photo.

    • Seltun : boues en ébullition
    • Kleifarvatn : lacs et paysages volcaniques
    • Geysir : pour ces fameux geysers
    • Gulfoss : plus hautes chutes d'eau en Europe
    • þingvellir : ligne de séparation des continents européen et nord-américains et lieu de proclamation de la nouvelle république islandaise en 1944
    • Archipel de Vestmann : iles volcaniques (dernière éruption du Eldfell en 1973), fort Skansinn, unique trace de fortification dans ce pays
    • Blue lagoon : source d'eau chaude naturelle au milieu d'un champs de lave, aménagé pour la baignade, cher mais incontournable.
    • Reykjavik : Muséum national Islandais : très instructif pour tout connaître sur la naissance et l'évolution de cette récente civilisation islandaise
    • Reykjavik : Muséum de l'habitat de Árbæjarsafn: en plein air : environ 30 maisons du 19ème siècle avec leur mobilier, une exposition sur l'Islande pendant la seconde guerre mondiale.

  •  La vidéo marathon :

A regarder en plein écran pour mieux apprécier...
  •  Ma course

Parcours
  •  Photos finish

Arrivée Arrivée

Envie d'en parler, de me faire part de vos impressions ou d'en savoir plus pour, qui sait, y aller prochaînement. Ne vous privez pas il est là pour ça... mon livre d'or.

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